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Tende

Amica Italia par Aragon
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Amica Italia par Aragon

par JMS 4 octobre 2022

Amica Italia par Aragon est un article dans lequel il légitime le bien-fondé du rattachement de Tende et de La Brigue à la France en 1947.

« On sait qu’au cours de la journée des Lettres du Congrès de la Pensée française au service de la paix, la nouvelle étant arrivée du refus de Toscanini de venir diriger un concert à Paris, accompagné d’un étrange communiqué de presse, les écrivains réunis salle Pleyel, ont voté la motion suivante :

« Le geste de Toscanini, appuyé du directeur de la Scala et des membres de la municipalité de Milan, qui, en dernière minute, a renoncé à venir diriger un concert à Paris parce que la conférence des Quatre a donné satisfaction à la France pour des rectifications de frontière, ne peut être accepté sans commentaires.

Toscanini contesté

Les écrivains de France, réunis en congrès le 29 juin, ont trop la mémoire de manifestations similaires du grand chef d’orchestre protestant contre le fascisme italien ou le maintien de la royauté en Italie pour ne pas prendre au sérieux une telle démonstration. Mais c’est en vain qu’on nous la présente comme le résultat d’une tristesse compréhensible et qu’on prétend qu’elle n’a aucun caractère nationaliste.

Qu’un directeur de théâtre et une municipalité aient cru devoir s’y associer témoigne qu’il s’agit là d’une attitude prise par une partie des Italiens.

Les écrivains français, se gardant cependant, de juger là-dessus le peuple italien dans son ensemble, qui a su en 1943 reprendre à nos côtés la lutte contre l’ennemi commun, ne peuvent pourtant pas oublier qu’il n’y a pas si longtemps en Italie ce n’était pas des rectifications de frontières qui étaient à grand bruit réclamées, mais Nice, mais la Savoie, mais la Corse, mais la Tunisie.

L’Italie a fait la guerre avec le fascisme, ses soldats ont tué, pillé, dévasté notre sol. Cela doit être payé, et pour l’avenir commun de la France et de l’Italie.

Tende et La Brigue, c’est un faible prix pour le crime de ceux qui, s’ils avaient été vainqueurs, nous auraient arraché Nice, la Savoie, la Corse, la Tunisie.

Toscanini ne fait pas avancer la cause italienne en employant les armes dont il a usé contre le fascisme mussolinien cette fois contre la démocratie française. »

Le congrès avait, à l’unanimité, approuvé cette motion.

Lutte contre le fascisme

Aragon terminait son article en indiquant que « c’est bien parce que nous savons qu’un « nouveau » fascisme est possible, que nous entendons que les crimes du fascisme « ancien » soient payés, et encore une fois, le prix de Tende et de La Brigue est un prix léger pour cela.»

Amica Italia par Aragon est un extrait du journal « Les Lettres françaises » paru le 12 juillet 1946.

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En autorail de Nice à Tende (5)
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En autorail de Nice à Tende (5)

par JMS 9 août 2022

Ce cinquième épisode d’En autorail de Nice à Tende (5) décrit le parcours suivi depuis la gare de Breil à celle de Tende sur la ligne de chemin de fer entre Nice et Coni.

 » On quitte la gare de Breil. A nouveau un viaduc : mais dans ce nouveau tronçon les ouvrages ont été reconstruits en béton précontraint.

Pourtant leur style moderne possède le plus souvent une grande élégance, tel le pont de Saorge qui enjambe la Roya à 60 mètres de hauteur et celui du Scarassoui, en courbe celui-ci, mais du même type, tout aussi léger à la vue et bien inséré dans le paysage.

Beauté de la ligne Nice-Coni

La gare de Fontan, dont le village présente un aspect encore niçois et provençal, dessert, à quelque distance de là, dans un site majestueux, le village de Saorge.

Mais bientôt le train s’engage dans des gorges sauvages avant de franchir le pont du Scarassoui et d’emprunter, sitôt après, un souterrain entrecoupé de passages à l’air libre.

On aperçoit là-haut, plus haut, l’endroit où le train débouchera après avoir accompli sous terre une boucle complète.

C’est un ouvrage du même type, mais encore plus parfait, formant une spirale parfaite qui permet ensuite de sortir du tunnel soixante mètres plus haut qu’on y était entré.

