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Vintimille

Fille privée de son héritage à Nice
FRANCE

Fille privée de son héritage à Nice

par JMS 24 octobre 2024

Fille privée de son héritage à Nice est une histoire qui raconte l »effet d’une loi successorale de la Provence.

 » La fille dotée ne participait pas à la succession de ses père et mère, si elle avait des frères vivants ou s’il y avait des enfants de ses frères décédés.

Cette exclusion successorale de la fille dotée est l’un des traits les plus caractéristiques de l’ancien droit provençal, en vigueur jusqu’à la Révolution de 1789.

Ce principe est énoncé dans les statuts de Guillaume II, comte de Forcalquier, vers 1162, dans les statuts de Nice de 1205, dans les plus anciens statuts de diverses cités provençales, dans les statuts et privilèges du comté de Vintimille et val de Lantosque de 1257-1264.

Il est reproduit dans les statuts généraux de la Provence de 1472.

Il fut maintenu dans les régions dites « baronnie de Beuil et comté de Nice », détachées de la Provence en 1388.

On a généralement qualifié cette pratique de coutume injuste, barbare, privant la femme d’un droit naturel, élémentaire, sous le prétexte d’une dot modique, pour avantager ses frères et éviter le fractionnement du patrimoine familial.

Il est certain que, dans la société rurale de la Provence, les parents tenaient à ne pas réduire le lot familial des terres exploitées par eux et à le transmettre à leurs fils seulement pour ne pas éparpiller, morceler leurs parcelles en des parts d’un rendement insuffisant, leurs filles devant se contenter de leur dot, le dot ou le doire, comme portent les documents français du XVIe siècle.

Mais, au final, Si l’on tient compte du peu d’abondance du numéraire dans les campagnes, des prix courants des maisons et des terres, de la stabilité des prix pendant tout le XVIème siècle, on constate que la valeur de la dot faite à la fille privée de l’héritage de ses parents se rapprochait assez de la valeur de la part d’héritage octroyée à ses frères. »

Fille privée de son héritage à Nice est un texte trouvé dans le « Bulletin philologique et historique » de 1953, qui reprend une communication de Paul Canestmeth.

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Machiavel à Vintimille
ITALIE

Machiavel à Vintimille

par JMS 30 janvier 2024

Machiavel à Vintimille est une histoire qui se penche sur le riche passé de la villa Hambury.

 » La Mortola, qui est un hameau dépendant de Vintimille, est disséminé des deux côtés de la route vers Vintimille.

En cet endroit méritent d’être remarqués la villa et les jardins de M. Hambury, historiques à plusieurs titres.

C’est vers 1815 que M. Thomas Hambury acheta le palazzo Orengo, célèbre par le séjour qu’y avait fait Machiavel en 1511.

Le nouveau propriétaire fit réparer le vieux palais, et l’entoura de jardins qui sont merveilleux.

La reine Victoria d’Angleterre vint les visiter à diverses reprises et fut si satisfaite qu’elle voulut fixer eu une aquarelle une des vues de ces jardins.

La royale artiste fit elle-même d’un pinceau très adroit cette aquarelle qu’elle emporta à Balmoral.

Ces jardins, cette villa eurent d’autres illustres visiteurs, notamment le roi Edouard VII, alors prince de Galles ; l’empereur et l’impératrice d’Autriche ; l’impératrice Frédéric ; le roi Léopold, et bien d’autres encore.

Machiavel à Vintimille est un texte tiré du journal « La Semaine niçoise » du 15 janvier 1903.

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La ville déchue de Vintimille
ITALIE

La ville déchue de Vintimille

par JMS 20 mars 2023

La ville déchue de Vintimille est un texte qui rappelle que cette cité, après avoir connu une période de gloire, a eu une longue traversée du désert.

La vieille cité ligurienne de Vintimille a exercé au douzième et au treizième siècle une suprématie incontestée ; la résidence princière des Lascaris, les plus puissants seigneurs féodaux de la contrée, fut alors un centre d’action politique et militaire d’une grande importance.

Un ville sur le déclin

Aujourd’hui elle est bien déchue de son ancienne splendeur, et elle gagne même à être vue de loin.

Ses rues, pour la plupart des ruelles et des escaliers voûtés et à pic, sont étroites, tortueuses, sales et remplies d’émanations un peu trop naturalistes.

