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Ligurie

Mendicité à Bordighera
ITALIE

Mendicité à Bordighera

par JMS 12 mai 2025

Mendicité à Bordighera est un récit qui raconte la déception de touristes lors de la visite de la vieille ville.

 » Comme toutes les villes de la Ligurie, Bordighera s’était fortifiée sur une hauteur, pour se mettre à l’abri des incursions trop fréquentes des pirates de la Méditerranée.

Ses murailles, en partie détruites aujourd’hui, laissent maintenant pénétrer, sur quelques points, l’air et la lumière.

Nous y entrons par une porte et nous en sortons par la porte opposée.

Quelques minutes suffisent pour traverser la vieille ville de Bordighera .

Ses rues sont étroites, sombres, tortueuses, escarpées, mais pittoresques.

Les larges arcades qui relient entre elles la plupart des maisons produisent de curieux effets d’ombre et de lumière.

Une jolie fontaine verse une eau abondante et pure devant la façade d’une église qui ne mérite pas un regard.

Les enfants sont magnifiques de vigueur et de santé, mais révoltants de malpropreté, et tellement insupportables, que nous devons les tenir à distance, en les menaçant de nos cannes.

Ils nous poursuivent aux cris mille fois répétés d’un petit sou.

La mendicité bordighérienne manque absolument de pudeur ! »

Mendicité à Bordighera est un texte extrait du livre « Le tour de monde » d’Edouard Charton, publié en 1874.

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Les postillons sobres de Ligurie
ITALIE

Les postillons sobres de Ligurie

par JMS 1 mai 2025

Les postillons sobres de Ligurie est un article qui vante les mérites des conducteurs italiens de voitures à cheval.

 » Nous changeons de chevaux, après avoir fait une lieue sur la corniche de la Riviera du Ponant.

Un postillon italien mène quatre chevaux, avec toute la tranquillité possible.

Il ne chante ni ne rit, ni ne s’impatiente. Il fume seulement.

Et, quand il approche d’un défilé, il sonne de la trompette pour empêcher les voitures d’entrer par l’autre bout, avant qu’il ait passé.

Si vous lui dites d’aller un peu plus vite, il se retourne vous regarde en face, ôte sa pipe de sa bouche, et continue à suivre exactement le même pas.

Nous devons cependant le dire, à la louange des Italiens, nulle part nous n’avons trouvé de postillons et voiturins pris de vin.

Ils ne s’enivrent point comme presque toujours un postillon français. »

Les postillons sobres de Ligurie est un texte tiré du livre « Souvenirs de voyage » par M. et Mme Mercier-Thoinnet, édité en 1838.

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La terre tremble à Nice
FRANCE

La terre tremble à Nice

par JMS 16 octobre 2024

La terre tremble à Nice est une histoire qui rappelle de fortes secousses telluriques subies par la ville.

 » Le tremblement de terre du 29 décembre 1854, à Nice, a été précédé par un bruit extrêmement violent au commencement, comme si plusieurs fourgons lourdement chargés passaient sous une voûte ou porte cochère, et à la fin par un autre pareil à celui qu’on entend lorsqu’on se trouve près d’une grosse charrette déchargeant des pavés dans une rue de Paris.

Ces bruits ont distinctement précédé le mouvement ondulatoire qui était du nord-est au sud-ouest, autant que j’ai pu le déterminer étant pleinement réveillé et assis dans mon lit, vers 2h49.

J’ai cru remarquer trois ondulations dans ce sens, dont la durée n’a pas dépassé trois secondes suivies de deux autres secousses, mais beaucoup plus faibles.

Le temps avait été très-beau pendant le jour précédent et toute la nuit, le baromètre s’étant élevé depuis 9 heures du soir.

La mer était calme, le ciel brillant, et j’ai voulu m’assurer s’il y a eu pendant le tremblement quelques mouvements considérables dans les eaux de la mer.

Étant logé à quelques centaines de pas, j’ai pu m’y transporter, très peu de minutes après le choc.

Les pêcheurs à la ligne, qui ordinairement commencent leurs opérations avant le jour près de l’embouchure du Paillon, m’ont assuré n’avoir rien remarqué hors do l’ordinaire.

A Nice même, la secousse a été fort violente, surtout dans les étages supérieurs des maisons : plusieurs murs ont été lézardés, des meubles déplacés ; des plafonds ont été fêlés et sont tombés.

Dans la maison que j’habitais sur la place du Jardin public, dans le beau quartier de la ville, les sonnettes ont été mises en mouvement, et beaucoup de pendules ont cessé de marcher.

