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Golfe-Juan

Cambronne à Cannes
FRANCE

Cambronne à Cannes

par JMS 22 avril 2025

Cambronne à Cannes est une histoire qui raconte un épisode survenu après le débarquement de Golfe-Juan.

« C’était le soir, vers cinq heures.

La petite ville de Cannes, moins animée à cette époque qu’aujourd’hui, était peuplée d’une foule de petits bourgeois qui mangeaient leurs rentes sur la porte d’un café qui a eu à Cannes sa réputation, le café Guillon.

On devisait sur les affaires du jour, sans penser à mal, lorsqu’on vit arriver du côté d’Antibes, au petit galop de son cheval, un général à la figure bronzée, à l’air profondément militaire.

L’inconnu s’approcha du groupe et demanda l’hôtel de ville de Cannes.

Cet événement, en lui-même, n’aurait pas troublé la sérénité des bons bourgeois, mais le général portait fièrement à son chapeau la cocarde tricolore.

De là mille chuchotements, mille suppositions qui s’écartaient plus ou moins de la réalité.

Arrivé à l’hôtel de ville, il demanda le maire, qui était absent. L’adjoint arriva, c’était M. Antoine Vidal.

Le général Cambronne annonça au magistrat que l’empereur Napoléon était au golfe Juan avec son armée, et qu’il fallait dans la soirée six mille rations pour les braves qui l’accompagnaient.

L’émoi fut grand, l’étonnement à son comble ; la ville n’offrait pas à cette époque les mêmes ressources qu’aujourd’hui, elle comptait à peine trois mille âmes de population.

Mais le magistrat auquel Cambronne s’adressait trouva dans l’amitié qu’il avait vouée à l’empereur pendant son séjour en Egypte les ressources nécessaires pour surmonter la difficulté de la position, et le soir les six mille rations étaient transportées à l’endroit désigné. »

Cambronne à Cannes est un texte extrait du livre « Cannes et ses environs » de J.B. Girard, publié en 1859.

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Les fleurs de Nice à Paris
FRANCE

Les fleurs de Nice à Paris

par JMS 4 octobre 2024

Les fleurs de Nice à Paris est une histoire qui raconte le transport de la production horticole vers la capitale.

 » Depuis quelques années déjà, la Hollande utilisait l’avion pour le transport des fleurs fraîches, ce qui permettait aux fleuristes hollandais de concurrencer notre production sur le marché parisien.

L’Union Fédérale des Associations Horticoles professionnelles de la Côte d’Azur assure, depuis le 6 mars, un service d’expédition de fleurs par avion.

Ce nouveau service, mi-routier, mi-aérien, fonctionne tous les jours.

Une automobile part chaque matin de Nice et recueille les colis de fleurs dans les centres de ramassage : Nice, Saint-Laurent-du-Var, Antibes, Golfe-Juan et les transporte à Marignane, d’où un avion les emporte jusqu’à Dijon.

Là, une nouvelle auto les emmène à Paris où ils arrivent le jour même, vers minuit, aux Halles Centrales. »

Les fleurs de Nice à Paris est un texte extrait du « Journal d’agriculture pratique, de jardinage et d’économie domestique » du 25 avril 1931.

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Bivouac de Napoléon à Cannes
FRANCE

Bivouac de Napoléon à Cannes

par JMS 18 mai 2023

Bivouac de Napoléon à Cannes est un récit qui raconte la nuit qui suivit le débarquement de Golfe-Juan.

 » Après avoir débarqué à Golfe-Juan, Napoléon arriva à 2 heures du matin.

Il établit son bivouac hors du village, à demi-portée de fusil des premières maisons, près de Notre-Dame, non loin de la route de Grasse et en avant de la rue actuelle, dite du Bivouac, qui forme à peu près le centre de la nouvelle Cannes.

La nuit était superbe, mais froide.

L’Empereur fit allumer un feu de sarments. Ses soldats bivouaquèrent autour de lui. Les généraux et officiers l’entouraient et lui parlaient chapeau bas.

Les gens de Cannes vinrent alors voir le grand Napoléon qui se chauffait debout et qui, de la pointe de sa botte, attisait la flamme.

Mais le cercle qu’ils faisaient se resserra de plus en plus et ils finirent par être si près de l’Empereur qu’ils faillirent le toucher.

Il appela quelques grenadiers pour écarter la foule et ils s’acquittèrent de leur consigne avec un peu trop de zèle.

Il leur recommanda la douceur : Grenadiers, dit-il, n’inquiétez pas le peuple. »

Bivouac de Napoléon à Cannes est un texte extrait de « La Revue de Paris » de mars 1923.

Cliquez ICI pour une autre histoire.

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Prudence du Prince de Monaco
FRANCEMONACO

Prudence du Prince de Monaco

par JMS 2 février 2022

Prudence du Prince de Monaco raconte comment Honoré V se fit faire un certificat de bonne conduite pour se protéger du retour du retour de Napoléon 1er.