Gares désaffectées sur Nice-Coni

Des viaducs à la forme ancienne, reposant sur de massifs piliers de pierre, des passages en corniche, des aperçus sur la voie plus haut et plus bas, des vues sur des pittoresques villages juchés dans la montagne, la Roya dont les flots tumultueux coulent en contrebas et que franchit la voie à diverses reprises, des gares impressionnantes et disproportionnées, certaines désaffectées, mais fort heureusement conservées et converties en colonies de vacances, les arrêts afin que le convoi descendant vienne vous croiser, dans des  » gares  » devenues bien souvent des haltes sans aucun chef de gare ni employé, autant de motifs différents d’intérêt, de curiosité, de pittoresque et même d’amusement dans leur aspect parfois anachronique.

Et c’est ainsi que l’on s’élève à une altitude supérieure à 800 mètres et que l’on parvient à la gare de Tende où peut s’achever l’excursion ferroviaire. D’autres, plus  » aventureux  » ou qui simplement disposent de plus de temps pourront pousser, une heure plus loin, au delà de la frontière, jusqu’à Coni ou Cuneo en italien ou même jusqu’à Turin… »

Ce cinquième épisode d’En autorail de Nice à Tende (5) est extrait de « Sites et Monuments », bulletin de la Société pour la protection des paysages et de l’esthétique générale de la France, paru en avril 1981.

Vous pouvez lire le prochain épisode en cliquant ICI

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En autorail de Nice à Tende (4)
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En autorail de Nice à Tende (4)

par JMS 2 août 2022

Ce quatrième épisode d’En autorail de Nice à Tende (4) détaille le parcours suivi depuis la gare de Nice jusqu’à celle de Breil sur la ligne de chemin de fer entre Nice et Coni.

 » Pourquoi la S.N.C.F. ne songe-t-elle pas à une exploitation touristique de la ligne Nice-Coni ? Ne devrait-elle pas penser à cette importante clientèle potentielle ?

Car peu de trajets présentent autant de beautés, autant de pittoresque, peu de lignes rassemblent sur un parcours aussi limité autant d’ouvrages d’art ; ponts, viaducs, tunnels.

En voiture sur Nice-Coni

En gare de Nice l’autorail côtoie les grands rapides internationaux mais il les quitte pour prendre la direction du nord et s’engager hardiment vers la montagne.

Après avoir traversé l’agglomération niçoise, il va bientôt trouver sa voie unique et prendre sa vitesse de croisière pour gravir les pentes et emprunter les sinuosités du parcours.

Commençant sans tarder son ascension qui le portera bientôt à plus de 300 mètres d’altitude, il remonte la vallée du Paillon. On ne peut manquer d’avoir au passage, un regard admiratif vers le vieux village de Peillon, fièrement fiché sur son éperon rocheux.

Les viaducs franchissent les ravins parmi les pins, la ligne s’engage dans les gorges, disparaît dans les tunnels rencontre bientôt un paysage nettement montagnard, domine de façon assez impressionnante le torrent qui roule en contrebas.

Des dispositifs de protection permettent de signaler un éventuel éboulement, et de bloquer les signaux en cas de danger.

Ouvrages d’art sur Nice-Coni

Entre l’Escarène et Sospel, c’est un vallon verdoyant que parcourt la voie ferrée à moins que, entre temps, on ne se trouve plongé dans l’obscurité d’un souterrain qui permet de traverser une arête rocheuse – l’un d’entre eux, long de 5939 mètres étant le plus long exploité actuellement sur le territoire français.

Certains des ponts et viaducs ont été reconstruits sur leur dessin d’origine – l’un à arche transversale, un autre en courbe reposant sur sept arches d’une longueur totale de 140 mètres : les ponts de Caï franchissant la Bévéra et la Basséra, non loin de leur confluent.

Et voici qu’on aperçoit en contrebas, un viaduc surplombant l’autre, la ligne provenant de Vintimille qui vient faire sa jonction peu avant l’entrée dans la gare de Breil.

Entrée en gare de Breil

Breil et son vieux village dans un bassin verdoyant cerné par la montagne et arrosé par la Roya qui s’y élargit et s’y calme en un lac artificiel.

Breil et sa gare internationale, majestueuse et démesurée selon l’éthique mussolinienne.

Breil et son poste de contrôle centralisé qui permet de régler et surveiller le trafic entre cette gare et Coni ; tandis que de Nice à Breil, la signalisation reste bien vétuste… »

Ce quatrième épisode d’En autorail de Nice à Tende (4) est extrait de « Sites et Monuments », bulletin de la Société pour la protection des paysages et de l’esthétique générale de la France, paru en avril 1981.

