Dans le golfe de La Spezia décrit une longue promenade en bateau permettant d’apprécier toute la beauté du site.
» La tournée du golfe, en barque à deux rameurs, se fait en 5 à 6 heures y compris les arrêts et s’avère plus instructive que les trajets en bateaux à vapeur.
Coups de rame à La Spezia
Un établissement de bains est au levant du port. C’est une vaste construction en bois, sur pilotis, ayant une centaine de cabines et des escaliers descendant à la mer avec un grand salon et un pavillon en saillie.
La plage, en pente faible, offre un sable fin. Il y a beaucoup de monde l’été. Les Italiens ne prolongent pas la saison estivale ; en 1875, dans la seconde quinzaine de septembre, il n’y avait que des étrangers.
Le bateau suit la côte orientale passant devant San Bartolomeo où est la fonderie des minéraux de la Sardaigne. Il entre dans un petit golfe terminé par la pointe de Lerici.
Entre Porto Venere et Lerici
Alors apparaissent les deux châteaux anciens et les villas dans les bois de chênes verts.
La plage de San Terenzo, tournée au sud et dont le sable est fin et sans vase, est plus attrayante que celle du port. On distingue aussi plusieurs établissements de bains.
A la pointe opposée est Porto Venere qu’une heure de mer sépare de San Terenzo, on trouve un restaurant pour le déjeuner et une petite plage.
L’île de Palmaria est séparée de Porto Venere par un mince bras de mer. Couronnée de fortifications et flanquée d’une vieille tour que baignent les vagues, elle laisse voir de belles roches et une caverne préhistorique. De là vient ce beau calcaire noir à veines jaunes, marbre de Portoro qui se tire aussi de l’île de Tino.
Au final, La Spezia est un des meilleurs séjours d’hiver. »
Dans le golfe de La Spezia un article extrait du livre « Villes d’hiver et bains de mer de la Corniche franco-italienne » du docteur Auguste Labat, publié en 1898.