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Plâtre sur Nice
FRANCE

Plâtre sur Nice

par JMS 13 octobre 2025

Plâtre sur Nice est une histoire qui rappelle que les confettis étaient remplis de cette matière pendant le Carnaval.

 » Lors du Carnaval de Nice, le mercredi des Cendres pourrait s’appeler le mercredi du Plâtre !

Dans les rues, sur les quais, sur les boulevards où a eu lieu la bataille de confetti, c’est en effet un amoncellement de poussière de plâtre, que le vent soulève en tourbillons, une couche neigeuse que la moindre pluie ou le plus petit jet d’arrosage transforme en une boue grasse et tenace.

Pendant huit jours, on nettoie les devantures des magasins, on époussette les vitrines, on brosse les habits, on secoue les rideaux. « 

Plâtre sur Nice est un texte découvert dans le journal « Paris instantané  » du 1er février 1891.

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Une journée au Carnaval de Nice
FRANCE

Une journée au Carnaval de Nice

par JMS 14 juillet 2025

Une journée au Carnaval de Nice est une histoire qui raconte la folie qui s’empare de toute la ville pendant cette période de fête.

 » Hier, j’ai pu prendre part à tout ce qui a marqué ici les folichonneries carnavalesques.

D’abord, un déjeuner dansant chez une grande dame russe, dont la maison est au milieu d’un des plus beaux jardins de Nice.

De là, on s’est rendu au Corso où la bataille des confetti avait déjà commencé.

J’étais avec la Grande-Duchesse Stéphanie, la Princesse Marie et Fanny.

Après avoir fait un tour en calèche, nous sommes allés nous placer sur une terrasse réservée, d’où nous avons grêlé, sur les passants, des dragées.

On nous en jetait aussi, de bas en haut, et les plus élégants, au lieu de dragées, jetaient de petits bouquets de violettes et de roses.

Pour jeter les dragées, on a des espèces de cuillères, avec lesquelles on lance très loin.

Les femmes tiennent, devant leurs yeux, des masques en fil de fer, car ces dragées, lancées avec force, ne laissent pas de faire très mal, quand elles atteignent la peau.

Ce qui vraiment est singulier, mais réel, c’est l’espèce de rage qui gagne les plus calmes on finit par en perdre la tête.

Le beau monde est le plus acharné, le peuple ne songe guère qu’à ramasser les dragées.

La musique militaire jouait au bout du Cours. Le temps était superbe, aussi est-on resté jusqu’à la nuit close à l’air, sans avoir froid.

A huit heures et demie, bal chez d’autres étrangers, incomparablement le plus joli, le mieux arrangé et le plus gai de tous ceux qui ont été donnés ici. »

Une journée au Carnaval de Nice est un texte extrait des chroniques de Dorothée de Courlande, duchesse de Dino, daté du 9 février 1842.

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C'est quoi le Carnaval de Nice ?
FRANCE

C’est quoi le Carnaval de Nice ?

par JMS 10 février 2025

C’est quoi le Carnaval de Nice ? est un article qui donne une définition bien gratinée de cette fête du début de l’année.

 » Epoque joyeuse de l’année pendant laquelle les vieilles dames mettent des masques ténébreux et les jeunes femmes des culottes collantes.

Le sexe fort passe son temps à jeter des fleurs ou des pelites rondelles de papier sur le sexe faible. Et le sexe faible passe ses journées et ses nuits à riposter avec les mêmes armes…

Les corps à corps ne sont pas interdits !

Il y a de grands corsos carnavalesques pendant lesquels on trimballe un misérable monstre en carton-pâte qui s’appelle S. M. Carnaval et on voit défiler des chars comme le Char de la Joconde, le char des Belles-Mères, le char du Soleil , le char du Bouillon Kub, etc., etc…

Il y a aussi les redoutes, les veglioni, les bals où toutes les femmes portent le même costume et de la même couleur, ce qui autorise toutes les confusions…

Il y a encore la Journée des confettis de plâtre, réservée aux indigènes de Nice et des environs…

Et tout cela, sous la protection d’un fort détachement d’hétaïres montmartroises qui assure la défense de Nice et du littoral de janvier à avril. »

C’est quoi le Carnaval de Nice ? est un texte satirique découvert dans le journal « La Vie parisienne » du 7 février 1914.

