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Le prince de Galles se bat à Nice
FRANCE

Le prince de Galles se bat à Nice

par JMS 19 septembre 2025

Le prince de Galles se bat à Nice est une histoire qui raconte un épisode glorieux du Carnaval.

 » Les plus réussies de toutes les fêtes du Carnaval de Nice, celles auxquelles la colonie étrangère prend part avec le plus de plaisir, ce sont, assurément, les batailles de fleurs.

A Nice, seulement, on peut voir ce spectacle inoubliable, sous un soleil de printemps, et sur cette promenade des Anglais, la plus belle qui soit au monde.

Toutes les voitures, landaus, breacks, four-in-hands, cabs, chars à bancs, sont transformées en corbeilles de fleurs ambulantes sur un parcours de six kilomètres.

Les bouquets de roses, de violettes, de mimosas dorés, traversent l’espace, dirigés d’une main sûre, et vont frapper l’ennemi, qui ne proteste pas et répond par des projectiles parfumés et accompagnés d’aimables sourires.

Ces étrangers venus des quatre coins de l’univers, et réunis pendant quelques heures qui, souvent, ne se connaissaient pas la veille et ne se retrouveront peutêtre jamais, sont pour quelques heures des ennemis…intimes.

Au premier rang des combattants, et certainement l’un des plus acharnés, était S. A. R. le prince de Galles, hôte fidèle de Nice.
Debout, sur un breack à quatre chevaux, en veston gris et coiffé du petit chapeau rond classique à Nice, où le chapeau haut de forme n’est porté que par les cochers, le prince a combattu pendant quatre heures.

Au plus fort de la bataille, le breack de Son Altesse s’est arête devant la tribune du jury, et M. Arsène Henry lui a remis, au nom du comité, une charmante bannière d’honneur en satin et or, que le prince a reçue avec une satisfaction non dissimulée.

Le comité ne pouvait choisir un ambassadeur plus aimable pour présenter ce souvenir du carnaval au premier gentleman de l’Angleterre. « 

Le prince de Galles se bat à Nice est un texte découvert dans le journal « La Grande Revue » du 10 janvier 1889.

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Prendre de la hauteur à Nice
FRANCE

Prendre de la hauteur à Nice

par JMS 20 mai 2025

Prendre de la hauteur à Nice est une histoire qui évoque la première des deux Terrasses construites le long du Cours Saleya.

 » La partie neuve de la ville de Nice est très bien construite, les rues sont droites et larges.

La vue de la mer est belle, et, pour qu’on puisse en jouir d’une façon plus parfaite, on a inventé une admirable disposition, que je n’ai vue nulle part ailleurs.

Une rangée de maisons basses, formant le côté d’une rue, sur une longueur d’un quart de mille, a des toits plats, avec un dallage de stuc.

Cela forme une belle terrasse, donnant immédiatement sur la mer, élevée au-dessus de la boue et des ennuis de la rue, comme du sable et des galets.

A l’une des extrémités, des maisons meublées, bien situées, donnent directement sur la terrasse.

La promenade que procure cette terrasse, par beau temps, est délicieuse. »

Prendre de la hauteur à Nice est un texte découvert dans le livre « Voyage en France en 1789 » d’Arthur Young, publié en France en 1931.

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Pénurie d'ânes à Menton
FRANCE

Pénurie d’ânes à Menton

par JMS 5 décembre 2024

Pénurie d’ânes à Menton

Pénurie d’ânes à Menton est une histoire qui raconte comment la fête de Saint-Agnès a perturbé les loueurs de cette villégiature.

 » Jamais ministre de la guerre ne fit réquisition de chevaux et de mulets pour les services de l’armée pareille à la réquisition de bourriques qu’ont faite pendant les huit derniers jours les loueuses d’ânes de Menton.

Ce n’est pas vingt, ce n’est pas trente, ce n’est pas soixante, ni cent, ni cent cinquante, c’est deux cents au moins de ces bons quadrupèdes qu’il a fallu trouver.

C’était, lundi dernier, la fête du village de Sainte- Agnès, et tout ce qu’il y a de valide dans la colonie anglaise a voulu grimper sur le plateau où sont les ruines.

Deux cents ânes !

C’est tout un régiment de cavalerie, et il n’y a certainement pas à Menton deux cents bourriques valides capables de fournir pareille traite.

Les roussins ont pourtant été livrés.

Les loueuses aux abois avaient télégraphié dans toutes les directions.