Les maisons, quoique larges et hautes, sont tristes, sombres et délabrées.

Le plus célèbre de ses édifices religieux, l’église Saint Michel, un ancien temple de Castor et Pollux, d’une laideur aussi remarquable que son antiquité, a énormément souffert des injures du temps, et la municipalité n’a pas l’air de se soucier infiniment de ce dernier vestige ruiné de la civilisation latine.

La cathédrale, construite sur les débris d’un ancien temple de Junon, l’Aratorio, une jolie petite chapelle propriété de la confrérie des Pénitents noirs, dont la façade est ornée de deux grandes statues de marbre, et un bel établissement de charité de construction moderne, l’Asile Infantile, fondé par la reine Marguerite, sollicitent seuls la curiosité du voyageur.

Un menhir sur la plage

La plage même, où l’on arrive en descendant la rampe fortement inclinée près du Sestiere Marino, resserrée entre deux pointes avancées, n’a de remarquable qu’un grand rocher noirâtre, isolé sur un lais de mer, et se dressant, continuellement battu par les lames écumantes, morne et difforme, comme un menhir druidique.

Un beau pont de pierre cependant présente des perspectives lointaines, au midi sur la Méditerranée, et au nord sur un demi-cercle de montagnes.

C’est là qu’il faut s’asseoir. »

La ville déchue de Vintimille est un récit de voyage trouvé dans la revue « Le Mémorial diplomatique » du 7 janvier 1882.

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La forteresse du Vintimille
ITALIE

La forteresse de Vintimille

par JMS 13 mars 2023

La forteresse de Vintimille est un récit qui décrit l’importance de cette place forte dans le dispositif défensif italien.

 » Brusquement, après un parcours de plus de dix kilomètres, la route de la Corniche s’infléchit dans la direction sud-est et se trouve arrêtée devant une grille imposante, défendue par des fossés larges et profonds et par des remparts solides, et la forteresse de Vintimille, assise sur un vaste plateau de forme triangulaire, à 165 mètres d’altitude, montre ses murailles grisâtres et ses tours massives.

La citadelle de Vintimille

Cette enceinte fortifiée est protégée par une citadelle, qui couronne le sommet de la montagne et dont la plate-forme, point d’appui principal de la défense, couvre la route de la Corniche et commande l’embouchure de la Roya, le port et la rade.

Rien de plus pittoresque que la position menaçante de cette citadelle, placée comme une sentinelle avancée au pied de la vigoureuse charpente orographique qui sépare la France de l’Italie.

Le lit de la Roya, dominé par la hauteur de Vintimille, est en effet la véritable frontière naturelle de ces deux grands Etats.

Fantaisie de la frontière

La frontière du pont St Louis n’est qu’une ligne de démarcation fantaisiste, le produit de négociations hâtives et irréfléchies, le fruit d’un caprice diplomatique. La direction du génie militaire, si on l’a consultée à cette époque, n’a tenu compte ni de la position stratégique de la citadelle de Vintimille ni de la défense du littoral de Menton.

Aussi, il sera facile à la garnison de Vintimille de franchir, le lendemain d’une déclaration de guerre, la frontière ouverte du pont St Louis et de s’emparer, sans coup férir, de la ville de Menton et de son territoire. »

La forteresse de Vintimille est un texte découvert dans la revue « Le Mémorial diplomatique » du 7 janvier 1882.

Une suite à ce récit s’intitule « La ville déchue de Vintimille ».

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En route vers La Mortola
ITALIE

En route vers La Mortola

par JMS 6 mars 2023

En route vers La Mortola est un récit qui raconte les curiosités rencontrées après le franchissement de la frontière avec la France.

« Après avoir passé à droite devant une large maison carrée portant l’inscription : Dogana del regno d’Italia ou Douane du royaume d’Italie, et à gauche devant le coquet village et la tour de Grimaldi, la route redevient raide et accidentée ; elle se dresse, se plie et se replie comme un serpent gigantesque, évitant tantôt les saillies anguleuses des rochers, tantôt les nombreux précipices dont les flancs abrupts descendent rapidement vers la mer.

Traversée de La Mortola

Elle monte presque sans interruption jusqu’à la croix de La Mortola, pour redescendre immédiatement au village de ce nom.

