Passion Riviera
LE BLOG DES MEMOIRES DE LA RIVIERA
  • Accueil
  • FRANCE
  • ITALIE
  • MONACO
  • A propos
  • Contact
Etiquette:

ILoveMenton

La guitare de Menton
FRANCE

La guitare de Menton

par JMS 5 mai 2025

La guitare de Menton est un conte local traditionnel qui prône la vertu du travail.

 » Il y avait à Menton un jeune homme auquel il vint une forte envie de jouer de la guitare, mais il lui manquait ce qui lui était le plus nécessaire, il lui manquait l’instrument !

Comme il n’y avait point alors les moyens de communication qui existent de nos jours, il n’était pas facile d’en acheter une. Il fallait une occasion quelconque pour aller à Marciana, commune de l’ïle d’Elbe et lieu renommé pour la fabrication des guitares.

Un patron de navire se préparant à partir pour Marciana, notre jeune homme va le trouver, et, le prie de lui acheter une guitare ; le patron lui répond :

A la guitare, ne pense pas !  

Après deux ou trois mois, longs pour le jeune homme, le capitaine est de retour et fait la même réponse quand il lui est demandé s’il avait apporté la guitare :

A la guitare, ne pense pas !

Cette comédie se répète une seconde, puis une troisième fois et la réponse est toujours la même :

A la guitare; ne pense pas !

Un beau jour, ayant de l’argent dans sa poche, notre jeune homme tire sa bourse et donne au patron la somme nécessaire à l’achat d’une guitare.

Alors, lui frappant de la main sur l’épaule, le patron d’une voix rauque et forte lui dit :

A présent, je vois que tu veux en jouer ! « 

La guitare de Menton est un texte extrait du livre « Essai de grammaire du dialecte mentonnais » de James Bruyne Andrews, publié en 1875.

Cette histoire peut aussi vous plaire.

0 FacebookTwitterPinterestEmail
Inauguration de l'église russe de Menton
FRANCE

Inauguration de l’église russe de Menton

par JMS 4 mars 2025

Inauguration de l’église russe de Menton est une brève qui décrit l’imprtance de cet évènement pour la colonie russe.

 » Cette inauguration a été pleine de solennité.

Cette nouvelle église est fondée, à Menton, par la colonie russe sous le haut patronage de S. A. la Grande Duchesse de Mecklembourg.

Toute la haute société de Nice comme celle de Monaco et de Menton assistait à cette cérémonie.

Ont ainsi été remarqués Son Altesse le grand-duc de Leuchtemgerg, le préfet des Alpes-Maritimes, le Prince Galitzine, le consul général Batourine, le vice-consul Yourassoff, M. Gontcharoff, M. Laurenti, maire et plusieurs hauts fonctionnaires.

Maintenant, outre les églises et chapelles catholiques, Menton possède plusieurs temples et une église russe en ville et une chapelle russe au Château.

Ce qui prouve que décidément les étrangers ont choisi Menton pour y séjourner à perpétuité. »

Inauguration de l’église russe de Menton est un texte déniché dans le journal « Le Combattant’ du 15 décembre 1892.

Cette autre histoire peut aussi vous plaire.

0 FacebookTwitterPinterestEmail
Les terrasses de Menton
FRANCE

Les terrasses de Menton

par JMS 4 février 2025

Les terrasses de Menton est un article qui décrit comment ces restanques favorisent l’agriculture locale.

 » Presque toute la végétation cultivée de l’amphithéâtre de Menton, qu’ils s’agissent des citronniers, des oliviers ou des orangers, vient sur des terrasses superposées l’une l’autre, et creusées dans le flanc de la montagne.

Ces terrasses, qui montent à une grande élévation, jusqu’à 700 ou 800 mètres, sont le résultat de bien des siècles de travail.

Les montagnes s’élèvent trop rapidement de la mer pour que même l’olivier puisse venir à moins que le sol ne soit rassemblé et soutenu. Une terrasse est une marche d’escalier sur le côté de la montagne.

Les pierres que l’on enlève à la montagne forment le mur, tandis que le sol derrière le mur est formé des petites pierres ramassées, de la terre trouvée et de terre rapportée de n’importe où.

Ces terrasses coûtent beaucoup à construire, autant qu’une maison, tandis que le produit n’est que dans l’avenir.

Celui qui les construit donne travail et capital pour le bénéfice de ses enfants plutôt que pour le sien.

Une fois la terrasse faite, si le propriétaire plante des citronniers ou des orangers, il faut qu’il creuse et construise un grand réservoir, et qu’il puisse le remplir d’eau afin de pouvoir arroser ses arbres pendant les mois de sécheresse de l’été.

