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Le Saint-Suaire revient à Nice
FRANCE

Le Saint-Suaire revient à Nice

par JMS 31 juillet 2025

Le Saint-Suaire revient à Nice est un article qui raconte la présentation de cette relique exposée à la vénération des Niçois.

« L’Evêque de Nice, frappé des calamités dont le pays était menacé, obtint du Duc Charles-Albert de Savoie l’envoi et l’exposition publique de la Relique du Saint-Suaire, pour implorer l’assistance du Ciel.

L’Archevêque de Turin y consentit, et le Linceul sacré fut porté processionnellement à la Cathédrale de Nice, sous le baldaquin, le clergé et les confréries marchant pieds nus.

Le 29 mars 1837, jour du Vendredi Saint, on l’exposa à la vénération des fidèles, au haut de la tour Bellanda, qui domine les rochers des Ponchettes.

Le gravier de la mer put à peine contenir le concours prodigieux de monde accouru de tous les environs pour assister à cette cérémonie religieuse. »

Le Saint-Suaire revient à Nice est un texte extrait du livre « Mémoires sur l’histoire de la commune de Contes » de l’abbé Antoine Cauvin, publié en 1885.

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Grisaille sur Nice
FRANCE

Grisaille sur Nice

par JMS 18 juillet 2025

Grisaille sur Nice est un article qui reprend une description très caustique de la ville..

 » Si Nice connut des années de gloire, il ne lui en reste que bien peu de choses.

On retrouve de mornes édifices dont on aperçoit la laideur depuis que l’esprit n’est plus distrait par la foule élégante qui les animèrent un temps.

La ville elle-même est triste et pleine de courants d’air traîtres qui, à chaque coin de rue, risquent d’apporter une bronchite.

Dès que le soleil complaisant et faiseur de mirages ne vient plus illuminer les faces maussades des maisons bariolées, elles apparaissent tout à coup dans leur décrépitude hideuse.

Elles sont poignantes de tristesse dès que le soleil ne les éclaire plus, ces pauvres maisons du Vieux-Nice, tandis qu’à leurs fenêtres des haillons multicolores claquent sous la bise cinglante. Elles font, on ne sait pourquoi, penser à quelque pauvre fille fardée qui grimace un sourire dans sa misère.

Quoi, est-ce là ce Paradis que nous avions rêvé, ce coin de France favorisé !

De France, dites-vous ? Mais est-on en France ?

On y parle tous les jargons, on y croise les types les plus bizarres, mais des Français, en reste-t-il ?

Longs Anglais ennuyeux et sans gêne, lourds Allemands sans vergogne, Russes indolents et désabusés. Américains du Sud au luxe tapageur et de mauvais goût, Grecs, Serbes, Bulgares inquiétants.

Nice n’a rien, plus rien d’attirant et seul notre rêve la pare encore d’un charme qu’elle n’a plus. Si vous le voulez garder intact, ce beau rêve, surtout n’allez pas là-bas, il serait détruit.

Tant il est vrai que les plus beaux voyages sont encore ceux que l’on fait sur l’aile diamantée du rêve… »

Grisaille sur Nice est un texte extrait de la revue « Les Modes » du mois de novembre 1925.

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Rauba Capeu à Nice
FRANCE

Rauba Capeu à Nice

par JMS 30 juin 2025

Rauba Capeu à Nice est un poème dédié au promontoire situé entre les Ponchettes et le port, où le vent malin enlève les chapeaux.

Il est â Nice un promontoire

Qu’on appelle Rauba Capeu.

Suivant le provençal grimoire,

Ce nom veut dire que bien peu,

Lorsque le mistral trouble-fête

 Fait rage sur la terre et l’eau,

Affrontent ici la tempête

Sans y laisser toque ou chapeau

Parmi les passes de la vie,

Il est bien des Rauba Capeu,

Où la maie chance et l’envie

Font perdre à plus d’un son enjeu.

