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Trafic d'esclaves à Toulon
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Trafic d’esclaves à Toulon

par JMS 17 mars 2023

Trafic d’esclaves à Toulon est un récit qui rappelle que le cité s’est livrée à cette activité lucrative pendant plusieurs siècles.

 » On ne saurait mettre en doute que Toulon n’ait été un centre actif de vente d’esclaves.

C’est un fait incontestable que l’esclavage pur, avec le droit exorbitant, dans une société chrétienne, de vendre et acheter des esclaves, de les laisser par testament en forme de succession ou de legs, a subsisté en Provence jusque vers la fin du XV° siècle.

Un marché d’esclaves à Toulon

Il est permis de supposer que les premiers esclaves furent les vaincus sarrasins du Fraxinet épargnés par l’épée de Guillaume Ier de Provence en 973, et que leur postérité forma longtemps le fond de la race soumise à la servitude.

Il est certain, d’autre part, que lorsque la Provence eut une marine de commerce, la population esclave s’accrut de tous les captifs faits dans des rencontres sur mer entre les corsaires provençaux et les corsaires des côtes d’Afrique, de Syrie, de Grèce et des îles de l’Archipel.

Avec le temps, le trafic des esclaves devint un commerce lucratif, et les navigateurs d’Arles, de Marseille, de Toulon et de Nice achetèrent sur les marchés du Levant des esclaves qu’ils revendaient ensuite avec un grand bénéfice en Provence.

Les femmes et les jeunes filles esclaves qui figurent dans nos actes notariés de vente avaient toutes ou presque toutes cette origine.

Hommes et femmes, qu’ils provinssent d’une prise, d’un rapt sur les côtes levantines ou d’un achat régulier, étaient donc versés dans nos villes maritimes et y devenaient l’objet de transactions suivies.

Le premier soin des traficants en touchant une terre chrétienne était de faire baptiser les esclaves qu’ils avaient à bord, aussi ne les trouve-t-on jamais désignés dans les actes de vente que sous les noms d’un saint ou d’une sainte.

Des ventes d’esclaves codifiées

La vente comportait certaines responsabilités pour le vendeur, et l’usage avait prévu des cas de nullité de la vente donnant même lieu à des indemnités pour l’acheteur.

Ainsi, entr’autres, lorsque l’esclave était atteint d’épilepsie, ou bien si, sa qualité d’esclave n’étant pas bien établie, il pouvait devenir plus tard sujet à des réclamations entraînant l’éviction.

En voici un exemple.

Le 30 mai 1326, Marquet Franquer, de Toulon, capitaine d’une galère appelée le Saint-Victor, vendit à Arnaud, de Marseille, deux esclaves d’origine grecque, dont l’un, âgé de trente ans, se nommait Pierre, et l’autre, âgé de vingt-quatre ans, se nommait Georges.

Le prix de vente fut fixé à quarante-cinq livres royales les deux.

Comme il aurait pu s’élever quelques doutes sur la question de savoir si Pierre et Georges étaient réellement esclaves et avaient été acquis « de bonne guerre sur les côtes de la Roumanie », Marquet Franquer, sous sa garantie pécuniaire et celle de trois témoins, s’engagea à restituer à Arnaud le prix soldé des deux esclaves et les dépenses faites pour eux, « en cas de péril d’éviction ou d’atteinte du mal caduc ».

Trafic d’esclaves à Toulon est un texte tiré du livre « Histoire de Toulon » de Gustave Lambert, publié en 1886.

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Domrémy à Mandelieu
FRANCE

Domrémy à Mandelieu

par JMS 26 juillet 2021

Domrémy à Mandelieu est un article sur une statue du sculpteur Bonardel dressée au milieu de ce qui n’était encore qu’un village.

« Mandelieu, petit village modeste et primitif n’offre rien de remarquable si ce n’est une statue de Jeanne d’Arc érigée sur un tertre.

Elle est érigée au milieu d’un grand espace vide qui paraît destiné à devenir la grand’place du pays, quand le pays aura des maisons.

L’héroïne d’Orléans, accusant des formes vigoureuses, presse sur sa poitrine un étendard fleurdelysé portant le mot « Patrie ».

Elle est due au ciseau du sculpteur Bonardel et à la libéralité d’un châtelain des environs.