« Le prince héréditaire de Monaco, qui se rendait dans ses états, rencontra l’empereur déchu Napoléon 1er à Cannes, peu après son débarquement en provenance de l’île d’Elbe.

Ayant été rétabli dans ses prérogatives princières par Louis XVIII et par le premier traité de Paris en 1815, le prince de Monaco se fit faire une attestation par le sieur François-Augustin Poulle, maire de Cannes, afin d’assurer ses arrières, au cas où le vol de l’aigle serait bref.

Il s’agissait d’éviter que cette rencontre involontaire ne fût mal interprétée par Louis XVIII, auquel il était redevable.

Le certificat fut rédigé comme suit par M.Poulle :

« Je soussigné, maire de cette commune de Cannes, troisième arrondissement de Grasse, certifie que Monseigneur le Prince héréditaire de Monaco, se rendant à Monaco, a été arrêté hier à Cannes par le premier poste des troupes de l’île d’Elbe, qu’il n’a cessé d’avoir auprès de lui un poste, un caporal dans son appartement et que sur les deux heures du matin, il a été forcé de se rendre près le commandant des dites troupes.

En foi de quoi j’ai fait le présent certificat pour servir ce que de besoin.

A Cannes, ce 2 mars 1815. »

Plus tard, l’homme politique français Adolphe Thiers, qualifia froidement le comportement du prince de Monaco en disant qu’il était passé « comme tant d’hommes du temps, d’un culte à l’autre, de l’Empire à la Restauration. »

Prudence du prince de Monaco est un texte inspiré par le livre « Le Golfe-Juan » d’Eugène Millard, publié en 1867.

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UN AVOCAT TROP TRANQUILLE DE GOLFE-JUAN
FRANCE

UN AVOCAT TROP TRANQUILLE DE GOLFE-JUAN

par JMS 25 janvier 2022

Un avocat trop tranquille de Golfe-Juan est une histoire qui concerne un acteur du grand banditisme connu pour ses nombreux méfaits.

 » Le commissaire de police de Golfe-Juan vient d’arrêter Charles Crivelli, ancien complice de « Pierrot le Fou ».

En compagnie de ce dernier et de trois autres malfaiteurs arrêtés depuis, Crivelli avait notamment participé à l’attaque de la poste Thiers à Nice.

Crivelli a, en outre, à son actif trois agressions à main armée, notamment l’attaque, à Lyon, des établissements Gillet, de différentes bijouteries lyonnaises, ainsi qu’un cambriolage dans les locaux de la Sûreté nationale à Paris, un vol de tableaux, etc.

Crivelli, qui est né en 1922 à Intra, en Italie, venait s’installer après chaque coup de main à la villa  Hortensia, à Golfe-Juan, où il se faisait passer pour avocat. »

Un avocat trop tranquille de Golfe-Juan est une histoire tirée du journal « Combat » du 16 novembre 1946.

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Le cochon de Golfe-Juan
FRANCE

Le cochon de Golfe-Juan

par JMS 28 décembre 2021

Le cochon de Golfe-Juan est une histoire qui raconte une fête populaire qui se tenait autrefois dans la ville.

« A proximité de la plage de la pinède à Golfe-Juan se trouvait autrefois une chapelle qui honorait St-Barthélémy.

Un jour, au mois d’août, les habitants du quartier décidèrent d’organiser une fête avec des jeux et il fut décidé qu’un cochon ferait les frais du déjeuner. Il était devenu gros et gras et donc propre à faire de la boudinette.

Réunis sous l’ombrage des pins parasols de la plage du puits Aymon, les convives s’assemblèrent pour jouer, puis festoyer.

Le jeu consistait à attraper d’une seul main le cochon par la queue et à le traîner jusqu’à un point fixé.

Pendant plusieurs heures, les fermiers du coin luttèrent successivement, mais l’animal s’échappait toujours.

Finalement, l’un d’entre eux réussit l’épreuve et, dans la foulée, le cochon fut rapidement découpé en morceaux et la boudinette rissola dans les poêlons.

Avec force boisson, le repas fut englouti par les convives. Des chants et des danses complétèrent la fête.

Après un dernier toast porté au saint du jour, Barthélémy, on se promit de se retrouver chaque année. Puis, chacun s’en retourna chez lui en chantant.

Une chapelle fut édifiée grâce à la générosité de M. Aymon et pendant de nombreuses années les habitants des environs se retrouvèrent, tous les mois d’août, pendant deux jours et deux nuits, à la fête de la St-Barthémy.

Celle-ci avait encore cours en 1864. »

Le cochon de Golfe-Juan est un récit inspiré par le livre « Du choix d’une station d’hiver » d’Antonin Bergeret, publié en 1864.

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