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Alphonse Karr

L'Impératrice et les fraises de Nice
FRANCE

L’Impératrice et les fraises de Nice

par JMS 20 août 2025

L’Impératrice et les fraises de Nice est un récit qui raconte une anecdote amusante à propos de ce fruit particulièrement apprécié par la souveraine de Russie.

 » L’impératrice douairière de Russie était très friande de fraises.

Son maître d’hôtel devait, coûte que coûte, lui en procurer.

En 1860, elle fit un séjour à Nice à la villa de Orestis, promenade des Anglais et, naturellement, ce fut la ferme d’Alphonse Karr qui alimenta la table impériale de ce délicieux fruit.

Un curieux incident faillit tout gâter. L’anecdote est savoureuse. Goutez-là.

L’impératrice visite un jour avec une nombreuse suite, le jardin Alphonse Karr, alors en pleine splendeur, jardin qui occupait- le vaste quadrilatère dont les boulevards Gambetta et Tzarevitch forment l’angle principal.

On n’avait pas prévenu l’écrivain-jardinier qui s’en offusqua. Il se retira dans son cabinet.

Des voisins accourent pour le prévenir de se présenter à l’impératrice.

Il refusa :

— Pas le moins du monde, dit-il.

Si Sa Majesté m’avait fait prévenir qu’elle désirait visiter mon jardin, je serais allé la recevoir à la porte de la ferme avec tous les respects qui lui sont dus comme femme et comme impératrice.

Et il ne bougea pas.

Le soir, on en parla dans les salons de la résidence impériale. L’écho en arriva jusqu’à l’office.

Aussi, le lendemain matin lorsque la paysanne de la ferme y porta, comme chaque jour, sa corbeille de fraises, on la renvoya sous prétexte qu’on n’en avait nul besoin et que, d’ailleurs, elles étaient trop chères.

Alphonse Karr consola la jeune fille éplorée et défendit ne plus rien vendre aux gens de la maison de l’impératrice.

Deux jours après, à l’aube, le maître d’hôtel accourait tout penaud à la ferme pour s’excuser et insister qu’on lui vendît des fraises à n’importe quel prix, l’impératrice en voulait absolument.

Il n’obtint rien, Alphonse Karr ayant donné des ordres formels.

Au moment du déjeuner, le maître d’hôtel, pâle et ému s’approchait de l’impératrice pour lui expliquer l’absence des fraises qu’elle avait demandées, lorsqu’il, aperçut sur la table impériale un panier de ces fruits savoureux qu’une main discrète avait placé là.

Le panier portail épingle un carton sur lequel l’impératrice amusée lut ces mots :

 » Le jardinier refuse formellement d’en vendre, mais M. Alphonse Karr vous prie de lui accorder la permission de vous en offrir tous les matins durant votre séjour à Nice. »

L’Impératrice et les fraises de Nice est un texte extrait du journal « La Semaine à Paris » du 17 octobre 1930.

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Mariage de Français à Nice
FRANCE

Mariage de Français à Nice

par JMS 8 août 2025

Mariage de Français à Nice est un article qui reprend un document officiel pour rappeler que Nice n’a pas toujours été une terre française.

« Nous, chevalier Masclet, consul de France à Nice, faisant fonctions d’officier de l’Etat-civil, certifions et attestons qu’une célébration de mariage a eu lieu aujourd’hui dans toutes les formes voulues par la loi, en la chancellerie de notre Consulat, entre M. Auguste-Grégoire Pierrugues, né à Moscou (Russie), de parents français, fils de feu Joseph Pierrugues et feu dame Marie-Antoinette-Éléonore Forget, d’une part, et de demoiselle Marie-Françoise-Ursule Pascal, de Cagnes, fille du sieur Jean-Joseph Pascal, docteur en médecine et dame Marie-Françoise Scudier, d’autre part.

En foi de quoi nous avons délivré le présent.

Nice, le 26 novembre 1831.

Chevalier Masclet. »

Mariage de Français à Nice est un texte découvert dans le livre « Généalogie de la famille Forget de Barst, en Lorraine » par Antoine-Dominique Pierrugues, publié en 1882.

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L'eau sale de Nice
FRANCE

L’eau sale de Nice

par JMS 3 octobre 2024

L’eau sale de Nice est une histoire qui rappelle que la ville n’a pas toujours été d’une propreté exemplaire.

