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Ponchettes

Sans chapeau à Nice
FRANCE

Sans chapeau à Nice

par JMS 17 avril 2025

Sans chapeau à Nice est un récit qui raconte les risques de marcher au bord de la mer.

« Aux quartiers d’aspect si différent qui constituent la ville, s’ajoute encore un faubourg, dont bien des étrangers, passant rapidement à Nice, n’ont pas même soupçonné l’existence.

Ce faubourg est celui du port, et n’est guère habité que par des marins et des douaniers.

Situé à la base orientale du rocher du Château, il forme comme une ville à part et n’est réuni directement aux autres quartiers de Nice que par la rue Ségurane, aboutissant à la place Napoléon, et par le chemin des Ponchettes, taillé sur le bord de la mer dans la roche vive du promontoire.

Ce chemin, ouvert en 1770, est le plus pittoresque de Nice.

Simple corniche suspendue au-dessus des flots, il commande un admirable panorama de la ville, de la mer, des montagnes lointaines, et nulle part on ne peut mieux contempler la lutte éternelle des écueils et des vagues.

Néanmoins cette belle promenade est assez peu fréquentée, soit parce qu’elle est trop éloignée du centre de la ville, soit parce que les promeneurs craignent d’y être exposés à cette brise violente qui a fait donner au cap le nom de Raouba-Capeou (enlève-chapeau), soit encore parce que le chemin est mal entretenu et que l’une des falaises avancées est occupée par une poudrière. »

Sans chapeau à Nice est un texte extrait du livre « Les villes d’hiver » d’Elisée Reclus publié en 1864.

La place Napoléon est devenue aujourd’hui la place Garibaldi.

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La darse de Nice
FRANCE

La darse de Nice

par JMS 26 novembre 2024

La darse de Nice est un récit qui raconte l’histoire de l’ancien port de la cité.

 » Il n’était pas de mois que le littoral niçois ne fût infesté par les pirates sarrasins. De plus, les marins et les marchands de la ville souffraient du despotisme des Génois et des Pisans, maîtres de la mer.

Aussi, Charles d’Anjou, comte de Provence, résolut-il d’assurer à ses sujets la sécurité et la liberté de circulation.

Il appela deux notables, Jacques Caïs et Guillaume Olivari, qui connaissaient, pour y avoir navigué et séjourné, Gênes, Venise, Alexandrie, Byzance, les côtes du Levant, et s’étaient distingués sur les flottes des Croisades.

En 1251, il leur donna l’ordre de creuser, sans délai, une darse.

En somme, il s’agissait de faire du vieux port Saint-Lambert un port militaire artificiel.

La darse de Charles d’Anjou se trouvait, parallèlement au rivage, sur l’emplacement actuel du Palais de Justice et de la Préfecture. La darse, qui pouvait mesurer environ 2 hectares et demi, était fortifiée, ainsi que ses abords immédiats.

On sait que la tour la plus rapprochée des Ponchettes et, par conséquent, du château, s’appelait tour Saint-Elme.

Deux môles fortifiés limitaient, du côté de la mer, une surface d’eau que l’on désigna du vieux nom de Port Saint-Lambert. Ce port Saint- Lambert nouveau faisait office d’avant-port à la darse.

En principe, il était réservé aux caboteurs, tandis que la darse l’était aux navires de guerre.

A ces deux fonctions correspondaient deux modes administratifs. La darse était entretenue par le comte, disons l’Etat ; le port Saint-Lambert et ses môles, par les habitants et les usagers. A cet effet, on prélevait un cinquième sur les legs et successions ; les navires chargés de blé et de sel donnaient chacun une mesure ; les bêtes de somme étaient réquisitionnées un jour par an, au mois d’avril, pour les travaux de réparation effectués aux môles ; les paysans des alentours, qui semaient plus de 2 setiers, étaient taxés à 2 deniers par setier.

Le caractère exclusivement militaire de ces ouvrages était encore rehaussé par la présence de l’Arsenal ou « Tercenal ».

Puissamment fortifié (tours, créneaux, etc.), cet édifice coiffait, au nord, la darse et venait s’appuyer, à l’ouest, sur le rempart de mer. Il contenait un chantier de constructions navales et les magasins habituels d’armes et d’agrès.

L’avant-port, la darse et le Tercenal, ainsi définis, ont rendu les plus grands services.

Ils ont tenu en respect les Barbaresques, les écumeurs de mer de tout acabit et imposé une crainte salutaire aux Génois, aux Siciliens et aux Pisans.

Les Chevaliers de Saint- Jean-de-Jérusalem, d’une part, le duc Amédée VIII, d’autre part, y firent construire et armer des galères que l’on lançait par des ouvertures pratiquées, à cet effet, dans les murailles.

C’est de Nice que sortit, en 1522, la caraque Sainte-Anne, le plus grand vaisseau de l’époque. »

La darse de Nice est un texte découvert dans le « Précis analytique des travaux de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen », publié en 1940.