On ne saisit pas au premier abord le lien qui peut rattacher la pucelle de Domrémy à Mandelieu, mais au second on s’incline devant le sentiment du donateur, assurément louable bien qu’obscur. »

Domrémy à Mandelieu est un article trouvé dans la Revue mensuelle du Touring-club de France de mai 1891.

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Privilèges des pêcheurs de Toulon
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Privilèges des pêcheurs de Toulon

par JMS 1 juillet 2021

Privilèges des pêcheurs de Toulon est une histoire qui raconte l’action qu’ils ont menée pour préserver leurs droits de pêcher dans la rade.

« Jusqu’au commencement du XVIIe siècle, les pêcheurs de Toulon avaient joui du droit de pêcher dans la rade où bon leur semblait.

Droits de pêche ancestraux

Plusieurs privilèges concédés et certains droits acquis leur faisaient considérer la rade comme, pour ainsi dire, leur propriété personnelle.

En 1603, l’exploitation de la pêche du thon et des autres poissons, faite par les pêcheurs toulonnais, reçut la plus grave des atteintes.

Le 20 décembre, Henri IV fit don à M. de Boyer, seigneur de Bandol, gentilhomme de la chambre du roi, « de toute la « pesche du thon, depuis le lieu de la Ciotat, le long de la côte, jusques à Antibes, pour la faire faire par qui bon luy semblera, sans que cette permission puisse nuire ni préjudicier aux pesches qui ont accoutumé d’être faites par ses sujets aux dites mers. »

M. de Bandol, au lieu de se conformer aux clauses formelles de l’acte de concession, c’est-à-dire de n’installer de madrague qu’aux endroits qui ne pourraient gêner la pêche ordinaire, en plaça une dans la rade des Vignettes, à l’entrée de la Petite Rade.

Bataille contre une madrague

Les Consuls de Toulon s’empressèrent de protester contre la création de cette madrague qui était un véritable obstacle pour les navires.

De leur côté, les pêcheurs de cette ville adressèrent les plus vives réclamations au sujet de ce même établissement qui, non seulement constituait un monopole à leur préjudice, mais encore était de nature à dépeupler la rade.

Un jugement, rendu en 1663 et faisant droit à la requête de la corporation des pêcheurs de Toulon, ordonna que la madrague serait placée au Pin de Consauve, près de la pointe de Sainte-Marguerite.

Ce jugement fut exécuté. »

Privilèges des pêcheurs de Toulon est une histoire extraite du livre sur Toulon de Laurent Mongin, édité en 1904.

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Le Saut des Français à Duranus
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Le Saut des Français à Duranus

par JMS 7 juin 2021

Le Saut des Français à Duranus raconte comment les Barbets se débarrassaient des soldats de la République dans le Comté de Nice.

« Les Barbets étaient des miliciens, levés dans le Comté de Nice en 1792 par le Roi de Sardaigne, qui furent licenciés en 1796, après le traité de Cherasco.

Ne pouvant rentrer dans leurs foyers occupés, ils tinrent la montagne, où ils firent une guérilla acharnée à l’armée française, et pour pourvoir à leurs besoins, ils vécurent sur le pays.

A ces soldats débandés étaient venus se joindre d’autres éléments moins recommandables, qui se livrèrent au pillage et à toutes sortes d’exactions.

Un point de la route de Nice à Saint-Martin-Vésubie, près de Duranus, à pic sur la Vésubie, est connu sous le nom de « Saut des Français ».

D’après la tradition, c’est de là que les Barbets précipitaient leurs prisonniers dans la rivière. »

Le Saut des Français à Duranus est un extrait du guide de P. Nicot de Villemain sur le Musée Masséna, édité vers 1935 par Société des Amis du Musée Masséna.

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Les pionniers du Carnaval de Nice
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Les pionniers du Carnaval de Nice

par JMS 30 avril 2021

Les pionniers du Carnaval de Nice est un nouvel épisode du feuilleton de Passion Riviera sur les Mystères du Carnaval de Nice. 

 » Le roi du Carnaval de Nice conquit sa royauté de haute lutte, grâce à la ferme clairvoyance d’un Comité des fêtes qui changea quelquefois de personnes, mais qui maintint énergiquement la tradition.