 » Décidément Nice, que les affiches et les journaux intéressés nous vantent tant, est loin de répondre au torrent d’éloges que la publicité lui fait.

Ainsi, l’auteur bien connu, Alphonse Karr, dont la partialité pour la cité niçoise n’est un mystère pour personne, donnent-il des détails peu ragoutants ans sa revue « Les guêpes ».

Nice conserve dans la partie la plus fréquentée un cloaque immonde au-dessus duquel les oiseaux n’osent pas passer dans la crainte d’être asphyxiés, et qui fait faire aux promeneurs un long détour pour l’éviter.

La ville entière est traversée par le torrent du Paillon —ce torrent qui, les jours d’orage, roule des eaux furieuses, ne présente le plus souvent aux yeux que des chèvres qui y broutent et du linge qui y sèche.

A son embouchure seule, s’étend une flaque infecte produite par les égouts de la ville, qui s’y donnent rendez-vous.

La mer amoncelle un mur de galets qui emprisonne ce marais fangeux et pestiféré et l’empêche de s’écouler.

Cette mare infecte a un usage qu’il vous serait impossible de deviner et difficile de croire, même après que je vous l’aurai dit :  C’est là qu’on lave, en grande partie, le linge de la ville, qui n’a pas de lavoirs publics. »

L’eau sale de Nice est un texte trouvé dans le journal « L’Écho des Pyrénées » du 18 février 1875.

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Belles femmes de Nice
FRANCE

Belles femmes de Nice

par JMS 8 avril 2024

Belles femmes de Nice est un récit où l’écrivain Alphonse Karr vante la grâce des Niçoises.

 » C’est un charmant spectacle que de voir tous les matins, au point du jour, le départ, pour le marché de Nice, de centaines de femmes.

Il y a surtout de jeunes filles, pour la plupart grandes, souples, bien faites et souvent jolies, portant sur leurs têtes avec une aisance parfaite, de grandes corbeilles pleines quelquefois de légumes, mais le plus souvent de fruits et de fleurs.

Ces belles filles ont presque toutes de longs et épais cheveux bruns ou noirs ; de ces cheveux entourés de velours noirs, elles se font une couronne au-dessous de leurs bandeaux : c’est une des plus ravissantes coiffures que j’aie jamais vues.

Elles ont aussi des chapeaux et des bonnets si jolis et de si bon goût que, sous ces trois aspects et sous ces trois degrés de la coiffure féminine, les cheveux, le bonnet et le chapeau, les bourgeoises qui, à Nice comme partout, ont adopté religieusement les modes françaises, sont outrageusement battues et ne peuvent soutenir la comparaison.

Les paysannes portent avec cela de très grandes boucles d’oreilles en or.

Je vous assure que cela vaut la peine de se lever de bon matin. »

Belles femmes de Nice est un texte trouvé dans le livre « Promenades hors de mon jardin » d’Alphonse Karr, publié en 1856.

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La Maison close de Saint-Raphaël
FRANCE

La Maison close de Saint-Raphaël

par JMS 16 février 2024

La Maison close de Saint-Raphaël est une relation dans laquelle l’écrivain Alphonse Karr justifie son installation dans cette villégiature.

 » J’ai donc installé la « Maison close » dans une situation à peu près inexpugnable.

Notre jardin au sud est borné par la mer, au nord par le talus élevé de la voie ferré, à l’est par le torrent de Kebori.

L’ouest seul, restait menacé, mais depuis seize ans j’y ai planté tant d’eucalyptus, de mimosas, de genêts épineux, etc., qu’il ne peut entrer de ce côté que les rossignols, qui ne s’en font pas faute.

Obéissant en cela à mon aphorisme imité de Lapalisse :

N’ayez pas de voisins, si vous voulez vivre en paix avec eux ! « 

La Maison close de Saint-Raphaël est un texte tiré du journal « Le Figaro » du 22 mars 1884.

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Bonne pêche à Saint-Raphaël
FRANCE

Bonne pêche à Saint-Raphaël

par JMS 7 février 2024

Bonne pêche à Saint-Raphaël est un récit où l’écrivain Alphonse Karr vante les mérites du poisson de ce rivage.

 » Quant à la pêche à Saint-Raphaël, il y a beaucoup de poissons, plus petits il est vrai que monstrueux, mais si jolis, si richement peints, qu’on les prendrait rien que pour les regarder et par ailleurs excellents.

