Les gens de Nice sont stupides est un texte qui répercute les propos peu délicats d’un écossais à l’égard des habitants de cette ville.
En effet, un écossais, qui a séjourné à Nice de décembre 1763 à mai 1765, a laissé des lettres, où il n’a pas toujours été aimable à l’égard des Niçois.
A son arrivée, Tobias Smolett semble d’abord être sous le charme.
Il écrit :
«J’ai fait connaissance avec M. Saint-Pierre fils, un gros négociant, consul de Naples, jeune homme bien élevé, intelligent, qui parle anglais, joue à la perfection du luth et de la mandoline, et possède une jolie bibliothèque. »
Mais quelques mois plus tard, il sera moins agréable et n’hésitera pas à écrire:
« Point de goût ni de littérature, rien que de la stupidité et de la superstition. Pas une bibliothèque publique ou privée qui offre quelque ouvrage digne d’être parcouru. On ne connaît rien en fait de musique. »
Tobias Smolett était connu, en particulier, pour son caractère grincheux et acariâtre.
Un de ses compatriotes, Laurence Sterne, en fit le personnage d’un de ses livres. Il le surnomma d’ailleurs « Smellfungus« , ce qui peut se traduire par « Champignon malodorant ».
Le terme de « Smellfungus » désigne depuis, dans la langue anglaise, un voyageur qui passe son temps à râler ou plus généralement un pessimiste.
Tobias Smolett a publié en 1766 un livre intitulé » Travels throught France and Italy ».
Les gens de Nice sont stupides est inspiré par un article paru dans le journal « L’Eclaireur du dimanche » du 20 août 1922.