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Naufrage devant le port de Nice
FRANCE

Naufrage devant le port de Nice

par JMS 6 juin 2025

Naufrage devant le port de Nice est un récit qui raconte une régate chahutée par un vent violent.

 » Vous souvient-il de l’époque lointaine où les yachts de Marseille et leurs hardis équipages venaient prendre part à nos régates ?

L’aspect du port de Nice était d’une extraordinaire originalité !

Les Marseillais à Nice

En face l’hôtel de la Marine, les eaux disparaissaient sous ces radeaux, gréés en houaris, avec lesquels les « canotiers marseillais » accomplissaient les plus étonnantes prouesses.

Sur le quai bouillaient, dans des marmites culottées, de succulentes soupes au poisson et à l’ail, qui parfumaient tout le quartier, tandis que des lazzis, des cris, et de gais appels se croisaient dans les airs, en cette langue de Mistral si imagée, qui se plie avec tant de souplesse aux caprices de l’esprit facétieux.

D’énormes yachts sortaient majestueusement du port, derrière leurs remorqueurs et des grappes de matelots s’affalaient le long des mâts, avec les drisses, pendant que d’autres bordaient les grandes voiles, sur leurs longues baumes, en chantant le hisse oh! des appareillages.

C’était du temps de Phare d’Alcyon et autres fins voiliers, alors que ce bon M. Olive, de Marseille, le vainqueur des vainqueurs, venait chanter, le soir, au Club Nautique « La Lisette », de Bérenger, aux applaudissements enthousiastes des coureurs.

Le vieux marin venait de Marseille pour chaque régate, à bord de son houari, dont l’installation intérieure ne consistait guère qu’en deux ou trois planches formant étagères.

Sur l’une d’elles, parmi les voiles de rechange, les poulies, les cordages, les sacs et les valises de l’équipage, était posée la boîte, recouverte de toile goudronnée, contenant le chapeau haut de forme, cher au cœur de l’excellent homme.

Chapeau sur la tête

Quand arrivait la saison des régates, le vieux racer était nettoyé, peint en vert, ou en bleu, avec un beau liston plus foncé, et on le lançait sur la mer et bientôt de nouvelles victoires venaient augmenter encore l’immense collection de médailles et de diplômes que possédait M. Olive.

Un jour cependant, le yacht se faisant vieux, ainsi que son sympathique propriétaire, la guigne survint…

Je vois encore le ciel sombre, de gros nuages noirs, un grain du diable sur une mer fumeuse, blanche d’écume, quoique peu creusée…

A bord de Flamberge nous courions sur la ligne d’arrivée, après le virage de la bouée du port. Le Phare était en tète ; nous étions quatrième, il n’y avait que trois prix, quand, soudain, par le travers de Rauba-Capeu, emportés par la rafale, nous passâmes, avec une vertigineuse vitesse, à côté du célèbre coureur, démâté, rasé comme un ponton.

M. Olive, debout à l’avant de l’épave, venait de camper sur sa tête le chapeau haut de forme, sauvé des eaux qui avaient envahi le petit navire.

Redressant sa haute taille, les bras croisés, triste, mais digne, il contemplait le désastre, tandis que le soleil, à l’horizon trouant les nuages moins épais, lançait des rayons verts et rouges sur la mer et le naufragé.

Du coup nous eûmes le troisième prix ! Mais ce fut une des dernières courses de M. Olive el, il ne vint jamais plus, au punch des régates, nous chanter « La Lisette »… »

Naufrage devant le port de Nice est un texte repêché dans la revue « Yachting gazette » de 1901.

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Les fleurs de Nice à Paris
FRANCE

Les fleurs de Nice à Paris

par JMS 4 octobre 2024

Les fleurs de Nice à Paris est une histoire qui raconte le transport de la production horticole vers la capitale.

 » Depuis quelques années déjà, la Hollande utilisait l’avion pour le transport des fleurs fraîches, ce qui permettait aux fleuristes hollandais de concurrencer notre production sur le marché parisien.

L’Union Fédérale des Associations Horticoles professionnelles de la Côte d’Azur assure, depuis le 6 mars, un service d’expédition de fleurs par avion.

Ce nouveau service, mi-routier, mi-aérien, fonctionne tous les jours.

Une automobile part chaque matin de Nice et recueille les colis de fleurs dans les centres de ramassage : Nice, Saint-Laurent-du-Var, Antibes, Golfe-Juan et les transporte à Marignane, d’où un avion les emporte jusqu’à Dijon.

Là, une nouvelle auto les emmène à Paris où ils arrivent le jour même, vers minuit, aux Halles Centrales. »

Les fleurs de Nice à Paris est un texte extrait du « Journal d’agriculture pratique, de jardinage et d’économie domestique » du 25 avril 1931.

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Pêcheurs de corail sur la Riviera
FRANCE

Pêcheurs de corail sur la Riviera

par JMS 16 mai 2022

Pêcheurs de corail sur la Riviera est une histoire qui rappelle l’existence de ce métier aujourd’hui strictement réglementé voire interdit.

 » Depuis Marseille jusqu’à Gênes, on voit des matelots occupés à la pêche du corail.

Ce sont ordinairement des Génois qui se livrent à ce métier ; le peuple des environs des côtes s’y adonne également principalement à Marseille, à Nice et à Villefranche.

Les corailleurs, ou pêcheurs de corail, traînent avec leur bateau un grand filet appelé salabre, qu’un poids de plomb fait plonger au fond de la mer.

Ce filet s’embarrasse dans les branches du corail, qu’il entraîne quelquefois par morceaux, mais souvent entiers et adhérant encore à la portion du rocher qui s’est détachée.

Quelquefois aussi ils commencent par briser avec des pieux armés de fer les masses de rocher où ils soupçonnent du corail.

Celui qui a trouvé un lieu où cette substance marine abonde, dissimule sa joie, et cache son bonheur à ses camarades, qui lui enlèveraient bientôt ce trésor sur lequel il fonde sa fortune. »

Pêcheurs de corail sur la Riviera est un extrait du journal de voyage d’Aubin-Louis Millin, publié en 1816.

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Brève n°58 de Passion Riviera
FRANCEMONACO

Brève n°58 de Passion Riviera

par JMS 18 mars 2020

Brève n°58 de Passion Riviera révèle de courts fragments de l’histoire de la Riviera et de ses habitants au cours du temps.

« A partir du 1er février 1898, la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et de la Méditerranée (PLM) mettra en marche tous les jours, entre Paris et Menton et retour, un train de luxe composé exclusivement de voitures lits-salons PLM. »

Information de la Compagnie PLM.

Brève n°58 de Passion Riviera espère vous donner envie de consulter régulièrement le blog Passion Riviera.

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...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

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