Près du cap de La Mortola s’élèvent de nombreux massifs de falaises, dont la constitution géologique offre un grand intérêt. En effet, ces masses rocheuses grises et tourmentées, grumeleuses et éraillées, sont revêtues de couches épaisses de mollusques pétrifiés et de coquillages fossiles.

Après avoir tourné l’angle aigu entre la vieille église de La Mortola et la jolie villa Hanbury, la route suit les sinuosités d’une montagne ombragée par de grands et vigoureux bouquets d’oliviers, longe la solitude agreste et stérile qui environne le hameau de la Sorba, et traverse la vallée riante et fertile de Latte ou vallée du lait.

Vers le castel d’Appio

Sur la crête d’une montagne dénudée se dessinent les tours démantelées du castel d’Appio, débris d’un donjon féodal construit par les Génois au XIIIème siècle, et l’aspect désolé de ces murs croûlants au milieu d’un groupe de hauteurs arides et hérissées de rochers à pic forme un contraste saisissant avec le site riant et romanesque du vallon fleuri de Latte. »

En route vers La Mortola est une relation découverte dans la revue « Le Mémorial diplomatique » du 7 janvier 1882.

Une suite à ce récit s’intitule « La forteresse de Vintimille« 

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De Menton vers l'Italie
FRANCEITALIE

De Menton vers l’Italie

par JMS 27 février 2023

De Menton vers l’Italie est un texte qui décrit le chemin et les paysages jusqu’au pont Saint-Louis

 » De Menton à la Bordighera, le pays des palmiers, le chemin est charmant, et nous préférons la route de terre aux nombreux tunnels de la voie ferrée.

A l’extrémité du quartier de Garavan, la serre chaude médicale la mieux abritée de la Riviera, on gravit la côte escarpée des Rochers Rouges ou Rocce Rosse, de belles falaises calcaires aux tons rougeâtres et brunis par l’action du vent et des rayons du soleil.

Il faut à peine un quart d’heure pour atteindre le pont Saint-Louis, la frontière politique de la France et de l’Italie.

Une seule arche de vingt-deux mètres, jetée avec une hardiesse admirable sur le ravin de San Luigi, les belles cascades qui se précipitent avec fracas dans un gouffre sombre et profond, sa situation romanesque au milieu des rochers ont valu à cette œuvre d’art du premier Empire, datant de 1806, une juste célébrité. »

De Menton vers l’Italie est un texte tiré de la revue « Le Mémorial diplomatique » du 7 janvier 1882.

Une suite à ce récit s »intitule « En route vers La Mortola »

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Les Sarrazins à Menton
FRANCE

Les Sarrazins à Menton

par JMS 24 novembre 2022

Les Sarrazins à Menton est un article qui explique comment l’endroit à servi de base à des raids avant de passer à la famille des comtes de Vintimille.

« Il est plus exact de dire que la fondation de Menton est due à des Sarrazins.

Au IXème siècle, des forbans, partis de l’île de Lampedouse, située près de Malte, naviguèrent en quête d’une base d’opération sur le littoral méditerranéen.

Sembracie, Saint-Hospice, d’autres points encore étaient déjà occupés par diverses tribus sarrasines.

Ils choisirent Menton et bâtirent une sorte de camp fortifié sur la colline qui domine toute la plage et constitue un point merveilleux d’observation et de défense ; une des rues du vieux Menton conserve le nom de Lampedouse.

Les pirates ont dû posséder ce repaire jusqu’au début du Xième siècle ; ils ne l’ont abandonné que lorsque la prise de leurs fraxinets les priva de points d’appui sur la côte.

En ce XIème siècle, ce point appartint aux comptes de Vintimille, et il est plus que probable que le nom de Menton vienne d’un seigneur de cette famille, Othon, qui construisit le premier château dont il ne reste que quelques vestiges au sommet de la colline où le cimetière existe aujourd’hui.

En 1250, les Vento s’en emparèrent, et c’est à cette date que remontent les plus anciens documents concernant Menton. »

Les Sarrazins à Menton constituent un texte extrait du journal « La semaine niçoise » du 1er janvier 1903, d’après un livre de Philippe Casimir.

Cet article à une suite avec le nouvel épisode « Le prince de Monaco achète Menton ».

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De Menton à Bordighera
ITALIE

De Menton à Bordighera

par JMS 14 novembre 2022

De Menton à Bordighera est un article qui décrit les curiosités à voir sur ce parcours effectué le long de la Riviera italienne.