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Le Carnaval de Nice est bien vivant (2)
FRANCE

Le Carnaval de Nice est bien vivant (2)

par JMS 8 octobre 2024

Le Carnaval de Nice est bien vivant (2) reprend le contenu d’une lettre adressée par une Parisienne Jeanne de Soisy à une amie de province.

 » Les batailles de fleurs ne sont que le prélude des réjouissances carnavalesques.

On réserve, pour les jours gras, la bataille des confetti, moins poétique, mais follement gaie, les cortèges, les cavalcades, puis dans les jardins, on se livre au jeu des moccoletti, qui est une fantaisie très amusante et très pittoresque.

Ce jeu consiste à porter à la main une petite bougie allumée et à tâcher de la défendre tout en essayant do souffler la bougie du voisin ou de la voisine.

Cela donne lieu à une course de feux follets, au milieu de laquelle on se poursuit, on s’évite, on se heurte en poussant des cris de joie à chaque bougie éteinte, et tout ce brouhaha au son des orchestres en plein vent qui font danser le peuple.

Ces danses durent d’ailleurs toute la journée du dimanche et du mardi gras, et ne s’interrompent même pas pendant la bataille des confetti, qui est, comme les batailles de fleurs, un divertissement mondain.

Il faut, pour y prendre part, avoir soin de revêtir un domino et se couvrir le visage d’un masque, sans quoi, il serait impossible d’affronter cette lutte, qui malgré sa courtoisie est des plus violentes.

Elle se fait à pied et en voiture.

La fête commence par un défilé de chars remplis de personnages costumés d’une manière pittoresque ; les uns représentent des princes et des princesses de féeries ; les autres, des bergers et des bergères de l’antiquité ; d’autres encore figurent l’Olympe et tous les dieux de la fable ; ceux-ci sont en polichinelles, ceux-là sont en singes, d’autres en guerriers ; la diversité est infinie, comme l’imagination des méridionaux ; chaque char porte un orchestre et un corps de ballet.

Des voitures particulières, fort joliment décorées, suivent ces chars, et sont occupées par des personnes déguisées également.

Les combattants se lancent des confetti et en jettent sur les passants au moyen de frondes et de pelles creuses qui les envoient aux plus grandes distances.

Ces frondes permettent de viser au loin et d’atteindre l’adversaire soit qu’il se trouve à une fenêtre, sur un balcon, dans les tribunes ou dans les voitures.

Elles se composent d’un godet creux en fer-blanc, attaché à un jonc flexible ; en faisant ployer le jonc, on obtient une force de projection considérable.

Tu sais que les confetti sont des bonbons de plâtre, qui s’écrasent, s’ils sont frais, et font balle, s’ils sont vieux.

Si les piétons reçoivent de véritables cascades de plâtre, ils soutiennent la lutte et ripostent avec la même ardeur.

Cette pluie de plâtre ne vaut pas la pluie de fleurs des premières batailles. I

l y a pourtant un moyen de faire cesser les hostilités et de demander grâce : c’est de lancer un bouquet à son adversaire ; ce bouquet est le drapeau blanc du guerrier qui, en s’avouant vaincu, demande les honneurs de la guerre.

Devant cette capitulation fleurie, le combat cesse, et la paix est conclue. »

Le Carnaval de Nice est bien vivant (2) se poursuit dans un second épisode, intitulé « Le Carnaval de Nice est bien vivant (3) ».

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Le Carnaval de Nice est bien vivant (1)
FRANCE

Le Carnaval de Nice est bien vivant (1)

par JMS 7 octobre 2024

Le Carnaval de Nice est bien vivant (1) reprend le contenu d’une lettre adressée par une Parisienne Jeanne de Soisy à une amie de province.

 » Ma chère Yvonnette, à ceux qui prétendent que le carnaval disparaît, je conseillerai de venir à Nice pour se convaincre du contraire.