Le dernier tremblement de terre observé à Nice était en 1825.

Depuis le 29 décembre, on a senti deux autres secousses. »

La terre tremble à Nice est un texte trouvé dans la « Revue des beaux-arts » de 1855 qui reprend le témoignage d’un témoin oculaire, M. Pentland.

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Balzac à Gênes
ITALIE

Balzac à Gênes

par JMS 11 juin 2024

Balzac à Gênes est un récit qui révèle une page d’histoire de ce grand écrivain français.

 » A Gênes, je descendis à l’hôtel Feder, qui était autrefois le palais de l’Amirauté.

Dans la cour en marbre, qui forme vestibule, est une fontaine de rocailles et d’eau jaillissante ; l’escalier est large et monumental ; plusieurs salons et plusieurs boudoirs ont encore des plafonds à moulures d’or et à peintures mythologiques.

La propriétaire de la maison, madame Feder, une femme intelligente, vive, éclairée, et qui dirige sa maison comme une Médicis pourrait faire d’un duché.

Elle me montra l’appartement que Balzac avait occupé à plusieurs époques de sa vie.

« Il admirait beaucoup les peintures de son salon, me dit-elle, et m’avait promis de les décrire dans un de ses romans.

Après son mariage, un an avant sa mort, il revint ici.

Malgré sa belle santé apparente, je le trouvai bien changé.

Il me dit un jour que le travail l’avait miné, qu’il mourrait tout à coup ; il ajouta qu’il aurait encore pourtant beaucoup à écrire.

Quand il quitta Gênes, il me donna un de ses ouvrages que j’ai gardé et que je transmettrai à mes enfants. »

Ainsi, je retrouvai la trace de notre immortel romancier à Gènes.« 

Balzac à Gênes est un texte tiré du livre « L’Italie des italiens » par Louise Colet, publié entre 1862 et 1864.

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Malice à Monaco
MONACO

Malice à Monaco

par JMS 25 janvier 2024

Malice à Monaco est un récit qui raconte comment François Grimaldi a repris le château.

 » A bout de la rampe qui permet d’accéder en haut du Rocher, on arrive sous un bâtiment voûté, où le chemin tourne à angle droit avant de déboucher sur la place du Palais, à Monaco.

Noël guerrier

C’est le fameux Mirador où se tenait le poste de garde. A sa suite, plusieurs salles s’ouvraient à la fois du côté du port et du côté de la ville. C’est dans ces salles, appelées les Cabanes, que se tenaient les troupes défendant l’entrée de la forteresse.

Ce poste de Mirador a joué un rôle important dans l’histoire monégasque. De sa possession dépendait le sort de la forteresse.

Ainsi, le 25 décembre 1306, les Grimaldi avaient été dépossédés de Monaco depuis six ans. Les Spinola s’étaient établis dans la forteresse.

François Grimaldi, justement surnommé Malizia, résolut de reprendre le bien de ses aïeux.

Moine armé

La veille de Noël de 1306, déguisé en moine du prieuré de Sainte Dévote, il s’avança hardiment vers le Mirador et passa au milieu des soldats de garde au moment où la cloche de l’église sonnait la messe de minuit.

Il se rendit chez ses partisans déjà prévenus, et pendant que la garnison sans méfiance était à l’église, ils fondirent à l’improviste sur le Mirador dont ils maîtrisèrent le poste, et ouvrirent les portes aux conjurés que le moine avait laissés dehors.

La ville envahie par eux, les postes occupés, les Spinola n’eurent que le temps de s’enfuir au port d’où une galère les transporta à Gênes.

Les Grimaldi rentrèrent, après ce fait d’armes, en 1306 en possession de leur seigneurie de Monaco. »

Malice à Monaco est un texte découvert dans le journal « La Semaine niçoise » du 29 juin 1902.

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Pasteur à Bordighera
ITALIE

Pasteur à Bordighera

par JMS 3 mars 2023

Pasteur à Bordighera reprend une lettre dans laquelle le célèbre scientifique raconte sa visite de la villa Garnier, édifiée par le non moins célèbre architecte.

« Borighera, le 7 décembre 1886.

Cher confrère et ami,

Je suis bien en retard pour répondre à votre très aimable lettre, mais tout n’est pas de ma faute.

Nous attendions un beau jour calme pour visiter votre villa. Croiriez-vous que dans votre cher Bordighera nous avons eu tonnerre, pluie torrentielle pendant une nuit et une journée, grêle, neige à couvrir toutes les montagnes voisines. Il a donc fallu remettre le plaisir que nous nous promettions.