S’il plante des oliviers, ils viennent si lentement que vingt années s’écoulent avant qu’il n’en obtienne un produit, et celui-ci, même après ce laps de temps, est insignifiant.

Les pierres dont se compose en grande partie le sol nouveau doivent tomber en poussière sous l’influence de l’humidité de l’air et du temps, pour former le sol.

Si, en attendant le développement des jeunes arbres, il plante des légumes sur ces terrasses nouvelles, il faut ajouter du fumier pour qu’elles puissent produire, le peu de terre qu’il y a étant naturellement trop maigre.

Les montagnes, toutefois, sont scarifiées par ces terrasses qui s’élèvent en gradins successifs et dont l’ensemble constitue la richesse agricole du pays. »

Les terrasses de Menton est une histoire trouvée dans le livre « La Méditerranée, la rivière de Gênes et Menton » de James Henri Bennet, publié en 1880.

Cette histoire peut aussi vous intéresser.

0 FacebookTwitterPinterestEmail
Les réservoirs d'eau à Menton
FRANCE

Les réservoirs d’eau à Menton

par JMS 30 janvier 2025

Les réservoirs d’eau à Menton est une histoire qui rappelle que l’eau est précieuse en agriculture.

 » On a aussi construit beaucoup de nouveaux réservoirs d’eau à Menton, et leur construction est très coûteuse.

Les murs et les fondements doivent être très-épais, en maçonnerie faite avec du ciment hydraulique, et l’intérieur doit être cimenté à plusieurs reprises, car la pression de l’eau dans un grand réservoir est énorme.

Toutes les sources du pays sont divisées en été entre les propriétaires, par heure, chaque semaine.

Ainsi, on a une, deux ou plusieurs heures par semaine, avec lesquelles on remplit ces réservoirs.

Pour les usages agricoles, la terre sans eau a peu ou point de valeur.

Ceux qui ne possèdent pas « des heures d’eau » et qui ont à faire valoir des cultures nécessitant l’eau, font de grands réservoirs qu’ils remplissent avec les pluies du printemps.

Comme cette eau doit servir tout l’été, cela nécessite de très grands réservoirs. »

Les réservoirs d’eau à Menton est un texte issu du livre « La Méditerranée, la rivière de Gênes et Menton » de James Henri Bennet, publié en 1880.

Cette autre histoire peut également vous intéresser.

0 FacebookTwitterPinterestEmail
Le transport des citrons à Menton
FRANCE

Le transport des citrons à Menton

par JMS 22 janvier 2025

Le transport des citrons à Menton est un récit qui raconte comment ces fruits étaient apportés depuis le verger jusqu’à la ville.

 » Les citrons sont vendus à tant le mille, selon le cours, à des marchands de citrons de Menton, qui les emballent dans des caisses et les exportent.

Au mois de février et de mars, la ville et la campagne s’animent sous l’influence des opérations que nécessitent ces récoltes.

Des bandes de jeunes femmes et de jeunes filles descendent tous les jours de la montagne avec de grands paniers de citrons sur la tête. Elles portent un poids de 60 kilos ou plus, avec une aisance parfaite.

Le plus souvent elles vont pieds nus, ce qui leur permet de se cramponner mieux aux sentiers rocailleux qu’elles parcourent ; elles font un effet très-pittoresque.

Ce ne sont que les jeunes femmes les plus fortes et les plus saines, qui peuvent accepter ce dur métier.

Elles font un trajet de plusieurs kilomètres, aller et retour, de la montagne à la ville de Menton, plusieurs fois par jour, pour à peu près trente sous. »

Le transport des citrons à Menton est un texte découvert dans le livre « La Méditerranée, la rivière de Gênes et Menton, comme climats d’hiver et de printemps » par Jacques-Henri Bennet, publié en 1880.

Cette histoire peut aussi vous plaire.

0 FacebookTwitterPinterestEmail
Les moustiques à Menton
FRANCE

Les moustiques à Menton

par JMS 17 janvier 2025

Les moustiques à Menton est une histoire qui raconte comment s’en protéger.

 » Un des charmes du climat de Menton c’est que malgré la chaleur radieuse des jours il y a au grand air une immunité presque complète des insectes venimeux, tels que pucerons et moustiques, dès les premières nuits froides de décembre.

Jusqu’aux premières nuits fraîches de novembre ou de décembre les moustiques sont très incommodes, sur tout le littoral.

Pour les nouveaux arrivés même, ils sont une souffrance, à moins qu’ils ne couchent dans des lits pourvus de moustiquaires bien faites.

Ces moustiquaires doivent être en tulle, et sans ouverture. Comme dans les pays chauds il faut en chasser les moustiques avant de se mettre au lit.