Nice est le grand centre du carnaval, sur la côte méditerranéenne ; curieux d’assister à ces fêtes célèbres, nous y sommes venus passer la semaine des jours gras, sans pour cela dédaigner les fêtes plus intimes, mais aussi charmantes, de notre Menton.

Le carnaval méridional se compose essentiellement de deux batailles : la bataille de fleurs et la bataille des confetti.

On s’arrange de façon à ce qu’elles alternent à Menton et à Nice, afin que les étrangers puissent assister à l’ensemble des fêtes.

Nous avons ainsi admiré, d’abord à Menton, les décorations charmantes des voitures mentonnaises, toutes fleuries de roses, de violettes, de camélias, d’anémones, etc., etc.

Sur la plage ensoleillée, c’était charmant de voir défiler ces deux rangées de voitures l’une en face de l’autre, marchant en sens inverse et se lançant à la volée une quantité innombrable de bouquets.

Dans ces chars tout enguirlandés, dont les roues, les harnais, les chevaux disparaissent sous les fleurs, les femmes, les jeunes filles sont elles-mêmes habillées de la fleur que leur fantaisie a choisie pour la décoration de leur voiture ; leur toilette est une sorte de gracieux déguisement de circonstance.

Lorsque la bataille s’engage, une pluie de bouquets remplit l’espace et va tomber dans les équipages ou sous les pieds des chevaux, au milieu des éclats de rire des combattants ; et aussi à la grande joie des gamins qui, au risque de se faire écraser, s’élancent pour ramasser les fleurs tombées.

A Nice, le nombre de ces voitures fleuries est incalculable ; c’est évidemment plus beau comme vue d’ensemble ; ce qui doit se dépenser de fleurs pour ces poétiques combats est inimaginable.

Mais la nature est si riche, dans ce pays béni, qu’on ne craint pas d’épuiser les jardins, certains que sont les habitants de voir le lendemain une récolte nouvelle remplacer celle dont ils ont disposé.

Un prince anglais a fait venir, de Florence, dix mille camélias blancs pour décorer sa voiture, qui figurait un yacht et était traîné par deux éléphants.

Après ces batailles, le jury décerne le prix à la plus belle des voitures, et des bannières d’honneur aux autres, suivant leur mérite ; puis les voitures primées défilent par rang de récompense devant le public qui les acclame et… c’est fini.

Le Carnaval de Nice est bien vivant (1) se poursuit dans un second épisode, intitulé « Le Carnaval de Nice est bien vivant (2) ».

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Echanges de tirs à Nice
FRANCE

Echanges de tirs à Nice

par JMS 15 octobre 2020

Echanges de tirs à Nice est une histoire qui raconte les moyens utilisés pendant le Carnaval pour lancer des confettis.

 » On lance les confettis au moyen de sortes de pelles creuses et d’espèce de frondes qui les envoient aux plus grandes distances.

Les pelles se composent d’un godet profond en fer-blanc attaché à un jonc flexible. On remplit le godet de confetti, et en faisant ployer le jonc on obtient une force de projection considérable.

Les frondes permettent de viser l’adversaire, et, si éloigné qu’il soit, de l’atteindre avec facilité.

Par moment, la bataille devient d’une fureur presque sauvage.

Les combattants, montés sur des chars élevés ou placés aux fenêtres des deuxièmes et troisièmes étages, abusent de leurs avantages pour faire pleuvoir sur la foule de véritables cascades de plâtre.

On s’anime, on s’échauffe à la lutte, on leur répond avec une violence égale à la leur.

Il y a pourtant, si l’on craint d’être accablé, un moyen de demander grâce : c’est d’envoyer un bouquet à son adversaire.

Alors on s’arrête et la paix est faite.

Les femmes surtout arrivent vite à cette poétique capitulation ; il serait très inconvenant de continuer à se battre lorsqu’on a donné ou reçu un bouquet.

Les fleurs sont le drapeau blanc par lequel les vaincus avouent leur défaite en demandant les honneurs de la guerre. »

Echanges de tirs à Nice provient du livre « Les stations d’hiver de la Méditerranée » de Gabriel Charmes, publié en …1885.

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Catherine Ségurane

...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

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