VISITE DE LA VILLA GARNIER

Nous sommes allés chez vous en famille où nous avons reçu un aimable accueil du jardinier qui nous a fait d’abord les honneurs du jardin, véritable tour de force réalisé. Nous y avons tout admiré, le rosier tout en fleurs qui caresse le bas de la colonne des Tuileries, les orangers en espaliers, la tribu de vos palmiers, seuls à donner des fruits à Bordighera, au dire de votre jardinier. Rien ne manquait à l’éclat de ce jardin que le soleil.

RETOUR A LA VILLA GARNIER

Nous y retournerons un matin. Toute la maison nous a été ouverte. Après avoir rendu hommage à votre buste qui est superbe nous avons souri à Nino dont l’apparition est d’un charmant effet. Nous avons admiré Meissonier, Boulanger, Lenepveu et les fantaisies de Clairin jusqu’aux branches de compas qui vous portent.

Nous sommes revenus une troisième fois pour admirer la mer. Vous avez vraiment sur cette côte la place qui vous est due : vous dominez tout.

Merci encore, cher confrère, de votre gracieuse invitation. Nous prendrons souvent pour but de promenade ces belles hauteurs dont la tour comme celle de la Villa Bischoffsheim porteront longtemps dans ce délicieux pays Votre signature immortelle.

Bien à vous,

L. PASTEUR. »

Pasteur à Bordighera est un texte extrait du livre « Correspondance de Pasteur, 1840-1895 », édité entre 1940 et 1951.

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Dans le golfe de La Spezia
ITALIE

Dans le golfe de La Spezia

par JMS 20 février 2023

Dans le golfe de La Spezia décrit une longue promenade en bateau permettant d’apprécier toute la beauté du site.

 » La tournée du golfe, en barque à deux rameurs, se fait en 5 à 6 heures y compris les arrêts et s’avère plus instructive que les trajets en bateaux à vapeur.

Coups de rame à La Spezia

Un établissement de bains est au levant du port. C’est une vaste construction en bois, sur pilotis, ayant une centaine de cabines et des escaliers descendant à la mer avec un grand salon et un pavillon en saillie.

La plage, en pente faible, offre un sable fin. Il y a beaucoup de monde l’été. Les Italiens ne prolongent pas la saison estivale ; en 1875, dans la seconde quinzaine de septembre, il n’y avait que des étrangers.

Le bateau suit la côte orientale passant devant San Bartolomeo où est la fonderie des minéraux de la Sardaigne. Il entre dans un petit golfe terminé par la pointe de Lerici.

Entre Porto Venere et Lerici

Alors apparaissent les deux châteaux anciens et les villas dans les bois de chênes verts.

La plage de San Terenzo, tournée au sud et dont le sable est fin et sans vase, est plus attrayante que celle du port. On distingue aussi plusieurs établissements de bains.

A la pointe opposée est Porto Venere qu’une heure de mer sépare de San Terenzo, on  trouve un restaurant pour le déjeuner et une petite plage.

L’île de Palmaria est séparée de Porto Venere par un mince bras de mer. Couronnée de fortifications et flanquée d’une vieille tour que baignent les vagues, elle laisse voir de belles roches et une caverne préhistorique. De là vient ce beau calcaire noir à veines jaunes, marbre de Portoro qui se tire aussi de l’île de Tino.

Au final, La Spezia est un des meilleurs séjours d’hiver. »

Dans le golfe de La Spezia un article extrait du livre « Villes d’hiver et bains de mer de la Corniche franco-italienne » du docteur Auguste Labat, publié en 1898.

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La Marine de la Spezia
ITALIE

La Marine de la Spezia

par JMS 13 février 2023

La Marine de La Spezia est un récit qui décrit l’importance de ce port militaire pour l’Italie.

 » L’Arsenal, situé à l’ouest au pied de rochers calcaires abrupts, se visite avec une permission. A l’entrée la statue de Chiodo apparaît dans une belle pose.

Les cuirassés de l’escadre, la Sardaigna particulièrement, méritent aussi une visite. Le tour de la circonvallation permet d’embrasser, d’un coup d’œil d’ensemble, ia ville, l’arsenal, le port et la rade, et les anses multiples du golfe.

Plusieurs ports se succèdent dont un nouveau en construction.