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Le chemin des Ponchettes à Nice
FRANCE

Le chemin des Ponchettes à Nice

par JMS 13 mars 2024

Le chemin des Ponchettes à Nice est un récit qui raconte le passé de cette voie de communication.

 » Situé à la base orientale du rocher du Château, le port de Nice forme comme une ville à part.

Il n’est réuni directement aux autres quartiers de Nice que par la rue Ségurane, aboutissant à la place Napoléon, et par le chemin des Ponchettes, taillé sur le bord de la mer dans la roche vive du promontoire.

Ce chemin, ouvert en 1770, est le plus pittoresque de Nice.

Simple corniche suspendue au-dessus des flots, il commande un admirable panorama de la ville, de la mer, des montagnes lointaines, et nulle part on ne peut mieux contempler la lutte éternelle des écueils et des vagues.

Néanmoins, cette belle promenade est assez peu fréquentée, soit parce qu’elle est trop éloignée du centre de la ville, soit parce que les promeneurs craignent d’y être exposés à cette brise violente qui a fait donner au cap le nom de Rauba-Capeu (enlève-chapeau), soit encore parce que le chemin est mal entretenu et que l’une des falaises avancées est occupée par une poudrière. »

Le chemin des Ponchettes à Nice est un texte trouvé dans le livre « Les villes d’hiver de la Méditerranée et les Alpes maritimes » d’Elisée Reclus, publié en 1864.

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Les Ponchettes de Nice
FRANCE

Les Ponchettes de Nice

par JMS 9 janvier 2024

Les Ponchettes de Nice est un récit qui raconte une promenade le long de la mer.

 » Après avoir passé Rauba-Capeu en venant du port de Nice, on arrive à une série de maisons qui s’adossant au rocher sont tellement abritées des vents du nord et de l’est, qu’elles surpassent de quelques degrés de chaleur les autres quartiers de la ville.

Là est situé l’hôtel des Princes et le commencement des Ponchettes.

Suivant toujours notre promenade littorale, nous passons devant une rangée de petites maisons d’égale hauteur, voûtées et cohérentes, sur lesquelles existe une promenade macadamisée assez longue et spacieuse appelée les Terrasses.

Situé en plein soleil au voisinage immédiat de la mer et abrité contre tous les vents, hors ceux du sud, ce belvédère offre une vue ravissante sur la Méditerranée et la partie de la ville sise sur la rive droite du Paillon.

Avant le lever du soleil et en dirigeant ses regards vers l’est, on peut découvrir l’île de Corse se dessinant à l’horizon.

L’exiguïté des appartements et le voisinage de la Poissonnerie, aux émanations insalubres, diminuent le charme de ces habitations très agréables sans cela. »

Les Ponchettes de Nice est un texte découvert dans le livre « Le climat de Nice » d’Henri Lippert, publié en 1863.

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Vue sur mer à Nice
FRANCE

Vue sur mer à Nice

par JMS 3 janvier 2022

Vue sur mer à Nice donne la vision enchantée d’un voyageur découvrant la beauté et la douceur de vie dans une région bénie des Dieux.

 » Me voici traversant un immense faubourg, celui de Croix-de-Marbre, orné des plus jolies maisons de campagne ; il est presque entièrement occupé par des Anglais.

J’entre dans la ville de Nice, que j’ai bientôt parcourue, et je vais me loger en face de la mer.

Mes fenêtres donnent sur cette immensité d’eau. J’entends le bruit des vagues qui viennent en gémissant expirer sur la plage. Je vois les barques légères des pêcheurs glisser sur ses ondes, en ce moment, tranquilles.

En face de moi, sur toute la longueur de la rue, sont des maisons basses, terminées en terrasses, comme les villes d’Orient, et qui, bordées d’un parapet, servent de promenade à ceux qui veulent y jouir de la vue que je possède de ma chambre.

 Enfin, il n’est pas d’habitation plus heureusement choisie que la mienne pour l’homme qui aime le spectacle de la mer, le bruit de ses vagues et la méditation. « 


Vue sur mer à Nice est un récit du baron de Mengin-Fondragon qui date de mars 1830. il s’était installé à un endroit qu’on appelle aujourd’hui le cours Saleya. Son récit figure dans un livre intitulé « Nouveau voyage topographique, historique, politique et moral en Italie » qu’il a publié en 1833.

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Hisoire du château de Nice (2)
FRANCE

Histoire du château de Nice (2)

par JMS 7 novembre 2019

Histoire du château de Nice (2) est le second épisode de la vie mouvementée de cette citadelle érigée sur un promontoire face à la mer.

LE CHATEAU AU TEMPS DE CHARLEMAGNE

 » Au temps de Charlemagne, le « Château » comprenait trois quartiers distincts entourés de murailles pour résister aux incursions sarrasines, reliés entre eux, communiquant avec la campagne par les portes Roqueplane et Malonat :

-La ville haute (sur l’emplacement de la batterie, de la pelouse et du belvédère) avec la cathédrale Sainte-Marie de l’Assomption dont on a déterré une partie du plan, le chapitre épiscopal, divers bâtiments publics, une grosse tour carrée et les habitations des principaux citoyens;

-La paroisse Saint-Michel, au couchant (au-dessus de la Visitation actuelle);

-La paroisse Notre-Dame-de-la-Platea au nord (région du cimetière).