Lire l’épisode suivant en cliquant ICI

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En autorail de Nice à Tende (3)
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En autorail de Nice à Tende (3)

par JMS 26 juillet 2022

Ce troisième épisode d’En autorail de Nice à Tende (3) raconte les destructions de la seconde guerre mondiale puis la renaissance de la ligne de chemin de fer Nice-Coni.

 » La deuxième guerre mondiale vint interrompre la liaison ferroviaire entre Nice et Coni. Ainsi, en 1940, puis en 1943 et 1944, les troupes françaises, italiennes et allemandes prirent chacune leur part à la destruction de nombreux ouvrages d’art.

En 1947, par référendum, les communes de Tende et de la Brigue proclamèrent leur rattachement à la France.

Longues discussions pour Nice-Coni

Des années de discussions, et des réunions multiples de diverses commissions furent encore nécessaires, durant lesquelles il fallut faire obstacle aux partisans de la transformation de la voie ferrée en voie routière.

Enfin, put être signée en 1970 une convention intergouvernementale : la reconstruction de la ligne serait effectuée, en territoire français, par la France ; quant au financement, il serait assuré pour l’essentiel par l’Italie.

Les études de réalisation purent alors commencer, mais les travaux de reconstruction proprement dits ne débutèrent qu’en 1976.

Et c’est le 6 octobre 1979 que put avoir lieu l’inauguration officielle de la remise en service de la ligne.

Ainsi donc, après une courte période d’activité entre 1928 et 1939, se trouvait enfin rétablie une voie de communication dont la conception remontait au mileu du XIXème siècle…

Avenir incertain pour Nice-Coni

Et, si les Italiens n’avaient manifesté pour cette ligne un tel intérêt, s’ils n’y participaient pas activement, n’y aurait-il pas lieu de craindre que la S.N.C.F. ne s’en soit désintéressée et ne l’ait désaffectée ?

Elle ne lui porte d’ailleurs qu’un intérêt limité, car la section méridionale de la ligne française, entre Breil et Nice, exigerait une importante modernisation d’équipement et notre société nationale ne semble pas prête à faire l’effort indispensable. »

Ce troisième épisode d’En autorail de Nice à Tende (3) est extrait de « Sites et Monuments », bulletin de la Société pour la protection des paysages et de l’esthétique générale de la France, paru en avril 1981.

Consulter l’épisode suivant en cliquant ICI

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Le bâtard de la Colle-sur-Loup
FRANCE

Le bâtard de la Colle-sur-Loup

par JMS 19 octobre 2021

Le bâtard de la Colle-sur-Loup est un récit qui rappelle la vie du premier propriétaire du pavillon de chasse du Gaudelet.


 » Dans le château de La Colle-sur-Loup, au premier étage, dans la salle principale, on peut voir sur la hotte de la cheminée les armoiries du premier propriétaire.

Armoiries de René de Savoie


Les supports sont deux léopards de sable, accroupis, lampassés de gueules.


L’écu, surmonté d’une couronne de comte, est écartelé au premier et au quatrième des armes de la maison de Savoie barrées ; au deuxième et troisième contre écartélé, 1 et 4 d’or à un aigle à deux têtes de sable au vol abaissé, 2 et 3 occupé d’azur et de gueules.


L’écu est orné du cordon de Saint-Michel dans sa forme primitive, c’est-à-dire avec les coquilles seulement, sans les nœuds tortillés, ce qui indique une époque antérieure à François 1er ou les premières années de son règne.


D’après ce qui précède, il semble facile de retrouver le nom du premier possesseur de ce petit manoir.


La barre de bâtardise sur les armes de Savoie, le style de la construction, la forme des aiguillettes du cordon de Saint-Michel, modifiée par François 1er, pour rappeler sa dévotion à saint François d’Assises, semblent indiquer que cette construction a été érigée par René de Savoie.


Le propriétaire actuel de cette intéressante construction, M. Marcelin Mouton, dit qu’elle date de l’an 1533 et qu’elle a été pillée par les Allemands en 1747.


L’observation que nous venons de faire, relativement au cordon de Saint-Michel, nous laisserait supposer qu’elle est plus ancienne.