Malheureusement, dans la plupart des maisons et hôtels, les moustiquaires sont faites en dépit du bon sens, en mousseline plus ou moins imperméable à l’air, et ouverts sur le devant.

On ne peut guère les fermer hermétiquement et si on y parvient on étouffe faute d’air.

Cela vaut la peine, dans ce cas, de faire faire en arrivant une vraie moustiquaire en tulle, bien confectionné ; faute de ce soin les nuits sont un supplice jusqu’à ce qu’on soit bien inoculé du virus des moustiques, ce qui a lieu au bout d’un certain temps.

Quand on en est arrivé là, les moustiques piquent bien mais ne font plus d’ampoules et causent peu de souffrance.

C’est l’état physiologique des indigènes du pays et de ceux qui y viennent chaque année.

Une fois disparus, les moustiques ne reviennent qu’avec l’été. »

Les moustiques à Menton est un texte issu du livre « La Méditerranée, la rivière de Gênes et Menton » de James Henri Bennet, publié en 1880.

Cette autre histoire peut aussi vous captiver.

0 FacebookTwitterPinterestEmail
Repos à Menton
FRANCE

Repos à Menton

par JMS 9 janvier 2025

Repos à Menton est un texte qui raconte l’arrivée dans cette ville de la Riviera d’une famille venue oublier les bombes du siège de la capitale.

 » Depuis quelques années, on n’arrive plus à Menton que par le chemin de fer.

C’est un crime de lèse-nature dont je voudrais épargner les remords à un certain nombre d’honnêtes gens.

Sans doute le chemin de fer a d’immenses avantages sur la route de terre, et quelle route ! la Corniche, la merveille de la France et de l’Italie.

Certes, en remplaçant les heures par des minutes, le train épargne surtout de douloureuses fatigues aux malades.

Mais, avant d’atteindre Menton, il passe sous le promontoire du cap Martin dans un trop long tunnel, puis il serpente jusqu’à la gare de Menton à travers des groupes de maisons et de jardins qui interceptent complétement la vue.

Je ne suis cependant pas arrivé à Menton comme on doit y arriver, à pied ou en voiture découverte, par la route de la Corniche.

C’était le 8 mars 1871.

Nous venions, mon ami Charles et son épouse Louis, ma femme, mon fils et moi, nous reposer quelques semaines, au bord de la Méditerranée, des fatigues, des privations et des émotions du siège de Paris.

A cette époque, tous les services étaient encore désorganisés par les transports de troupes.

Nous prîmes donc forcément le chemin de fer et encore notre voyage dura-t-il quatre jours entiers !

Il faisait nuit quand nous arrivâmes à Menton. Le temps était couvert ; pas même une étoile pour nous guider. En outre, il avait plu la veille et une partie de la matinée ; de larges flaques d’eau recouvraient çà et là la route détrempée.

Notre hôte, M. Viale, que je proclamerais le plus aimable des Mentonnais, s’il n’était né près de Diano-Marino, dans la Rivière de Gênes, nous attendait à la gare avec un omnibus tiré par des chevaux.

Les bagages chargés, nous montâmes dans une caisse longue, basse, étroite, percée d’un trop petit nombre d’ouvertures. La voiture roula longtemps.

Nous aperçûmes, durant la première partie du trajet, beaucoup de fenêtres ou de boutiques brillamment éclairées ; puis, à un brusque détour, d’épaisses ténèbres nous enveloppèrent.

A notre droite, la mer se brisait sur des blocs de rochers à une assez grande profondeur.

Enfin l’omnibus s’arrêta en pleine campagne.

Nous étions à la porte de notre habitation future, la charmante villa Santa Maria. Notre hôte ne nous quitta qu’après nous avoir installés, avec une complaisance vraiment touchante, dans nos deux appartements contigus.

Quand l’omnibus se fut éloigné, j’ouvris la fenêtre du salon commun. Je ne vis absolument rien que la nuit ; je n’entendis que les mugissements de la mer qui roulait avec fureur les galets de la plage, à quelques mètres de la villa. »

Repos à Menton est un texte d’Adolphe Joanne extrait du livre « Le Tour du monde », publié en janvier 1874.

Cette autre histoire peut aussi vous plaire.

0 FacebookTwitterPinterestEmail
Les ramasseuses d'olives de Menton
FRANCE

Les ramasseuses d’olives de Menton

par JMS 30 décembre 2024

Les ramasseuses d’olives de Menton est une histoire qui raconte comment ces fruits sont récoltés.

 » Ramasser les olives sous les arbres est une occupation pour les vieilles femmes, les malades et les jeunes filles de Menton.

Elles gagnent à peu près vingt sous par jour, et leur travail contraste d’une manière frappante avec celui des jeunes femmes vigoureuses, florissantes de santé, qui rapportent les citrons et les oranges de la montagne.

