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Mort de Paganini à Nice
FRANCE

Mort de Paganini à Nice

par JMS 21 mars 2025

Mort de Paganini à Nice raconte les circonstances rocambolesques qui ont suivi le décès de l’illustre musicien.

A Nice, le 27 mai 1840, le musicien Paganini expirait à 5 heures du soir, à l’âge de 56 ans.

Ne croyant pas à sa mort prochaine, il avait, non pas refusé les sacrements, mais il les avait ajournés.

Le clergé refusa alors la cérémonie religieuse et l’inhumation en terre sainte.

Le comte de Cessole et le comte de Maistre, gouverneur de Nice vont plaider la cause du défunt auprès de l’évêque.

Le roi Charles-Albert lui-même écrivit confidentiellement à l’évêque l’engageant à éviter un scandale.

L’évêque résista.

On fit alors embaumer le corps. On le plaça sur une estrade, grotesquement habillé d’un bonnet de coton orné d’un ruban bleu très large, d’une énorme cravate blanche s’échappant d’un immense faux-col.

Et le public fut invité à venir contempler la dépouille mortelle de l’illustre musicien.

Il fallut cependant le mettre en bière. Mais pour ne point priver les visiteurs de la vue de son visage, une ouverture fut pratiquée dans le cercueil et on y ajusta une vitre.

Mais le clergé de Nice, indigné, obtint du gouvernement l’ordre d’expulser le cadavre qui bravait ainsi son arrêt.

Mort de Paganini à Nice est un récit tiré du livre Nice d’antan de Léon Sarty, édité en 1921.

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Séjour à Nice (5)
FRANCE

Séjour à Nice (5)

par JMS 8 novembre 2024

Séjour à Nice est un récit, en plusieurs épisodes, qui décrit les agréments de cette ville de la Méditerranée.

 » Il y a quatre choses qu’on ne peut guère oublier en parlant de Nice.

C’est là qu’est venu mourir le violoniste Paganini après avoir ému l’Europe entière par l’accent inimitable de son merveilleux archet.

C’est là qu’Alphonse Karr, après avoir longtemps cultivé sa revue Les guêpes, dont l’essaim bourdonnant et redouté a fait tant de cruelles piqûres, s’est mis à cultiver les fleurs.

Le touriste, en suivant le quai du Paillon, voit tout à coup une enseigne se dresser avec ces mots qui font sourire les Parisiens : Alphonse Karr, jardinier.

Si c’est une fantaisie, elle est lucrative. En tout cas, j’aime mieux le second commerce d’Alphonse Karr que le premier : il vaut mieux fournir aux abeilles leur miel qu’aux guêpes leur poison.

Le troisième souvenir de Nice qu’il est impossible d’omettre, c’est le Paillon lui-même.

Les Niçois lui ont construit un beau quai, sous prétexte que le Paillon est un fleuve, et ils se fâchent contre les voyageurs qui prennent ce lit sans eau, où les marchandes de fruits viennent étaler leurs tréteaux, pour une route, demandant pourquoi on s’est donné la peine de rejoindre par deux ponts les deux bords de ce ravin aride, qu’il faudrait arroser pour y faire pousser quelque chose.

Il faut convenir que pendant la plus grande partie de l’année le Paillon est un fleuve problématique ; sans doute il mérite le nom de fleuve en tant qu’il a une issue ouverte sur la mer ; il pourrait donc mêler ses flots à la Méditerranée, mais il ne profile ni de ce droit, ni de cette issue, par une raison très simple et très péremptoire, c’est que la plus grande partie de l’année, il n’a pas d’eau.

Cependant, ni les quais destinés à le contenir, ni les ponts qui traversent son lit ne sont des objets de luxe.

Le fleuve problématique devient, en effet, à la fonte des neiges, un torrent très-réel.

Quand la débâcle arrive, et que les eaux descendent en nappes brillantes du haut des montagnes, alors on peut prévoir d’une manière certaine que le Paillon va paraître.

Aussitôt un messager entre dans le lit du fleuve el exécute une fanfare ; c’est un avis donné aux marchands qui ont usurpé le domicile du fleuve absent de déguerpir au plus vite, parce que le Paillon, de retour des montagnes, va rentrer chez lui.

Il y rentre, en effet, et en maître. Il remplit en un instant de ses flots bouillonnants son lit un moment auparavant vide, précipite son cours torrentueux, qui souvent franchit les quais, et va déraciner au loin les orangers et les aloès qu’il entraîne vers la mer, où il se jette avec furie. »

Séjour à Nice (5) se poursuit avec l’épisode Séjour à Nice (6).

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Paganini à Nice
FRANCE

Paganini à Nice

par JMS 26 décembre 2023

Paganini à Nice est un article qui rappelle que le célèbre violoniste a séjourné dans la cité.

 » La ville de Nice a donné l’hospitalité à d’illustres compositeurs et virtuoses, notamment à Meyerbeer, Berlioz, Halévy, Paganini et Ernst.

Ces trois derniers sont morts dans notre ville.

L’illustre violoniste est décédé à Nice le 27 mai 1840, dans une maison de la rue de la Préfecture, qui appartenait au comte de Cessole, sur laquelle une plaque en marbre a été appliquée en commémoration de cet évènement.

Après avoir été exposé trois jours à Nice, le corps fut transporté au Lazaret de Villefranche où il resta jusqu’au 14 août 1844, c’est- à-dire pendant plus de quatre ans.

Alors seulement, il fut transporté dans la propriété de Parme que le virtuose avait achetée 500.000 francs.

Pendant son séjour à Nice, en 1840, Paganini donna au théâtre de l’Opéra, rue Saint-François de-Paule, trois concerts qui produisirent 18.100 francs, somme fabuleuse pour l’époque.

Le comte Palliari Léa, un artiste niçois chez lequel Paganini habita, dessina le portrait du grand virtuose dans le feu de l’exécution. »

Paganini à Nice est un texte extrait du journal « Nice artistique » du 18 novembre 1897.

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Pas de sépulture pour le musicien de Nice
FRANCEITALIE

Pas de sépulture pour le musicien de Nice

par JMS 10 mars 2023

Pas de sépulture pour le musicien de Nice est une histoire qui raconte les disputes autour du corps d’un célèbre violoniste italien.

 » Un des forts qu’on aperçoit de Nice à l’horizon du côté de Villefranche pour surveiller l’arrivée des pirates barbaresques a été depuis transformé en un pigeonnier, au toit pointu.

C’est là qu’en 1843, on transporta provisoirement le corps de Paganini, qui venait de mourir à Nice d’une maladie de poitrine.

Paganini avait laissé une somme importante pour ses funérailles, mais il n’avait pas désigné dans son testament, d’une manière précise, le lieu de sa sépulture.

L’évêque de Nice prétendait avoir le droit de rendre au grand artiste les derniers devoirs, attendu qu’il était mort dans le diocèse.

L’évêque de Gênes, de son côté, revendiquait ce privilège pour la ville où était né Paganini.

On plaida de part et d’autre, et, pendant la durée du procès, le corps resta exposé dans cette morgue isolée.

Enfin l’évêque de Gênes l’emporta : les restes mortels de Paganini furent embarqués en grande pompe, et l’illustre défunt put enfin reposer en terre sainte, dans sa ville natale. »

Pas de sépulture pour le musicien de Nice est une narration tirée du livre « Baigneuses et buveurs d’eau » de Charles Brainne, publié en 1860.

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...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

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