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De la République à Monaco
MONACO

De la République à Monaco

par JMS 19 août 2024

De la République à Monaco est un fait divers qui raconte une équipée guerrière par des Mentonnais.

 » En 1849, lorsque les Mentonnais firent leur révolution contre le Prince, une bande d’exaltés, vêtus et armés de façon hétéroclite, partit de Menton et se mit en marche vers Monaco.

Son but était de proclamer la République Monégasque au palais même du Prince.

L’ordre faisait défaut dans la colonne qui s’éparpilla et les premiers qui arrivèrent sur le plateau des Spélugues durent attendre les traînards.

Là, des harangues furent prononcées et la troupe se disposait à pousser plus avant.

Mais, lorsque l’on vit les monégasques couronner en foule les parapets des fortifications et mettre les canons eu batterie, la bande jugea prudent de rebrousser chemin vers Menton. »

De la République à Monaco est un texte tiré du journal « La Semaine niçoise » du 13 novembre 1902.

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La France perd Nice
FRANCE

La France perd Nice

par JMS 25 juillet 2024

La France perd Nice raconte les conséquences du traité de Paris après le départ de Napoléon pour l’île d’Elbe.

 » La France envahie, Napoléon est déchu par le Sénat le 3 avril 1814 et est exilé, par les Alliés, sur l’île d’Elbe.

Les vainqueurs discutent à Paris.

On laisse à la France une partie de la Savoie, mais le sort de Nice est encore en discussion.

Une influence personnelle fit pencher la balance en faveur de la maison de Savoie.

Le tsar de Russie Alexandre avait pour aide de camp un officier originaire de Nice, le comte Michaud, qui, après avoir fait partie de l’armée piémontaise jusqu’à l’armistice de Cherasco, était passé alors au service de la Russie, où il était devenu major général.

Il céda aux sollicitations de cet aide de camp de confiance, et, un traité fût signé à Paris le 30 mai 1814.

Et, le 12 juin 1814, un général piémontais, octogénaire et infirme, le commandeur Caquéron d’Osasque, vint, au nom du roi de Sardaigne, remplacer le préfet Dubouchage, qui emporta les sympathies de tous ses anciens administrés. »

La France perd Nice est un texte tiré de la « Revue contemporaine » du 1er janvier 1860.

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Les faillis de Villefranche
FRANCE

Les faillis de Villefranche

par JMS 24 avril 2024

Les faillis de Villefranche est une histoire qui rappelle un ancien droit qui permettait d’échapper à ses créanciers.

 » J’ai été déjà deux fois au port de Villefranche, séparé de Nice par une petite montagne au haut de laquelle est le fort Alban.

La forteresse qui défend l’entrée de ce port est bien en état, et le port, qui forme un cercle parfait environné presque partout de montagnes escarpées peut contenir une flotte entière.

A l’entrée du port, on voit du côté gauche une pyramide ou colonne qui fixait autrefois le lieu jusques auquel les navires de ceux qui avaient fait faillite pouvaient être pris.

Une fois entrés, on ne pouvait plus attaquer et un coup de canon tiré du côté de la colonne était pour le capitaine du port un acte de réclamation, lorsque le navire était poursuivi.

C’est pour cela que la petite ville qui est au fond de cette rade se nomme Villefranche.

Les grands abus qui s’étaient introduits au sujet des banqueroutiers firent que le roi de Sardaigne abolit ce privilège. »

Les faillis de Villefranche est tiré un texte du livre « Un prêtre émigré en Italie en 1793 » du vicomte de Richemont, publié en 1894.

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Pas de pont sur le Var
FRANCE

Pas de pont sur le Var

par JMS 25 mars 2024

Pas de pont sur le Var est un récit qui relate les arguments d’un voyageur écossais en faveur de la construction d’un tel ouvrage.

 » Le Var se jette dans la mer un peu au-dessous de Saint-Laurent, à quatre milles environ à l’Ouest de Nice.

De mémoire d’homme vivant, trois ponts ont été jetés sur le Var et autant ont été détruits, par suite de la jalousie réciproque des rois de France et de Sardaigne, cette rivière formant la limite de leurs Etats du côté de la Provence.

C’est cependant une considération qui ne devrait pas faire obstacle aux avantages qui dériveraient, pour les deux royaumes, d’une telle construction.

S’il y avait un pont sur le Var et une route de poste de Nice à Gênes, je suis persuadé que tous les étrangers qui franchissent les Alpes pour se rendre en Italie préfèreraient infiniment cette route, plus sûre, plus commode et plus agréable.