Ce fut pendant quelques jours un échange de dépêches et de correspondances burlesques.

Les possesseurs d’ânes de Roquebrune, surpris de tant de demandes, répondaient aux réquisitionneuses de Menton : « Votre demande nous étonne : nous pensions que Menton était suffisamment pourvu, d’ânes » (les malins !).

Lundi matin a eu lieu le départ de la Cavalcade pour Sainte-Agnès.

C’était une fourmilière de haquenées à longues oreilles.

Les deux cents touristes s’étaient divisés par escouades. Il en partait de toutes les directions. Plusieurs hôtels ont été déserts toute la journée.

Un temps indescriptiblement beau a favorisé cette excursion. Jamais Sainte-Agnès n’avait vu pareille affluence de visiteurs sur son rocher. »

Pénurie d’ânes à Menton est un texte découvert dans le journal « Paris-touriste » du 3 février 1884.

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Nice vit des hivernants
FRANCE

Nice vit des hivernants

par JMS 2 juin 2022

Nice vit des hivernants est un récit qui rappelle que pendant longtemps la Côte d’Azur était particulièrement prisée à la mauvaise saison.

 » A Nice, sauf les fonctionnaires et les employés, la population tout entière vit des hivernants.

Toute la vie locale est organisée en conséquence, tout le travail, tous les efforts tendent à ce but.

On bâtit, on meuble des villas pour les louer pendant la saison d’hiver.

On construit, on installe luxueusement d’immenses hôtels qu’on ouvrira en décembre pour les fermer aux premiers jours de mai.

On crée, on orne des magasins élégants ; en décembre ils regorgeront de marchandises de toutes sortes qu’il faudra vendre très cher pendant la saison, ou solder à tous prix avant l’été.

On plante, on cultive en automne pour obtenir en janvier, en février et en mars, des primeurs recherchées, des fleurs éclatantes et parfumées, des fruits exquis.

On prépare, on organise une longue série de fêtes splendides qui commenceront à la mi-janvier, par les grandes courses de chevaux de l’Hippodrome du Var et se termineront seulement en avril, par les grandes régates internationales.

Nice alors est resplendissante.

La ville en grand gala, tout fraîchement parée, avec ses gracieuses collines couvertes d’oliviers et de caroubiers, avec ses plaines et ses vallons pleins de fruits d’or, de fleurs éclatantes qui la ceignent d’une ravissante ceinture d’émeraude, attend ses premiers hôtes de chaque année, ses fidèles, ceux qui, après l’avoir quittée pendant quelques mois, ont hâte de la revoir. »

Nice vit des hivernants est un texte extrait du livre « Au pays des enchantements » de Gustave Somons, publié en 1893.

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Le trésor de Gaspard de Besse dans l'Esterel
FRANCE

Le trésor de Gaspard de Besse dans l’Esterel

par JMS 6 octobre 2020

Le trésor de Gaspard de Besse dans l’Esterel raconte l’histoire du trésor disparu de ce Robin des bois, exécuté le 25 octobre 1781.

Un trésor dans l’Esterel

 » La forêt de l’Eslérel est un des sites les plus curieux de nos contrées méridionales.


Naguère, on n’en approchait qu’en tremblant.


Des histoires de brigands audacieux et impunis qui l’avaient choisie pour repaire, couraient le pays.


Il ne faut donc pas s’étonner si l’Estérel garde si fidèlement le trésor de Gaspard de Besse, un des brigands célèbres de ces contrées.


Nul ne sait au juste dans quel recoin ignoré, dans quelle introuvable cachette se dissimulent ces richesses mal acquises; Gaspard de Besse a emporté avec lui son secret.


Et dire qu’une fois ce trésor mystérieux s’est laissé voir, palper, inventorier!…


Un braconnier a été le héros de l’aventure. Il est devenu fou, s’il ne l’était auparavant, de désespoir d’avoir vu de si près la fortune, sans en emporter une miette.


Voici, d’ailleurs, comment on raconte la chose.


Le braconnier, armé d’un fusil, muni d’une hache et d’une torche de résine, était parti pour la chasse.


En parcourant les gorges les plus inaccessibles, notre homme arrive devant une crevasse anciennement fermée par un bloc mobile, que les pluies avaient fait glisser sur sa base.


La crevasse donnait accès dans une caverne. Or, les parois enfumées, le sol aplani, des pierres disposées pour servir de foyers et de sièges, quelques débris d’ustensiles, tout attestait que cette caverne avait été habitée.