Les inventeurs du Carnaval de Nice

Le Carnaval de Nice doit aussi son succès à cette pléiade d’artistes et de constructeurs, comme Jarnach, le créateur incomparable de la royauté carnavalesque, Brémond, Eloi, Durante et Auda, Alexis Mossa, Edouard Roux, Fontana, Gerbin, l’architecte Eynaudi, le photographe Giletta qui ne dédaignait pas de concourir lui aussi à l’éclat de réjouissances qu’il reproduisît avec tant de bonheur durant de longues années.

Il faut aussi rappeler Jean Cuggia, entrepreneur, l’organisateur du char de la « Paix » en 1874 et surtout du char des Chauve-Souris ou li ratapignata qui firent couler tant d’encre et qui, en 1875, provoquèrent la chute du premier Comité des fêtes.

Les organisateurs du Carnaval de Nice

Il y a eu encore Matton, architecte, venu à Nice pour la construction de la Jetée-Promenade, l’architecte Grassi, Tiranty, Trophime Verany et S. M. Biasini, qui veillèrent avec tant de soins à la tenue artistique du Carnaval et à la décoration de la place Masséna, Charles Palmero, Pierre Spagnol, Sidro, Martini et Citterio, et d’autres encore dont les noms échappent et qui prirent une part non moins brillante aux fastes du Carnaval.

Enfin, il y a le prestigieux imagier G. A. Mossa, qui renouvelle chaque année le talent fantaisiste de Robida.

Toutefois, les organisateurs de la première heure méritent une mention spéciale.

Entrepreneurs, commerçants, industriels, artistes, s’unirent dans une louable ardeur pour assurer le succès de nos fêtes.

Les pionniers du Carnaval de Nice se prolonge avec l’épisode « Les sociétés du Carnaval de Nice » du feuilleton de Passion Riviera sur les Mystères du Carnaval de Nice.

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La politique au Carnaval de Nice
FRANCE

La politique au Carnaval de Nice

par JMS 23 avril 2021

La politique au Carnaval de Nice est un nouvel épisode du feuilleton de Passion Riviera sur les Mystères du Carnaval de Nice. 

 » Le roi du Carnaval de Nice emprunta bien quelquefois les traits d’une homme politique.

On se souvient encore du grand mannequin aux favoris allégoriques qui personnifia le Carnaval de 1879.

On ne sut jamais, lorsque le soir il prit feu, grâce au pétrole et à l’essence de térébenthine dont on l’enduisit copieusement, si les acclamations qui s’élevèrent autour du bûcher saluaient la gloire naissante de l’homme politique ou la fin tragique du polichinelle.

Le Comité ne vit peut-être pas tout de suite les dangers des allusions électorales sur le Corso et s’il les vit, il hésita à les bannir d’une manière générale comme l’indiquait le règlement municipal, puisque la Municipalité les tolérait elle-même, quand elles lui étaient favorables.

Pendant quelques années, ce fut un Carnaval électoral qui transporta sur le Corso les mœurs des lendemains de jour d’élection.

On avait jeté du riz dans les rues et même dans les magasins ; on en jeta sur le Corso, à grosses pelletées, par sacs entiers, avec une prodigalité qui réjouissait les pauvres gens, empressés à le ramasser avec la farine, les pois chiches et les mauvais haricots, dès les hostilités finies.

Mais le monarque de la folie s’éleva bien vite au-dessus des partis qu’il domina.

Il imposa graduellement le respect qu’on doit aux têtes couronnées. »

La politique au Carnaval de Nice se poursuit avec l’épisode « Les pionniers du Carnaval de Nice » du feuilleton de Passion Riviera sur les Mystères du Carnaval de Nice.

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Tournant pour le Carnaval de Nice
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Tournant pour le Carnaval de Nice

par JMS 16 avril 2021

Tournant pour le Carnaval de Nice est un nouvel épisode du feuilleton de Passion Riviera sur les Mystères du Carnaval de Nice. 

 » L’année 1873 marque le point de départ des fêtes carnavalesques qui sont devenues l’émerveillement de notre cité.

Elle marque la date d’origine de la dynastie actuelle des Rois des Carnavals niçois.

Les Rois du Carnaval de Nice

Certes, les premiers membres de cette famille royale n’eurent pas la majesté éblouissante des monarques de nos jours.

Ils étaient modestes au début, ne ceignaient pas encore leur front de cette couronne qui symbolisait le règne de la folie.

Ils exerçaient une autorité toute populaire et démocratique.