D’un naïf amant la tendresse

Espère un éternel amour ;

Un beau jour sa folle maîtresse,

Rauba Capeu ! fuit sans retour.

Un autre, par le mariage,

Obtient, après un beau sermon,

Une ingénue au doux visage,

Rauba Capeu ! c’est un démon.

Un candidat, fin politique,

Flatte réacs et novateurs ;

Mais en dépit de sa tactique,

Rauba Capeu ! plus d’électeurs.

Un fort banquier prête au khédive

Ses écus à gros intérêts ;

Mais l’Egypte est à la dérive,

Rauba Capeu ! Gare aux protêts !

Ainsi passe la vie entière

Entre l’espoir et le regret,

Richesse, honneurs, douce chimère,

Au moindre vent tout disparait.

Rauba Capeu est une poésie enlevée du livre « Fleurs exotiques », publié en 1880.

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Les carrières de Nice
FRANCE

Les carrières de Nice

par JMS 3 juin 2025

Les carrières de Nice est un récit qui raconte comment des tirs de mine ont détruit un énorme rocher, à un endroit qui abrite aujourd’hui le Monument aux morts.

« Dans la matinée du 12 courant, du côté de la colline du Château de Nice et à l’entrée du port, le grand rocher que chacun a pu remarquer au milieu des carrière de Rauba-Capeu a été détruit.

Quelques dizaines de kilogrammes de poudre, placés à son pied, en ont eu raison. Il s’est affaissé et avec lui s’est effondré tout le front de carrière.

Le mouvement s’est opéré avec beaucoup de lenteur et au milieu du puis grand recueillement. Une petite explosion s’est fait entendre ; puis, avec des craquements sourds, la montagne est descendue en masse.

Les spectateurs qui ne se trouvaient pas placés en face de la carrière, n’ont pu se douter de ce qui venait de se passer que par la commotion imprimée au sol et par l’épais nuage de poussière qui, pendant quelques instants, a voilé la colline.

Lorsqu’on a pu approcher sans danger, à l’émotion a succédé la surprise.

La grande cavité de la carrière, quelques instants avant vide et béante, avait en quelque sorte disparu sous l’éboulement. Là s’étaient entassés pêle-mêle des blocs de toutes dimensions et de toutes formes, plusieurs cubant 100 mètres et plus.

A leur tête, et comme pour protéger l’entrée du tunnel, se dressait le plus grand d’entre eux, un cube énorme de 300 mètres.

Au-dessus de l’éboulement, la colline n’était plus reconnaissable ; en tombant, le rideau de blocs gigantesques à mis à nu un amas informe de détritus et de poussiers dont l’aspect n’inspirera certainement aucun poète.

— Ce n’est plus Rauba-Capeu ! s’écria tristement quelqu’un dans la foule.

La vérité est que les paysagistes y auront perdu et que les photographes ne seront pas très satisfaits de ce qui est arrivé dans la journée du 12.

En revanche, l’entrepreneur qui, avec une centaine de kilogrammes de poudre, a fait descendre cinq ou six mille mètres cubes de roc, se frotte les mains de ce succès inespéré. »

Les carrières de Nice est un texte découvert dans le journal « Le Courrier du Gard » du 20 mai 1870.

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Sans chapeau à Nice
FRANCE

Sans chapeau à Nice

par JMS 17 avril 2025

Sans chapeau à Nice est un récit qui raconte les risques de marcher au bord de la mer.

« Aux quartiers d’aspect si différent qui constituent la ville, s’ajoute encore un faubourg, dont bien des étrangers, passant rapidement à Nice, n’ont pas même soupçonné l’existence.

Ce faubourg est celui du port, et n’est guère habité que par des marins et des douaniers.

Situé à la base orientale du rocher du Château, il forme comme une ville à part et n’est réuni directement aux autres quartiers de Nice que par la rue Ségurane, aboutissant à la place Napoléon, et par le chemin des Ponchettes, taillé sur le bord de la mer dans la roche vive du promontoire.