Disparition du trésor


Notre homme cherche, fouille, furette… Il découvre enfin…le trésor de Gaspard de Besse, ni plus, ni moins !…


C’était un coffre pourri, à moitié plein de fragments de vaisselle plate, de couverts, de crucifix, de ciboires, de poignées d’épée, de tabatières, de boîtes de montre, prêts pour la fonte.


Pendant qu’il contemplait cet amas de richesses, il se sentit défaillir tout d’un coup. Alors, il tomba, comme asphyxié, la face contre terre.


En allumant sa torche, il avait alors communiqué le feu aux broussailles. Et la fumée, en pénétrant dans la caverne sans issue, l’avait presque étouffé.


Il put cependant se traîner jusqu’au dehors et échapper sain et sauf à l’incendie qui dévora une partie de l’Estérel.


Mais au retour du printemps, quand le découvreur de trésor voulut jouir enfin de sa trouvaille, toutes ces causes diverses, l’eau du ciel, le feu, les éboulements, avaient si bien modifié l’endroit qu’il ne put s’y reconnaître.


Il revint fou de cette seconde exploration.


A l’heure qu’il est, le malheureux décrit aux visiteurs de l’hospice de Draguignan les richesses immenses qu’il a maniées. Et qu’il croit posséder encore. »

Mais sur son lit de mort, le braconnier aurait finalement dessiné un plan pour retrouver ce trésor…

Il y a des indices dans un autre article du blog.


Le trésor de Gaspard de Besse dans l’Esterel est un extrait du journal « Le Mousse » du 7 mai 1865.

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Cannes est la ville des aristocrates
FRANCE

Cannes est la ville des aristocrates

par JMS 8 septembre 2020

Cannes est la ville des aristocrates décrit la façon dont les étrangers se répartissent le long du littoral de la Riviera.

 » Cannes est la ville aristocratique par excellence ; c’est un coin du faubourg Saint-Germain tombé du brouillard de Paris au bord d’un des golfes les plus lumineux de la Méditerranée.

En fait d’étrangers, on y remarque surtout des Anglais, des Anglais de la haute société et du meilleur ton.

A Nice, les Russes sont en majorité ; ce sont eux qui impriment à la ville son cachet distinctif.

Il y a, de Nice à Cannes, la distance qui sépare le grand monde russe du grand monde anglais.

Monte-Carlo appartient à tous les mondes, grands, petits et moyens, de tous les pays.

A Menton, la vie est plus bourgeoise, plus simple, plus tranquille.

Les malades s’y portent réellement mal, tandis qu’à Cannes et à Nice ils souffrent surtout de l’imagination et du système nerveux.

Bordighera est encore une station anglaise, mais moins relevée que Cannes.

Enfin, San Remo est le principal rendez-vous des Allemands. »


Cannes est la ville des aristocrates contient des affirmations de Gabriel Charmes, issues de son livre « Les stations d’hiver de la Méditerranée  » publié en 1885.

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Explosion des prix de l'immobilier à Cannes
FRANCE

Explosion des prix de l’immobilier à Cannes

par JMS 4 août 2020

Explosion des prix de l’immobilier à Cannes décrit l’envolée des prix du foncier lorsque la ville est devenue à la mode.

 » Dès que l’Esterel est franchi, on se sent dans une zone nouvelle ; il semble qu’on a passé d’une demeure ouverte et froide à un appartement clos et chauffé.

C’est là que commence véritablement le Midi.

Cannes était jadis une petite ville insignifiante, où l’on vivait doucement à peu de frais, dans l’un des plus beaux climats du monde civilisé.

Les hivers y sont doux et les étés supportables.

Lord Brougham vint s’y établir ; il y battit une villa et ses compatriotes à la file en firent autant.

Ce lord Brougham était un rude vieillard : il s’en allait à Londres pour une séance du Parlement et revenait ensuite à son jardin de Cannes.

Les autres moutons de Panurge du monde entier sautèrent à leur tour et suivirent l’exemple.

Les pensions, les hôtels, les villas poussent à Cannes comme les champignons vénéneux.

Les terrains n’ont plus de prix : hâtez-vous, messieurs les amateurs, demain ils seront plus chers encore. »

Explosion des prix de l’immobilier à Cannes est un texte issu du livre « Un hiver au soleil » de Fritz Berthoud, édité en 1882.

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Catherine Ségurane

...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

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