Ce n’est que quelques années plus tard qu’ils imposèrent leur fastueuse domination, parcourant le Corso en grande pompe, le sceptre à la main et recevant d’un sourire large et bon enfant les marques d’une admiration tapageuse et sans frein.

Les premiers monarques se bornèrent durant les deux premiers lustres à trôner simplement sur un grossier fauteuil, construit hâtivement sur le palier supérieur du double escalier qui, en face de la Préfecture, conduit sur les terrasses.

Un trône pour le Roi du Carnaval

Carnaval n’était, tout d’abord, qu’une carcasse, bonne tout au plus à flamber vite, un mannequin, modelé sans art, par les soins de feu Robaudi, entrepreneur des fêtes publiques, qui habitait à cette époque près de la rue Centrale, autrefois connue sous l’appellation pittoresque de la Rouaccia.

C’est lui qui était chargé à la fois de la décoration et de l’illumination du Corso qui se limitait au Cours Saleya et à la rue Saint-François de-Paule.

Il édifiait également des tribunes rudimentaires sur la place de la Préfecture où siégeait le Comité d’organisation, et sur la place de la Poissonnerie.

Le mannequin présidait ainsi du haut des terrasses au double défilé du dimanche et du Mardi-Gras, avec jovialité lorsque l’artisan réussissait à le faire sourire.

Tournant pour le Carnaval de Nice se poursuit avec l’épisode « La politique au Carnaval de Nice » du feuilleton de Passion Riviera sur les Mystères du Carnaval de Nice.

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Le Carnaval de Nice après la guerre
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Le Carnaval de Nice après la guerre

par JMS 9 avril 2021

Le Carnaval de Nice après la guerre est un nouvel épisode du feuilleton de Passion Riviera sur les Mystères du Carnaval de Nice. 

 » La guerre de 1870 interrompit toute réjouissance comme le Carnaval de Nice.

Ce n’est qu’en 1872, que quelques notables commerçants se cotisèrent pour le faire revivre.

Ils organisèrent un défilé dont la principale exhibition était une gondole traînée par des bœufs sur le Cours Saleya.

Le clou de la fête fut un mât de cocagne dressé devant la place de la Préfecture, ce qui contribua à donner aux réjouissances le caractère d’un festin de gros village.

Mais l’initiative était bonne tout de même.

Elle stimula les bonnes volontés pour l’année suivante et, en effet, 1873 peut être marquée d’une pierre blanche.

On y prit l’initiative heureuse de constituer un Comité des Fêtes dont Andriot Saëtone fut l’infatigable et clairvoyant animateur.

Avec lui, le Carnaval de Nice entre dans la période des succès.

Il bénéficie, dès ce moment, d’une organisation rénovatrice et féconde ; il ne tardera pas, grâce au concours de la Municipalité, à posséder son budget.

Il prend, en quelques années, un essor prodigieux qui en a fait, grâce au dévouement d’hommes avisés, une attraction mondiale.

L’œuvre éclairée de ces hommes qui donnèrent aux fêtes carnavalesques un éclat incomparable mérite d’être louée. »

Le Carnaval de Nice après la guerre se poursuit avec l’épisode « » du feuilleton de Passion Riviera sur les Mystères du Carnaval de Nice.

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Plâtre et Charbon sur le Carnaval de Nice
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Plâtre et Charbon sur le Carnaval de Nice

par JMS 19 mars 2021

Plâtre et Charbon sur le Carnaval de Nice est un nouvel épisode du feuilleton de Passion Riviera sur les Mystères du Carnaval de Nice. 

 » Le Carnaval poursuivit encore gaiement sa course en 1863.

Bals, concerts, représentations théâtrales, plurent sur Nice avec une sorte de fureur.

Farine sur le Carnaval de Nice

— Eh bien ! Avez-vous reçu beaucoup de farine ?

Voilà la question qu’on s’adressait le soir du Mardi-Gras.

Les bouquets, les confettis, avaient fait leur temps ; on en était au règne des haricots, des grains de maïs et de la farine, si toutefois on pouvait appeler farine cette affreuse poussière blanche, mélange de plâtras et de chaux que l’on prodiguait à pleins sacs sur la tête et les habits des passants.

Et encore si l’on en était quitte pour avoir les yeux abîmés et les vêtements salis, mais il y avait mieux : de charmants farceurs s’avisaient quelquefois, malgré les ordonnances de police, de lancer à la tête des gens des œufs remplis de noir de fumée, des gros sous et quelquefois même des pierres.