CONSTRUCTION DU DONJON DU CHATEAU

En 1176, les souverains Aragonais construisirent à « l’ombilic » de la ville haute, un donjon dont nous connaissons le schéma par les perspectives de Vico et de Pastorelli et les inventaires de 1402 et 1441.

C’était un « Palais » pour la garnison de quelques hommes d’armes. Il était complété d’une chapelle dédiée à saint Lambert et d’écuries, entouré d’une cour, ceinte elle-même d’une lice, de ressauts et de sept tours carrées.

La société féodale se développant, la population déborda les remparts de la cité jusque-là confinée sur les hauteurs de la colline.

NICE SE DEVELOPPE HORS DU CHATEAU

Les cultivateurs formèrent un « mas » au Collet, les pêcheurs s’installèrent aux Ponchettes et les commerçants ambulants élurent domicile sur les bords du Paillon.

Cette ville inférieure épanouie de Saint-Augustin à Saint-Dominique et à Rauba-Capeù, fut entourée de murailles garnies de tours et de portes :

-du côté du Paillon, la porte des Pressoirs, les portes Saint-Antoine, Pairolière et Vérane;

-du côté de la mer, les portes de l’Arsenal, de « las Peys », de la Gabelle et du Môle.

Une génération suivante aligna, devant la porte Saint-Antoine, les fameuses arches du défunt Pont-Vieux.

Il y avait hors les murs l’Arsenal ou Chantier maritime, divers moulins à eau, un moulin à vent.

Le port de Saint-Lambert, aux Ponchettes, était protégé par une jetée en enrochements en aval du chenal d’entrée de la darse où se trouvait le chantier de construction et de radoub.

Les gros navires tenaient à l’ancre, mais ils allaient se réfugier dans la rade de Villefranche si le mauvais temps survenait.

L’Arsenal Maritime de Nice a dû être détruit par l’épouvantable tempête de 1516 : le bassin de la darse et le chenal qui le mettait en communication avec la mer furent ruinés et comblés par les masses de graviers que roulèrent les vagues.

Ce second épisode de l’histoire du château de Nice écrite par Paul Canestier a une suite que vous pouvez lire en cliquant ICI.

Vous pouvez aussi lire l’épisode 1 en cliquant ICI.

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histoire du château de Nice (1)
FRANCE

Histoire du château de Nice (1)

par JMS 5 novembre 2019

Histoire du château de Nice (1) raconte, en plusieurs épisodes , la vie à travers le temps de cette citadelle érigée sur un promontoire face à la mer.

LES LIGURES AU COMMENCEMENT

 » On sait, d’après les premiers souvenirs de l’histoire, que les Ligures avaient dressé leurs huttes sur la colline du Château, que plusieurs siècles avant l’ère chrétienne, des Grecs Phocéens, après les avoir chassés, avaient campé sur la pente occidentale une colonie aux toits rustiques et dressé sur un rocher de l’anse des Ponchettes un temple à Diane, déesse de la chasse et de la pêche.

Les Celtes remplacèrent les Grecs, les Ligures cohabitèrent avec les Celtes et les Romains entendirent être les seuls maîtres.

Tous ces peuples appréciaient fort le site, le climat et le sol, nommaient cela une belle terre, une terre digne de Victoire.

Laissons les spécialistes continuer à spéculer sur les origines des noms Niké, Nicea et Bellanda ; retenons simplement de ces mots un hommage aux grâces de notre pays.

UNE POSITION DEFENSIVE

Quelle position mieux prédisposée à la conquête de l’homme que la colline du Château ?

Ce plateau facile à défendre entre deux anses de la mer, à proximité d’une campagne exceptionnellement fertile, sous le plus indulgent des climats était tout désigné comme pays d’élection pour les marins, les pêcheurs, les fervents de la vie assurée aux dures époques de la force et de la piraterie.

Un mur, quelques guetteurs même, garantissaient le repos partout où l’abîme ne s’en chargeait.

L’ à-pic de Rauba-Capeù est resté inviolable jusqu’en l’année 1780, où l’homme attaqua sans pitié le roc pour y accrocher un sentier.

Le Paillon se dédoublait à proximité du pont Barla actuel en deux lits larges dont l’un gagnait l’anse de Lympia et l’autre l’anse de Saint-Lambert.

Deux raidillons dévalaient à travers les escarpements vers les grèves ; un chemin moins pénible conduisait au nord à la cité de Cimiez.

Ce texte de Paul Canestier sur l’histoire du château de Nice (1) a une suite. Pour lire l »épisode 2, merci de cliquer ICI.

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NOS ILLUSTRES

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Catherine Ségurane

...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

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