Et, j’en vais donner une preuve, à cause des fonds de rochers de porphyre rouge, et de l’absence de vase, le poisson péché à Saint-Raphaël conserve un parfum, un goût de roche et d’eau de mer très apprécié des connaisseurs.

Que le champion de Nice se lève et ose nier que des gourmets niçois-nizzaroisque que je pourrais nommer, se font apporter à Nice, des rascasses, des capons, des langoustes de Saint-Raphaël pour la bouillabaisse nationale.

A tel point qu’on y vend de faux poissons de Saint-Raphaël ! « 

Bonne pêche à Saint-Raphaël est un texte tiré du journal « Le Figaro » du 22 mars 1884.

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Avec Alphonse Karr à Saint-Raphaël
FRANCE

Avec Alphonse Karr à Saint-Raphaël

par JMS 18 août 2023

Avec Alphonse Karr à Saint-Raphaël est un récit qui raconte la vie tranquille de l’écrivain dans sa Maison close.

 » C’est une anse adorable, non loin de Saint-Raphaël.

Au nord-est, la côte bordée d’écueils se développe en ligne droite vers une falaise couverte de chênes verts.

Deux rochers fauves, semblables à des lions couchés, ferment la rade et brisent les vagues qui par les temps de mistral viennent de la pleine mer.

On les nomme le lion de terre et le lion de mer.

Un havre de paix

C’est près de là, à l’écho de ces rochers, que le philosophe et sympathique écrivain Alphonse Karr a placé maintenant son nid.

Deux maisons basses, entourées de verdure et de fleurs, sont bâties dans un pli de terrain placé entre la mer et le chemin de fer qui conduit au golfe Juan.

La flotte d’Alphonse Karr est amarrée à vingt pas de sa maison de l’autre côté de la route.

Elle se compose de deux barques peintes en blanc, d’une construction élégante et une. Ces deux barques portent le nom de sa fille et de sa petite-fille, un charmant bébé de trois ans qui tyrannise de tout son cœur le grand-père, lequel est en adoration constante devant son délicieux petit tyran.

Alphonse Karr est un marin de premier ordre, et son gendre un élève marin qui lui fait le plus grand honneur.

Une vareuse, un chapeau de paille, un pantalon de, toile en plein janvier, tel est le costume de l’auteur des Guêpes et de Sous les tilleuls.

Solitude

Il vit là dans cette double petite maison pleine de précieux souvenirs des contemporains les plus célèbres, avec sa fille, une femme d’élite, le mari de sa fille et la petite fillette, calme, tranquille, pêchant son poisson, donnant la provende à une douzaine de paons magnifiques qui s’étalent en riche espalier sur le mur de son jardin, soignant ses chères plantes, lâchant ses guêpes, et jugeant en philosophe, avec cette haute et spirituelle raison qu’on lui connaît, les tristesses du présent, les angoisses du passé et les incertitudes de l’avenir.

Voilà la résidence charmante baignée par la mer bleue, tout ensoleillée, encadrée dans la verdure et dans les fleurs, que le maître du lieu a nommée Maison close.

Les importuns et les oisifs n’y entrent pas. On n’y reçoit que les amis. On est fier et heureux quand on a pu s’y faire admettre. »

Avec Alphonse Karr à Saint-Raphaël est un texte extrait du livre « La comédie de notre temps » de Bertall, publié en 1874-1876.

Cliquez ICI pour lire une autre histoire.

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Furie du Paillon à Nice
FRANCE

Furie du Paillon à Nice

par JMS 18 juillet 2023

Furie du Paillon à Nice est un récit qui raconte un emportement de la rivière qui traverse la cité.

 » Suivant Alphonse Karr, le Paillon, qui coule à Nice, est une rivière propre à faire sécher le linge

En effet, tout le linge de la ville sèche parfaitement dans le lit de ta rivière, mais il serait impossible d’y laver seulement un torchon.

Une fois par an, le Paillon donne une représentation.

A la suite de quelque violent orage, ou d’une fonte exagérée des neiges dans les montagnes, le lit se garnit d’une eau sale et bouillonnante.

Les galets effrayés roulent, craquent et se précipitent les uns contre les autres.

La population étonnée se range sur les quais et les ponts pour voir lutter contre le courant et se noyer quelques rats d’eau décavés qui, n’ayant jamais vu d’eau, ne savent pas nager.

Le lendemain les galets se sont remis en place, et le Paillon contient à peine quelques litres d’eau.

