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Se soigner à Nice
FRANCE

Se soigner à Nice

par JMS 11 décembre 2024

Se soigner à Nice est une histoire qui rappelle pourquoi des malades venaient chercher la guérison sur la Côte d’Azur.

 » Nice est une petite capitale, visitée tous les hivers par 15.000 étrangers, avec son Opéra Italien, son Théâtre Français, sa promenade fashionable pour voitures, cavaliers et piétons, son orchestre nombreux, et sa cohue de gens comme il faut, habillés dans la dernière mode.

La plupart des personnes venant du nord, qui s’y rassemblent, ne sont pas malades du tout.

Ce sont les malades guéris autrefois, de toutes les nationalités, pour lesquels le soleil du midi est devenu un besoin, une nécessité. Ils ont rompu les liens qui les unissaient à leur pays et ne peuvent plus se résigner à y passer l’hiver, dans les brumes et les frimas.

Un très grand nombre de ces étrangers sont des Anglais et des Américains, qui avec la tendance à se déplacer, à voyager, à parcourir le monde, qui caractérise la race anglo-saxonne, partout où elle se trouve, se sont abattus sur Nice.

Beaucoup d’entre eux, avant de s’y fixer l’hiver, ont habité tous les coins et les recoins de l’Europe.

Ils choisissent Nice à la fin pour leur séjour d’hiver, à cause de sa vie sociale à l’instar de Paris, et à cause aussi de sa proximité de Paris et de Londres, grâce aux chemins de fer et à la grande vitesse.

Il ne faut, en effet, que vingt-deux heures pour aller de Nice, vingt-trois de Menton à Paris d’ici à peu ce parcours sera encore abrégé.

Avec les coupés et fauteuils-lits, et avec les wagons-lits, la faculté de pouvoir prendre place dans une de ces voitures à Paris pour en descendre à Cannes, Nice ou Menton, rend le voyage si facile qu’il n’a rien d’effrayant même pour les malades. »

Se soigner à Nice est un texte extrait du livre « La Méditerranée, la rivière de Gênes et Menton » de James Henri Bennet, publié en 1880.

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Malades à Menton
FRANCE

Malades à Menton

par JMS 18 janvier 2024

Malades à Menton est un récit qui raconte comment on venait se soigner au bon air de la ville.

 » Une légion de malades de tout âge et de tout sexe vient chaque année se faire écorcher consciencieusement dans les hôtels et les villas qui bordent la plage.

De dix heures à quatre heures, les rachitiques, les fiévreux, les phthisiques se promènent, se traînent ou se font traîner au soleil le long de cette plage qui commence à droite, aux magnifiques pins d’Italie qui décorent le cap Martin, jusqu’aux rochers qui, vers la gauche, encadrent la ville et terminent la France montant la garde avec les bersagliers aux portes de l’Italie.

A vrai dire, ce tableau est douloureux ; toutes ces infirmités, venues de tous les pays et toussant dans toutes les langues, attristent péniblement le regard.

Les plus augustes bronchites et les plus nobles catarrhes se promènent en vain sur ces rives ; ils n’y amènent à leur suite ni entrain ni gaieté.

On éprouve en passant en revue cette série d’hôtels et de villas, l’impression analogue à celle que l’on ressent en visitant un gigantesque et élégant Hôtel-Dieu. »

Malades à Menton est un texte extrait du livre « La comédie de notre temps » de Bertall, publié en 1874-1876.

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Poitrinaires à Nice
FRANCE

Poitrinaires à Nice

par JMS 12 décembre 2023

Poitrinaires à Nice est une histoire qui rappelle que le bon climat de la Riviera a favorisé la venue de curistes.

 » En quittant Nice pour arriver en Provence, on traverse le torrent, et l’on continue par Sainte-Hélène, faubourg assez peuplé., et qui, se contournant sur son embouchure, offre beaucoup de belles maisons de campagne, ornées de leurs jardins, où les orangers et les citronniers se disputent le terrain.

Ce lieu est un des lieux de prédilection des poitrinaires, dont la précaire existence a besoin de principes oxygénés pour aviver les ressorts de leur vie défaillante.

Aussi est-il le rendez-vous des riches habitants des rives de la Tamise, souvent plus malheureux par l’excès de leur fortune que par le délabrement de leur santé.

La campagne du contour est agréablement boisée et très-gaie dans tous ses aspects.

A deux milles environ de la fin de ce faubourg s’offre le Var, fleuve impétueux à l’époque des grandes pluies, où à la fonte des neiges.

Son lit est très-large ; sur lui est jeté un pont en bois, dont il faut continuellement réparer les arches et leurs assises, qui souffrent beaucoup dans les grandes crues des eaux. »

Poitrinaires à Nice est un texte découvert dans le livre « Voyage historique, chorographique et philosophique dans les principales villes de l’Italie en 1811 et 1812, par Philippe Petit-Radel, publié en 1815.

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Visages pâles sur la promenade des Anglais
FRANCE

Visages pâles sur la promenade des Anglais

par JMS 20 septembre 2022

Visages pâles sur la promenade des Anglais est une histoire qui rappelle que le climat de Nice était jugé bénéfique à la guérison des poitrinaires.

« Sur le Chemin des Anglais, qui n’était encore qu’une piste, des jeunes gens aux cheveux bouclés saluaient d’un geste Byronien les mélancoliques amazones.

Elles cravachaient leurs alezans, afin de rentrer avant l’heure où l’ombre mortelle s’épand sur la ville.

Dans l’avidité passionnée de leurs regards, on lisait la conscience d’une fin prochaine.

Et l’année suivante elles reparaissaient plus pâles et les yeux plus brillants, allongées dans des landaus à demi fermés devant lesquels les cavaliers s’inclinaient très bas, comme des soldats épargnés rendent les honneurs au convoi de blessés qu’ils croisent sur leur route, au soir d’une bataille.

Puis on ne les voyait plus, on n’entendait plus parler d’elles, mais les cimetières du Château, de Cimiez et de Saint-Pierre d’Arène sont encore pleins de marbres sur lesquels, peu à peu, la rouille du temps efface des noms illustres. »

Visages pâles sur la promenade des Anglais est un récit extrait de la revue « L’Archer » de juillet 1934.

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Catherine Ségurane

...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

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