 » Depuis Menton, il faut 2 heures en voiture pour couvrir les 17 kilomètres jusqu’à Bordighera.

Le prix de la course est de 24 francs en landau et de 16 francs en victoria.

Après avoir passé la frontière où les rochers rouges du pont Saint-Louis attirent l’attention et où se trouve la fameuse caverne dite de Menton, une montée raide conduit au petit poste de la douane italienne d’où la vue se développe jusqu’au cap Nero.

Un peu plus bas, on peut faire un arrêt pour visiter la villa Mortola.

Puis, la contrée change d’aspect. La côte s’abaisse et, aux roches calcaires succèdent des masses argilo-sableuses mal assises. Le terrain est aride si ce n’est quelques vignes qui produisent le vin de Grimaldi et quelques oliviers dans les ravins.

Il y a peu d’habitations, et point de villas.

La vue du haut de l’esplanade de Vintimille s’étend a la fois sur la côte française et italienne.

La ville n’offre rien à voir.

Le torrent de la Roya, tantôt presque à sec et sableux, tantôt gonflé et roulant son eau jaune en un long sillon à travers la mer bleue.

Le vent du nord, qui a passé sur les neiges des Alpes, est souvent glacial à cette embouchure.

En longeant la côte, on rejoint Bordighera qui s’est bien agrandie depuis une quinzaine d’années. »

De Menton à Bordighera a une suite intitulée « Bordighera est une ville africaine« 

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Vintimille reste en Italie
ITALIE

Vintimille reste en Italie

par JMS 31 octobre 2022

Vintimille reste en Italie reprend une lettre du chef du gouvernement italien qui rassure les habitants de cette ville après la cession du comté de Nice à la France.

 » Le Journal de Menton publie la lettre suivante du comte de Cavour au maire de Vintimiglia :

Monsieur le maire,

J’ai reçu l’adresse par laquelle le conseil municipal de votre ville m’informe de l’appréhension de ses habitants qui craignent que Vintimiglia et son territoire ne-soient compris dans la cession faite à la France.

Les craintes dont le conseil municipal s’est rendu l’interprète viennent de sentiments qui honorent et le conseil municipal et la population qu’il représente.

Mais le danger que vous redoutez n’existe pas.

Vintimiglia est sous tous les rapports incontestablement terre italienne, et elle ne peut point et ne sera point séparée du royaume itaiien, dont elle fait partie, et auquel elle a prouvé une affection si dévouée.

Je vous prie, monsieur le maire, d’en donner l’assurance formelle aux membres du conseil municipal, et je profite de cette occasion pour leur offrir, et à vous, l’assurance de ma considération distinguée.

Cavour. »

Vintimille reste en Italie est un texte découvert dans le journal « Le Pays » du 8 mai 1860.

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Sous les palmiers de Bordighera
ITALIE

Sous les palmiers de Bordighera

par JMS 19 septembre 2022

Sous les palmiers de Bordighera raconte l’attrait exercé par ce village de la Riviera italienne sur les hivernants étrangers.

 » Le train quitte Vintimille,  passe la Nervia et se lance, joyeux, à travers les jardins, les oliviers, les citronniers, les vignes disposées en longues pergole et les palmiers que dorent les premiers rayons du soleil.

A droite, la mer et ses galets d’argent; à gauche, de gracieuses collines ravinées de vallons où brillent les pins verts. C’est le commencement de la Riviera italienne.

 Des osterie — des guinguettes — enguirlandées de pampres, s’échelonnent le long des routes blanches et, là-haut, sur le rocher de Sant’Ampeglio, Bordighera prend, dans ses murs en ruines, des allures de forteresse.

A ses pieds, sur la plage où, dans les tamaris, sèchent des filets teints de rouge, la Marina aligne ses grands hôtels jaunâtres et ses maisons portées sur des arcades, bossuées de balcons, bariolées de fresques.

Entre ce quartier et le borgo, — le village paysan, — le coteau étage en gradins ses vignes, ses oliviers et ses palmiers.

En bouquets sur toutes les plates-formes, en grappes accrochées à tous les ressauts du terrain, en touffes dans toutes les anfractuosités, en bosquets sans ordre, les palmiers remplissent le pays de Bordighera. »

Sous les palmiers de Bordighera est une histoire découverte dans le livre « Autour de la Méditerranée… l’Italie » de Marius Bernard, paru en 1894.

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...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

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