Le golfe de La Spezia est une rade immense limitée par deux énormes digues naturelles ou les flottes réunies de l’Europe se trouveraient à l’aise. L’entrée, trop large au point de vue de la défense, est barrée par de gros blocs de pierre, de façon à ne laisser qu’un chenal.

Une cinquantaine de forts circonscrivent la rade. L’énorme pièce de canon dite Margherita n’est là que pour la montre. Un ancien fort date de Napoléon. »

La Marine de La Spezia est une relation tirée du livre « Villes d’hiver et bains de mer de la Corniche franco-italienne » du docteur Auguste Labat, publié en 1898.

Cet épisode trouve un prolongement avec « Dans le golfe de La Spezia« 

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Arrivée à La Spezia
ITALIE

Arrivée à La Spezia

par JMS 6 février 2023

Arrivée à La Spezia est un texte qui décrit la partie la plus orientale de la Riviera italienne.

 » Poursuivant vers La Spezia vous passez par Chiavari, Sestri Levante qui a un hospice marin et Levanto qui  offre un bain de mer fréquenté.

De Sestri, une jolie route de montagne conduit jusqu’à la Spezia par Mortarana, la chapelle San Roverano, la Borghaccia, la Foccia d’où la vue embrasse le golfe.

Sur le parcours, on traverse des bois de châtaigniers avant de rejoindre La Spezzia.

La Spezia est à la fois une grande ville de 30 à 40.000 âmes, un port militaire de premier ordre, une station d’hiver et un bain de mer.

Déjà célèbre au temps de Strabon, très appréciée par Napoléon qui y commença d’importants travaux, lesquels furent activement menés après 1860, elle a pris, depuis 1870, un développement énorme.

A l’arsenal, sont attachés 8.000 ouvriers dont les familles peuplent les villages de la côte et la cité ouvrière près de la gare.

Celle-ci est au nord de la ville et la rue qui en descend la parcourt dans sa longueur jusqu’au port.

La place Victor-Emmanuel et le jardin, planté de jeunes arbres, forment une agréable promenade sur un terrain gagné sur la mer.

Là sont le beau quartier des étrangers et des hôtels.

Plusieurs sont sous les arcades de la rue Chiodo, entre autres l’Italie fréquenté par les officiers et bon quoique modéré en prix ; la Croix de Malte, dont les murs rouges attirent l’œil, est une belle construction donnant sur la mer, à la clientèle anglaise. »

Arrivée à La Spezia est un texte issu du livre « Villes d’hiver et bains de mer de la Corniche franco-italienne » du docteur Auguste Labat, publié en 1898.

Cet épisode trouve une suite avec « La Marine de La Spezia« 

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Rapallo et Santa Margherita en Ligurie
ITALIE

Rapallo et Santa Margherita en Ligurie

par JMS 30 janvier 2023

Rapallo et Santa Margherita en Ligurie est un article qui détaille les charmes de ces deux villes d’hiver pour les touristes venus du nord de l’Europe.

 » Rapallo se présente d’abord. C’est une ville d’hiver et de bains de mer. Si son boulevard a un bon aspect, les rues sont étroites et mal tenues. On peut se loger à l’hôtel d’Europe ou dans des maisons garnies, mais il y a peu d’animation.

Santa Margherita est à 3 kilomètres de distance. La route qui se retourne sur elle-même y aboutit par une allée de chênes verts, située le long de la mer.

C’est un grand village à arcades et rues mal entretenues. L’aspect intérieur n’a rien de plaisant.

Le Grand hôtel, bien perché sur un mamelon, serait la meilleure résidence s’il n’était entièrement occupé par le prince de Prusse.

L’hôtel de Bellevue, voisin de la plage, est bordé par une route poussiéreuse ; il loge une centaine de clients. Les maisons garnies sont malheureusement défectueuses.

La plage, trop encombrée de matériaux divers, est plus caillouteuse que sableuse.

Les possibilités de promenades sont limitées et pour trouver l’ombre il faut monter vers la grande forêt où manquent les allées.

Cependant la nature a fait beaucoup pour cette baie, si bien abritée par la montagne, si bien entourée d’une épaisse forêt. L’industrie humaine a presque tout à créer.

Ces deux stations sont trop nouvelles pour avoir une histoire mais un riant avenir pourrait s’offrir à elles. »

Rapallo et Santa Margherita en Ligurie est un récit tiré du livre « Villes d’hiver et bains de mer de la Corniche franco-italienne » du docteur Auguste Labat, publié en 1898.

Cet épisode trouve une suite avec « Arrivée à La Spezia« 

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...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

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