Les repasseuses rentrent triomphalement dans son lit. »

Furie du Paillon à Nice est un texte extrait du livre « La comédie de notre temps » de Bertall, publié en 1874-1876.

Cliquez Ici pour lire une autre histoire.

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Furie du Paillon à Nice
FRANCE

Furie du Paillon à Nice

par JMS 17 février 2023

Furie du Paillon à Nice est un récit qui raconte un emportement de la rivière qui traverse la cité.

 » Suivant Alphonse Karr, le Paillon est une rivière propre à faire sécher le linge.
En effet, tout le linge de la ville sèche parfaitement dans le lit de ta rivière, mais il serait impossible d’y laver seulement un torchon.
Une fois par an, le Paillon donne une représentation.
A la suite de quelque violent orage, ou d’une fonte exagérée des neiges dans les montagnes, le lit se garnit d’une eau sale et bouillonnante.
Les galets effrayés roulent, craquent et se précipitent les uns contre les autres.
La population étonnée se range sur les quais et les ponts pour voir lutter contre le courant et se noyer quelques rats d’eau décavés qui, n’ayant jamais vu d’eau, ne savent pas nager.
Le lendemain les galets se sont remis en place, et le Paillon contient à peine quelques litres d’eau.
Les repasseuses rentrent triomphalement dans son lit. »

Furie du Paillon à Nice est un texte extrait du livre « La comédie de notre temps » de Bertall, publié en 1874-1876.

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La Traviata arrêtée à Nice
FRANCE

La Traviata arrêtée à Nice

par JMS 31 janvier 2023

La Traviata arrêtée à Nice raconte une anecdote survenue lors de la représentation de cet opéra de Verdi en présence de deux empereurs.

« L’empereur de Russie, Alexandre II, était venu à Nice pour voir son fils, le Tsarevich, malade à la villa Bermond.

Le tsar à Nice

Le 23 octobre 1864, le Tsar assiste à une représentation de la Traviata, au théâtre municipal, et il donne à plusieurs reprises le signal des applaudissements.

Cinq jours après, dans la la même loge, prennent place le Tsar et Napoléon III.

L’empereur Napoléon III arriva à Nice le 26 octobre.

Le lendemain, il s’apprêtait à recevoir les autorités, losque l’empereur Aleandre, prévenant sa visite, arriva à la Préfecture.

Leur entrevue dura une demie heure : Napoléon III la rendit aussitôt et il ne resta pas moins de deux heures avec le Tsar, à la villa Bermond.

Le soir du 28 octobre, la municipalité offre un spectacle de gala aux deux souverains.

Le théâtre avait été abondamment décoré ; la façade brillament illuminée et pavoisée aux couleurs des deux nations.

La loge impériale surtout était revêtue de belles tapisseries.

Les fleurs garnissaient l’escalier qui  conduisait et le salon qui la précédait. Alphonse Karr collabora même à l’éclat de cette soirée. En effet, sur la table, au milieu de ce salon, se dressait une magnifique corbeille de fleurs, commandée par la municipalité niçoise au poète-jardinier, et celui-ci avait fait un chef d’œuvre.

Fleurs sur le théâtre municipal

Les cent-gardes, rigides comme des statues, s’alignaient des deux côtés de l’escalier parmi les massifs de plantes rares.

Ce soir-là, la salle est superbe. Les loges, les stalles, le parterre même sont occupés par des dames en grande toilette, décolletées.

Napoléon III arriva à 8 heures, et l’air national, la Reine Hortense, salue son apparition.

Un quart d’heure après arrive l’empreur Alexandre II ; Napoléon III lui fait les honneurs de la loge impériale.

La représentation de la Traviata était commencée. On interrompt le 1er acte et l’orchestre joue l’hymne russe pendant que le public pousse des acclamations.

Alexandre II se place à la droite de Napoléon III, et la Traviata reprend son cours.

Un témoin occulaire constate que pendant la représentation les deux souverains ont fréquemment échange la parole et que le sourire était souvent sur leurs lèvres.

Les souverains ont quitté le théâtre à dix heures et demie, et le dernier acte de la Traviata n’a plus offert aucun intérêt après leur départ. Tout est relatif, même les œuvres d’art.

La foule massée dans la rue St-François-de Paule a fait une ovation aux deux empereurs à leur sortie. »

La Traviata arrêtée à Nice est un récit extrait du journal « La Semaine niçoise » du 25 février 1899.

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...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

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