Beaucoup d’entre elles, sans doute, commencent comme ces dernières, jeunes, fortes, rieuses, pour finir en ramassant des olives, une fois que la jeunesse et la force sont passées.

Ces pauvres ramasseuses d’olives, à peine vêtues de minces robes de coton, gagnent souvent des rhumatismes à se pencher toute la journée sur la terre humide, après les pluies d’hiver.

Tel est trop souvent le contraste entre la jeunesse et la vieillesse dans les classes laborieuses de tous les pays. »

Les ramasseuses d’olives de Menton est un texte issu du livre « La Méditerranée, la rivière de Gênes et Menton » de James Henri Bennet, publié en 1880.

Cette nouvelle histoire peut aussi vous intéresser.

0 FacebookTwitterPinterestEmail
Nuit de Noël à Menton
FRANCE

Nuit de Noël à Menton

par JMS 24 décembre 2024

Nuit de Noël à Menton est un récit qui restitue l’ambiance si chaleureuse de ce moment.

 » Dans la Vieille Ville de Menton, l’ouvrier et le paysan se préparent à s’asseoir au banquet de famille.

Sur la table de bois blanc, la ménagère a étendu une nappe bien blanche.

Au centre de la table, elle a fièrement posé une superbe fougasse. Autour sont symétriquement rangées d’énormes assiettes de noix et de figues soigneusement conservées pour la Noël.

Puis, du raisin doré, qu’on avait pendu dans la chambre et que l’on conservait aussi pour la fête.

Du côté de la cuisine, il vous arrive une bonne odeur de lapin sauté et de fricassée de poulet.

Toutes ces bonnes choses seront arrosées avec un bon petit vin du pays qu’on a fabriqué soi-même à sa campagne.

Les gamins et les gamines rôdent autour de la table de Noël, tracassent la maman, et jettent des regards affamés du côté des fourneaux.

Tout à l’heure mes chérubins! Il  faut que toute la famille soit réunie ! « 

Nuit de Noël à Menton est un texte trouvé dans le journal « Le Combattant » du 25 décembre 1894.

Cette nouvelle histoire peut aussi vous plaire.

0 FacebookTwitterPinterestEmail
Les moulins de Menton
FRANCE

Les moulins de Menton

par JMS 23 décembre 2024

Les moulins de Menton est une histoire qui raconte comment était fabriqué l’huile d’olives.

 » Une fois que les olives ont été cueillies, on les transporte au moulin où elles sont écrasées sous la meule, après quoi l’huile est extraite.

Les moulins sont toujours des bâtiments pittoresques, situés dans des ravins, afin de pouvoir utiliser l’eau des torrents.

Les propriétaires de ces moulins ont le monopole des torrents pendant l’hiver, par prescription immémoriale.

Dans quelques-uns des moulins, toujours curieux à visiter, on ne se sert que de la puissance de l’eau dans d’autres on ajoute la force d’un cheval. Jusqu’à présent on n’a pas employé la force de la vapeur.

Les olives sont écrasées par des cylindres en pierre et la pulpe est mise dans des paniers cylindriques, que l’on sature d’eau chaude et que l’on soumet à une grande pression.

L’eau exprimée entraîne avec elle l’huile d’olive qui coule dans des réservoirs, où on l’écume.

Cette eau mère, une fois qu’elle a servi, se repose dans de grands réservoirs extérieurs, où elle laisse un marc abondant, qui est employé au chauffage.

En dernier lieu, on la lâche dans le torrent, dont l’eau en hiver en est souvent colorée. »

Les moulins de Menton est un texte découvert dans le livre « La Méditerranée, la rivière de Gênes et Menton » de James Henri Bennet, publié en 1880.

Cette nouvelle histoire peut aussi vous plaire.

0 FacebookTwitterPinterestEmail
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4

NOS ILLUSTRES

NOS ILLUSTRES

Catherine Ségurane

...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

TOUJOURS EN CONTACT

Facebook Twitter Instagram Email

Articles les plus lus

  • 1

    Rachel died in Le Cannet

  • 2

    Napoléon au Cannet-des-Maures

  • 3

    Les moines de Saint-Honorat

  • 4

    Raids barbaresques sur la Riviera

  • 5

    Bonaparte sort de la prison de Nice

Catégories

  • FRANCE (1 312)
  • ITALIE (123)
  • MONACO (350)
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • Email

Passion Riviera - Le blog des mémoires de la Riviera


Retour en haut de la page
Passion Riviera
  • Accueil
  • FRANCE
  • ITALIE
  • MONACO
  • A propos
  • Contact
Ce blog utilise des cookies pour améliorer votre expérience. En continuant de naviguer sur ce blog, vous acceptez l'utilisation de ces cookies.