C’est ce que feraient aussi ceux qui louent des felouques à Marseille ou à Antibes et qui s’exposent ainsi aux dangers d’un traversée dans un bateau non ponté. »

Pas de pont sur le Var est un texte découvert dans le livre « Travels through France and Italy » par Tobie Smolett, publié à Londres en 1766.

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L'affaire de la Turbie
FRANCEMONACO

L’affaire de La Turbie

par JMS 26 septembre 2023

L’affaire de La Turbie est un récit qui relate comment les frontières de la Principauté de Monaco ont été fixées.

 » En 1760, les négociations menées entre le royaume de Sardaigne et la Principauté de Monaco afin de régler un litige territorial qui existait depuis le XIIIème siècle avec La Turbie aboutirent à la signature d’un traité.

Certes inférieur à ses prétentions, la Principauté obtenait à peu près ce qui constitue aujourd’hui le territoire de Monaco.

Mais à tout prendre, et si l’on songe aux demandes des Turbiasques selon lesquels les Monégasques n’avaient pas d’autre territoire que le Rocher, la solution de 1760 était plus qu’honorable.

En effet, le territoire ne comprenait pas moins de trois kilomètres de rivage, ce rivage tant convoité par les gens de La Turbie et qui leur était définitivement perdu.

Le bornage de 1828

La démarcation ne fut pratiquement pas modifiée lors du bornage réalisé en 1828.

Les commissaires nommés pour cette opération firent dresser une carte très précise et convinrent de l’utilité de l’installation de 54 bornes. Et pour donner plus de publicité de l’opération, ils invitèrent les autorités de chaque commune limitrophe à assister à la plantation des bornes.

Le procès-verbal fixe avec précision la dimension des bornes, dont certaines existent encore. Ainsi, par exemple, sur la Moyenne corniche, à l’entrée du chemin des Révoires, ou dans l’escalier qui relie l’avenue Bellevue à Monaco à l’avenue de la Villaine en France.

Ces bornes devaient avoir la forme d’un parallélépipède rectangle, une face indiquant le territoire du roi de Sardaigne par une croix grecque et le millésime 1828, gravé au-dessous ; la face opposée indiquant le territoire du prince par la lettre M en caractère romain.

Le bornage de 1828 ne fût pratiquement pas remanié par la suite.

Ne pas dépasser les bornes

Il y eut simplement quelques retouches.

On déplaça la borne n°1, en 1876, à la suite des travaux d’établissement de la route de Nice.

En 1894, on jugea également que les bornes B 20 et B 21 étaient trop espacées et une commission internationale franco-monégasque fut chargée d’intercaler dix bornes complémentaires.

Enfin, en 1965, un dernier bornage s’intéressa à deux bornes A et B à chaque extrémité du littoral de Monaco. »

L’affaire de La Turbie est une histoire qui s’inspire largement des travaux de M. A. Pirovano dans « L’intervention de Louis XIV ans l’affaire des limites entre Monaco et La Turbie », publiés en 1961.

La carte qui agrémente cet article provient du site du département des Alpes-Maritimes. Il convient de rappeler qu’en 1828, le territoire de Monaco comprenait aussi Roquebrune et Menton.

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Menton est une ville libre
FRANCEMONACO

Menton est une ville libre

par JMS 8 décembre 2022

Menton est une ville libre est un article qui raconte comment la ville s’est détachée de l’autorité du prince de Monaco.

« En 1848, sous l’influence de la révolution qui se propagea dans toute l’Europe comme un vaste incendie, Menton et Roquebrune se soulevèrent contre le Prince de Monaco.

Il y eut, ici, une réduction des évènements rencontrés dans les différentes capitales européennes :  constitution d’un gouvernement provisoire, d’une commission exécutive, etc.

Le gouvernement Sarde, par des émissaires secrets, entretint ce mouvement et fit occuper les deux villes.

Le Journal de Débats protesta contre ces agissements de la Sardaigne, et cette question fut posée aux conférences du traité de Paris en 1856.

Le baron de Hubner, plénipotentiaire de l’Autriche, contesta l’occupation irrégulière de Menton et de Roquebrune par la Sardaigne.

Le compte de Cavour répondit évasivement, et les représentants des puissances, dans le protocole du 8 avril 1856, reconnurent implicitement les droits du Prince de Monaco sur Menton et Roquebrune.

Cette reconnaissance solennelle fut une consolation pour le prince Florestan, qui mourut peu après, le 20 juin 1856. »

Menton est une ville libre reprend un récit tiré du journal « La semaine niçoise » du 1er janvier 1903, d’après un livre de Philippe Casimir.

Cet article se prolonge avec l’épisode « Menton devient française ».

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...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

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