Le Grand Bâtard de Savoie


Son premier propriétaire était donc René de Savoie, comte de Tende, de Sommerive et de Villars, fils naturel de Philippe II de Savoie. Il est également connu sous l’appellation « Le Grand Bâtard de Savoie ».


René mourut en 1525 des blessures qu’il avait reçues à la bataille de Pavie.


Il avait pour mère une dame piémontaise, fort belle, qui était une amie du roi.

En raison des intrigues de Marguerite d’Autriche, mariée avec son demi-frère Philibert II de Savoie, René fut obligé de quitter la Savoie et de se réfugier, en 1503, à la cour de France, près de sa sæur la duchesse d’Angoulême. Il y fut comblé d’honneurs.


Il était marié à Anne de Lascaris, comtesse de Vintimille.


Son fils, Claude de Savoie, né en 1507, mort en 1566, fut colonel des Suisses et gouverneur général de Provence.


Le style général de la construction et l’analyse des armoiries nous font supposer que malgré la date de 1533 assignée par le propriétaire actuel à la fondation du Gaudelet, ce rendez-vous de chasse a été réellement établi par René de Savoie pendant son exil en France. »


Le bâtard de la Colle-sur-Loup est un texte tiré du journal « Nice artistique » du 8 mars 1883.

Autre article sur le château de Monfort à La Colle-sur-Loup.

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Tende et La Brigue deviennent françaises
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Tende et La Brigue deviennent françaises

par JMS 3 mai 2021

Tende et la Brigue deviennent françaises raconte comment les habitants de ces communes ont votés en faveur de leur rattachement à la France.

« La consultation populaire qui a eu lieu hier dans les communes de Tende, La Brigue, Molliers, Pienne et Libri, rattachées à la France par le traité de paix avec l’Italie, a donné les résultats suivants :

Nombre d’électeurs 2.845.

Pour le rattachement à la France : 2.603

Contre 218 :

Soit une majorité de 91 % en faveur du rattachement.

Grande joie à Tende et à La Brigue

Des délégations spéciales seront nommées par décret dès aujourd’hui pour gérer les communes, en attendant que celles-ci élisent l’année prochaine leurs Conseils municipaux.

Les habitants ont un an pour opter en faveur de la nationalité italienne s’ils le désirent, sinon ils deviennent automatiquement et définitivement Français. ‘

Dès la proclamation des résultats la joie fut grande à Tende et à La Brigue.

Malgré le mauvais temps, on a dansé et chanté dans les rues.

Le préfet des Alpes-Maritimes a présidé hier soir à Tende un grand banquet.

Dans son discours, il a rendu hommage aux observateurs neutres qui ont assisté aux opérations.

Le président du Comité de rattachement a ensuite souligné que son comité, qui existe depuis 1860, aurait dû se nommer plutôt : « Comité d’attachement ».

Tous les orateurs ont insisté sur la liberté qui a présidé au vote aujourd’hui.

Fête nocturne à Tende et à La Brigue

La nuit a été bruyante, mais n’a été marquée par aucun incident notable. Tout au plus, signale-t-on une explosion d’un pétard qui, vers 4 heures du matin, a cassé les carreaux d’un épicier connu pour ses sympathies fascistes.

On peut se féliciter que, dans l’allégresse générale, les règlements de compte individuels n’aient pas été plus nombreux.

Aujourd’hui sont arrivés au village de La Brigue une centaine d’Italiens venant du hameau de Realdo.

Ce hameau, qui dépendait de La Brigue, est resté italien après la rectification de frontières, et les habitants, brandissant une pétition signée de 185 noms, venaient réclamer pour leur hameau le rattachement à la France. »

Tende et la Brigue deviennent françaises est un extrait du journal « Combat » du 14 octobre 1947.

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Avalanche mortelle à Tende
FRANCE

Avalanche mortelle à Tende

par JMS 28 octobre 2020

Avalanche mortelle à Tende révèle un court fragment de l’histoire de la Riviera et de ses habitants.

« Une dépêche de Rome annonce qu’une avalanche a enseveli, à Mesce, dans la commune de Tende, une baraque d’ouvriers.

Trois cents ouvriers ont été envoyés immédiatement sur les lieux, mais la quantité énorme de neige tombée rend les travaux très difficiles.

Quinze cadavres ont été déjà retirés. »

Extrait du journal « L’Écho » du 15 février 1915.

Avalanche mortelle à Tende espère vous donner l’envie de visiter cette ville et la vallée des Merveilles.

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...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

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