Cette année-là, de galants cavaliers n’oublièrent pas, dans leur plaisir, les principes d’une sage économie, distribuaient aux dames des cornets à bonbons remplis… de charbon, de cendre et autres choses malpropres.

C’était d’un raffiné et d’un spirituel dont rien n’approche ! Voilà les véritables ennemis du Carnaval !

En réalité, le Carnaval a été court cette année, mais il a été brillant et bruyant.

La fête des confetti a laissé loin derrière elle ce que nous avions vu de plus risqué.

Charbon sur le Carnaval de Nice

Le Cours et les rues adjacentes étaient littéralement couverts des tristes projectiles que vous savez comme de la farine, des haricots et du plâtre.

La colonie étrangère, dans ce qu’elle a de plus élevé, a pris une part active au combat, mais elle a eu le bon goût de ne lutter qu’avec des bouquets, des gâteaux et des papillotes.

Des plaisirs plus délicats ont marqué cette année le passage de Carnaval.

Dans les salons les plus élégants et les plus riches de l’aristocratie, comme dans les modestes demeures de la bourgeoisie, on a dansé, fait de la musique et joué la comédie et le vaudeville. »

Plâtre et charbon sur le Carnaval de Nice se prolonge avec l’épisode « Carnaval de Nice depuis la Terrasse Visconti » du feuilleton de Passion Riviera sur les Mystères du Carnaval de Nice.

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Succès phénoménal du Carnaval de Nice
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Succès phénoménal du Carnaval de Nice

par JMS 12 mars 2021

Succès phénoménal du Carnaval de Nice est un nouvel épisode du feuilleton de Passion Riviera sur les Mystères du Carnaval de Nice. 

 » Le Carnaval fut très animé durant l’année 1862.

Les bals et les concerts se succédèrent et rivalisèrent d’éclat et de somptuosité.

Brillantes fêtes mondaines

M. Favilli donna un très brillant concert dans la villa Gerebetzoff sur la colline de Cimiez.

Parmi les bals les plus beaux, on citait en première ligne celui de la Préfecture dans lequel les travestissements les plus riches et les plus variés ont fait dire à plus d’un invité qu’on pouvait se croire à un bal des Tuileries.

Le général Corréard donna une fête pleine de goût et d’entrain.

Enfin, quatre jeunes gentilshommes donnèrent, dans les salons de la villa Latour-Dupin, au pied de la colline de Carabacel, un bal travesti qui défraya longtemps les conversations de la société invitée et non invitée.

Pour être admis, il fallait justifier de sa noblesse.

Les domestiques portaient un costume historique et un magnifique souper commandé chez Chevet retint les invités à table jusqu’à 7 heures du matin.

Pendant deux semaines, les bals ont succédé aux bals ; les deux Cercles de la rue du Pont-Neuf et de la p!ace Masséna rivalisèrent de luxe et de dépenses.

Le baron de Rothschild à la villa Orestis et les officiers de la frégate russe en station à Villefranche donnèrent des fêtes princières.

Corso féérique du Carnaval de Nice

La promenade des masques et des voitures autour du Corso, qui était le dernier acte du Carnaval niçois et qui n’était pas le moins gai, fut contrariée, le premier jour, par un temps gris et froid…

Le Mardi-Gras était le grand jour de Carnaval. C’est la grande fête populaire dans la cité de lumière et de soleil. Le peuple niçois a fait de son mieux pour donner à la colonie étrangère une idée vraie de cette fête antique que la tradition fait remonter jusqu’aux Romains.

L’enterrement du Mardi-Gras par les pêcheurs de la Poissonnerie déguisés en Arabes et les farandoles exécutées au son du fifre et du tambour furent très goûtés par les nombreux étrangers qui venaient à Nice pour la première fois.

De leur côté, les plus grands personnages de la colonie étrangère se sont mis en frais pour animer la joie populaire.

La police eut le bon esprit de fermer les yeux sur bien des petites contraventions, passées à l’état de tradition, plus que séculaire.

En résumé, le Carnaval de 1862 fut à Nice plus brillant et plus profitable qu’il ne l’avait jamais été. »

Succès phénoménal du Carnaval de Nice se poursuit avec l’épisode «  Plâtre et charbon sur le Carnaval de Nice » du feuilleton de Passion Riviera sur les Mystères du Carnaval de Nice.

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