Ce chemin, ouvert en 1770, est le plus pittoresque de Nice.

Simple corniche suspendue au-dessus des flots, il commande un admirable panorama de la ville, de la mer, des montagnes lointaines, et nulle part on ne peut mieux contempler la lutte éternelle des écueils et des vagues.

Néanmoins cette belle promenade est assez peu fréquentée, soit parce qu’elle est trop éloignée du centre de la ville, soit parce que les promeneurs craignent d’y être exposés à cette brise violente qui a fait donner au cap le nom de Raouba-Capeou (enlève-chapeau), soit encore parce que le chemin est mal entretenu et que l’une des falaises avancées est occupée par une poudrière. »

Sans chapeau à Nice est un texte extrait du livre « Les villes d’hiver » d’Elisée Reclus publié en 1864.

La place Napoléon est devenue aujourd’hui la place Garibaldi.

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La darse de Nice
FRANCE

La darse de Nice

par JMS 26 novembre 2024

La darse de Nice est un récit qui raconte l’histoire de l’ancien port de la cité.

 » Il n’était pas de mois que le littoral niçois ne fût infesté par les pirates sarrasins. De plus, les marins et les marchands de la ville souffraient du despotisme des Génois et des Pisans, maîtres de la mer.

Aussi, Charles d’Anjou, comte de Provence, résolut-il d’assurer à ses sujets la sécurité et la liberté de circulation.

Il appela deux notables, Jacques Caïs et Guillaume Olivari, qui connaissaient, pour y avoir navigué et séjourné, Gênes, Venise, Alexandrie, Byzance, les côtes du Levant, et s’étaient distingués sur les flottes des Croisades.

En 1251, il leur donna l’ordre de creuser, sans délai, une darse.

En somme, il s’agissait de faire du vieux port Saint-Lambert un port militaire artificiel.

La darse de Charles d’Anjou se trouvait, parallèlement au rivage, sur l’emplacement actuel du Palais de Justice et de la Préfecture. La darse, qui pouvait mesurer environ 2 hectares et demi, était fortifiée, ainsi que ses abords immédiats.

On sait que la tour la plus rapprochée des Ponchettes et, par conséquent, du château, s’appelait tour Saint-Elme.

Deux môles fortifiés limitaient, du côté de la mer, une surface d’eau que l’on désigna du vieux nom de Port Saint-Lambert. Ce port Saint- Lambert nouveau faisait office d’avant-port à la darse.

En principe, il était réservé aux caboteurs, tandis que la darse l’était aux navires de guerre.

A ces deux fonctions correspondaient deux modes administratifs. La darse était entretenue par le comte, disons l’Etat ; le port Saint-Lambert et ses môles, par les habitants et les usagers. A cet effet, on prélevait un cinquième sur les legs et successions ; les navires chargés de blé et de sel donnaient chacun une mesure ; les bêtes de somme étaient réquisitionnées un jour par an, au mois d’avril, pour les travaux de réparation effectués aux môles ; les paysans des alentours, qui semaient plus de 2 setiers, étaient taxés à 2 deniers par setier.

Le caractère exclusivement militaire de ces ouvrages était encore rehaussé par la présence de l’Arsenal ou « Tercenal ».

Puissamment fortifié (tours, créneaux, etc.), cet édifice coiffait, au nord, la darse et venait s’appuyer, à l’ouest, sur le rempart de mer. Il contenait un chantier de constructions navales et les magasins habituels d’armes et d’agrès.

L’avant-port, la darse et le Tercenal, ainsi définis, ont rendu les plus grands services.

Ils ont tenu en respect les Barbaresques, les écumeurs de mer de tout acabit et imposé une crainte salutaire aux Génois, aux Siciliens et aux Pisans.

Les Chevaliers de Saint- Jean-de-Jérusalem, d’une part, le duc Amédée VIII, d’autre part, y firent construire et armer des galères que l’on lançait par des ouvertures pratiquées, à cet effet, dans les murailles.

