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Napoléon III

Altesses impériales au Cap Martin
FRANCE

Altesses impériales au Cap Martin

par JMS 29 octobre 2025

Altesses impériales au Cap Martin raconte la rencontre entre François-Joseph, Elisabeth d’Autriche et l’impératrice Eugénie, veuve de Napoléon III.

 » François-Joseph d’Autriche était, avec les femmes, d’une exquise et délicate courtoisie et qui semblait d’un autre âge.

J’en surpris un témoignage charmant lorsqu’il quitta le Cap Martin après sa dernière villégiature avec l’Impératrice.

La voiture qui les conduisait à la gare filait à travers les pins, lorsque soudain apparaît au détour du chemin, se détachant sur le vert panache d’un palmier, une femme en deuil, toute droite sous ses cheveux blancs et qui portait encore dans la finesse de ses traits, la noblesse de sa taille, les traces d’une souveraine beauté.

Appuyée sur une canne à pomme d’or, elle semblait les attendre.

Effectivement, elle leur fait signe.

L’Empereur aussitôt descend de voiture avec l’Impératrice, se découvre et s’inclinant très bas, lui baise la main ; puis ils font, dans la bruyère, quelques pas en causant.

Mais les minutes fuient : il faut partir.

L’Impératrice alors l’embrasse avec un tendre respect, l’Empereur ému, s’incline de nouveau très profondément devant elle.

Et la voiture repart à vive allure emportant les augustes voyageurs tandis que la noble dame, immobile, appuyée sur sa grande canne, les suit du regard jusqu’à ce qu’ils aient disparu.

Ils venaient de saluer… l’impératrice Eugénie, qui ne se doutait pas que dans le baiser de l’impératrice Elisabeth il y avait un suprême adieu… »


Altesses impériales au Cap Martin provient du livre « Leurs Majestés  » de Xavier Paoli, publié en 1912.

Au Cap Martin, l’impératrice Eugénie vivait dans la villa Cyrnos.

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La Fête de l'Annexion à Nice
FRANCE

La Fête de l’Annexion à Nice

par JMS 19 juin 2025

La Fête de l’Annexion à Nice est un article qui rappelle les festivités auxquelles ont donné lieu la réunion du comté de Nice à la France.

« Le procès-verbal de la remise et de la réception de l’arrondissement de Nice vient d’être signé au palais du Gouvernement, à midi, en ce 14 juin 1860, par M. le Commissaire extraordinaire du Roi de Sardaigne et par le représentant français M. Piétri, en présence de Mgr l’Évêque, du Conseil municipal et de toutes les Autorités civiles et militaires de la ville aux cris de Vive l’Empereur ! Vive Victor-Emmanuel !

Pendant la signature, le pavillon Sarde a été amené et remplacé par le pavillon Français, l’un et l’autre successivement salués par 21 coups de canon.

A l’apparition du pavillon Français, la foule, réunie et compacte malgré une pluie ballante a poussé une clameur immense et longuement répétée de Vive l’Empereur !

Un Te Deum a été chanté avec une pompe inaccoutumée par Mgr l’Évêque et son clergé dans la Cathédrale de Sainte-Reparate envahie dès le matin par la multitude.

Le Te Deum a été suivi d’une revue des troupes du 90ème de ligne. Le 8e hussards, le bataillon de gendarmerie ont défilé aux cris de Vive l’Empereur, Vive l’Impératrice, Vive le Prince Impérial, que la foule répétait avec enthousiasme.

La proclamation de M. Piétri aux habitants de Nice a été affichée à partir de midi ; elle est lue avec avidité par la population.

La ville est tout entière dans une joie que rien ne peut décrire toutes les fenêtres sont pavoisées ; on fait les apprêts d’une illumination générale et les plus pauvres quartiers ne sont pas les moins empressés.

Ce soir, M. Piétri donne à M. le Commissaire extraordinaire du Roi de Sardaigne un banquet auquel assisteront toutes les Autorités religieuses civiles et militaires.

Dimanche prochain, il y aura une nouvelle fête.

L’annonce définitive de la réunion se répand depuis hier au soir dans les campagnes et partout elle est accueillie avec une indescriptible émotion au cri de Vive l’Empereur ! »

La Fête de l’Annexion à Nice est un texte découvert dans le « Journal des Pyrénées-Orientales » du 19 juin 1860.

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Fusillé deux fois à Aups
FRANCE

Fusillé deux fois à Aups

par JMS 17 juin 2025

Fusillé deux fois à Aups raconte la triste histoire d’un républicain du Var après le coup d’Etat du futur Napoléon III.