C’est de Nice que sortit, en 1522, la caraque Sainte-Anne, le plus grand vaisseau de l’époque. »

La darse de Nice est un texte découvert dans le « Précis analytique des travaux de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen », publié en 1940.

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Le chemin des Ponchettes à Nice
FRANCE

Le chemin des Ponchettes à Nice

par JMS 13 mars 2024

Le chemin des Ponchettes à Nice est un récit qui raconte le passé de cette voie de communication.

 » Situé à la base orientale du rocher du Château, le port de Nice forme comme une ville à part.

Il n’est réuni directement aux autres quartiers de Nice que par la rue Ségurane, aboutissant à la place Napoléon, et par le chemin des Ponchettes, taillé sur le bord de la mer dans la roche vive du promontoire.

Ce chemin, ouvert en 1770, est le plus pittoresque de Nice.

Simple corniche suspendue au-dessus des flots, il commande un admirable panorama de la ville, de la mer, des montagnes lointaines, et nulle part on ne peut mieux contempler la lutte éternelle des écueils et des vagues.

Néanmoins, cette belle promenade est assez peu fréquentée, soit parce qu’elle est trop éloignée du centre de la ville, soit parce que les promeneurs craignent d’y être exposés à cette brise violente qui a fait donner au cap le nom de Rauba-Capeu (enlève-chapeau), soit encore parce que le chemin est mal entretenu et que l’une des falaises avancées est occupée par une poudrière. »

Le chemin des Ponchettes à Nice est un texte trouvé dans le livre « Les villes d’hiver de la Méditerranée et les Alpes maritimes » d’Elisée Reclus, publié en 1864.

Cette nouvelle histoire peut aussi vous intéresser.

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Les Ponchettes de Nice
FRANCE

Les Ponchettes de Nice

par JMS 9 janvier 2024

Les Ponchettes de Nice est un récit qui raconte une promenade le long de la mer.

 » Après avoir passé Rauba-Capeu en venant du port de Nice, on arrive à une série de maisons qui s’adossant au rocher sont tellement abritées des vents du nord et de l’est, qu’elles surpassent de quelques degrés de chaleur les autres quartiers de la ville.

Là est situé l’hôtel des Princes et le commencement des Ponchettes.

Suivant toujours notre promenade littorale, nous passons devant une rangée de petites maisons d’égale hauteur, voûtées et cohérentes, sur lesquelles existe une promenade macadamisée assez longue et spacieuse appelée les Terrasses.

Situé en plein soleil au voisinage immédiat de la mer et abrité contre tous les vents, hors ceux du sud, ce belvédère offre une vue ravissante sur la Méditerranée et la partie de la ville sise sur la rive droite du Paillon.

Avant le lever du soleil et en dirigeant ses regards vers l’est, on peut découvrir l’île de Corse se dessinant à l’horizon.

L’exiguïté des appartements et le voisinage de la Poissonnerie, aux émanations insalubres, diminuent le charme de ces habitations très agréables sans cela. »

Les Ponchettes de Nice est un texte découvert dans le livre « Le climat de Nice » d’Henri Lippert, publié en 1863.

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Vue sur mer à Nice
FRANCE

Vue sur mer à Nice

par JMS 3 janvier 2022

Vue sur mer à Nice donne la vision enchantée d’un voyageur découvrant la beauté et la douceur de vie dans une région bénie des Dieux.

 » Me voici traversant un immense faubourg, celui de Croix-de-Marbre, orné des plus jolies maisons de campagne ; il est presque entièrement occupé par des Anglais.

J’entre dans la ville de Nice, que j’ai bientôt parcourue, et je vais me loger en face de la mer.

Mes fenêtres donnent sur cette immensité d’eau. J’entends le bruit des vagues qui viennent en gémissant expirer sur la plage. Je vois les barques légères des pêcheurs glisser sur ses ondes, en ce moment, tranquilles.

En face de moi, sur toute la longueur de la rue, sont des maisons basses, terminées en terrasses, comme les villes d’Orient, et qui, bordées d’un parapet, servent de promenade à ceux qui veulent y jouir de la vue que je possède de ma chambre.

 Enfin, il n’est pas d’habitation plus heureusement choisie que la mienne pour l’homme qui aime le spectacle de la mer, le bruit de ses vagues et la méditation. « 


Vue sur mer à Nice est un récit du baron de Mengin-Fondragon qui date de mars 1830. il s’était installé à un endroit qu’on appelle aujourd’hui le cours Saleya. Son récit figure dans un livre intitulé « Nouveau voyage topographique, historique, politique et moral en Italie » qu’il a publié en 1833.

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Hisoire du château de Nice (2)
FRANCE

Histoire du château de Nice (2)

par JMS 7 novembre 2019

Histoire du château de Nice (2) est le second épisode de la vie mouvementée de cette citadelle érigée sur un promontoire face à la mer.

LE CHATEAU AU TEMPS DE CHARLEMAGNE

 » Au temps de Charlemagne, le « Château » comprenait trois quartiers distincts entourés de murailles pour résister aux incursions sarrasines, reliés entre eux, communiquant avec la campagne par les portes Roqueplane et Malonat :

-La ville haute (sur l’emplacement de la batterie, de la pelouse et du belvédère) avec la cathédrale Sainte-Marie de l’Assomption dont on a déterré une partie du plan, le chapitre épiscopal, divers bâtiments publics, une grosse tour carrée et les habitations des principaux citoyens;

-La paroisse Saint-Michel, au couchant (au-dessus de la Visitation actuelle);

-La paroisse Notre-Dame-de-la-Platea au nord (région du cimetière).

CONSTRUCTION DU DONJON DU CHATEAU

En 1176, les souverains Aragonais construisirent à « l’ombilic » de la ville haute, un donjon dont nous connaissons le schéma par les perspectives de Vico et de Pastorelli et les inventaires de 1402 et 1441.

C’était un « Palais » pour la garnison de quelques hommes d’armes. Il était complété d’une chapelle dédiée à saint Lambert et d’écuries, entouré d’une cour, ceinte elle-même d’une lice, de ressauts et de sept tours carrées.

La société féodale se développant, la population déborda les remparts de la cité jusque-là confinée sur les hauteurs de la colline.

NICE SE DEVELOPPE HORS DU CHATEAU

Les cultivateurs formèrent un « mas » au Collet, les pêcheurs s’installèrent aux Ponchettes et les commerçants ambulants élurent domicile sur les bords du Paillon.

Cette ville inférieure épanouie de Saint-Augustin à Saint-Dominique et à Rauba-Capeù, fut entourée de murailles garnies de tours et de portes :

-du côté du Paillon, la porte des Pressoirs, les portes Saint-Antoine, Pairolière et Vérane;

-du côté de la mer, les portes de l’Arsenal, de « las Peys », de la Gabelle et du Môle.

Une génération suivante aligna, devant la porte Saint-Antoine, les fameuses arches du défunt Pont-Vieux.

Il y avait hors les murs l’Arsenal ou Chantier maritime, divers moulins à eau, un moulin à vent.

Le port de Saint-Lambert, aux Ponchettes, était protégé par une jetée en enrochements en aval du chenal d’entrée de la darse où se trouvait le chantier de construction et de radoub.

Les gros navires tenaient à l’ancre, mais ils allaient se réfugier dans la rade de Villefranche si le mauvais temps survenait.

L’Arsenal Maritime de Nice a dû être détruit par l’épouvantable tempête de 1516 : le bassin de la darse et le chenal qui le mettait en communication avec la mer furent ruinés et comblés par les masses de graviers que roulèrent les vagues.

Ce second épisode de l’histoire du château de Nice écrite par Paul Canestier a une suite que vous pouvez lire en cliquant ICI.

Vous pouvez aussi lire l’épisode 1 en cliquant ICI.

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...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

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