 » Dans la journée du 8 décembre 1851, de violents combats opposèrent les tenants de la République qui venait d’être renversée aux tenants du nouveau régime imposé par le futur Napoléon III.

Un pauvre homme, nommé Martin, dit Bidouré, fut trouvé porteur d’une dépêche de Camille Duteil, chef des républicains du Var, et mené au nouveau préfet qui venait d’être désigné après le coup d’Etat du 2 décembre.

Il fut immédiatement passé par les armes et laissé pour mort sur place.

Il n’était que blessé.

Quand la troupe se fut retirée, il put se traîner jusqu’à une ferme voisine où il fut recueilli.

Mais le fermier, effrayé du sort dont était menacé quiconque offrait asile à un insurgé, crut devoir avertir le maire du pays.

Ce maire écrivit aussitôt à l’autorité préfectorale pour l’avertir que le fusillé, miraculeusement échappé une première fois à la mort, était vivant chez le fermier de M. de La Baume.

On s’empressa d’aller chercher ce malheureux.

Il fut conduit à l’hôpital d’Aups, et le dimanche suivant, 14 décembre, tout saignant encore de ses premières blessures, il fut de nouveau fusillé ; cette fois il n’en revint pas. »

Fusillé deux fois à Aups est un texte découvert dans le livre « Histoire du Second Empire » d’Ernest Hamel, publié en 1893.

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Le baron Haussmann à Nice
FRANCE

Le baron Haussmann à Nice

par JMS 25 mars 2025

Le baron Haussmann à Nice est une histoire qui rappelle que cette personnalité avait une villa sur les hauteurs de la ville.

« Après son brusque renvoi de janvier 1870 par Napoléon III, le baron Haussmann avait, durant quatre mois, vécu hors de la capitale.

Ce n’est point à Cestas qu’il s’était retiré, dans la propriété du pays bordelais que Mme Haussmann avait héritée de ses parents.

Ulcéré, il avait senti la nécessité d’un autre décor.

Sa colère, il était allé la confronter, dans sa villa Mont Boron près de Nice, avec les paysages ardents, le choc de la montagne et de la mer, l’élégance hautaine de la villa qu’en 1867, au temps de sa fortune, qu’il avait accrochée à un flanc de coteau, sur le rivage méditerranéen.

Sur ses indications d’éternel créateur, son architecte avait transformé là un ancien moulin à huile.

C’était une simple maison de deux étages, rehaussée d’une tour. Mais elle représentait une victoire que le célèbre préfet affectionnait.

Les terrasses avaient été conquises par la mine sur 25.000 mètres carrés de rocher.

Dans un horizon gris d’oliviers, l’éclat soudain des roses, des œillets, des narcisses, des mimosas, disposés par le jardinier Jean-Charles Adolphe Alphand, dès l’acquisition du terrain, comme un hommage de Paris.

Des lataniers balançant leurs éventails. Une allée d’orangers à grands frais transplantés de Monaco, et cette allée conduisant au domaine voisin, c’est-à-dire chez son ami le banquier Jules Frémy.

Du sommet, un admirable panorama ; à droite, le port de Nice, la colline du vieux château coupant de son dos sombre la ville étendue, puis, par la brume peu à peu estompée, la baie des Anges, le golfe Jouan, les îles Lérins ; à gauche, des rades aussi, des presqu’îles dont les formes harmonieuses se déroulaient de Villefranche à la rivière de Gênes ; et, en deçà, l’arc des collines, unissant les deux extrémités de la grève.

Il s’était réfugié dans sa villa Mont Boron, le seul cadre qui fût digne de son orgueil et du rang auquel l’avait voué sa carrière.

Pendant des semaines, il s’était replié sur lui-même en ce nid d’aigle. »

Le baron Haussmann à Nice est un texte extrait du livre « Le baron Haussmann » de Georges Laronze, paru en 1932.

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Le héron de Nice
FRANCE

Le héron de Nice

par JMS 30 avril 2024

Le héron de Nice est une histoire qui raconte comment un bateau de guerre a été mis à la disposition d’une Russe.

 » Vers le printemps, la grande-duchesse Constantin de Russie se sentit fatiguée de Nice et voulut aller à Gênes.

Bonne, noble et généreuse, elle était très enfant gâtée. D’une beauté merveilleuse, idolâtrée par son mari, elle avait été la belle-fille favorite du tout-puissant empereur Nicolas 1er.

Ceci avait mis non seulement toute la Cour de Russie, mais je dirai même toute la Russie à ses pieds. Les obstacles lui étaient inconnus.

Comme elle parlait de notre départ pour Gênes, son maréchal de la Cour lui demanda de bien vouloir donner ses ordres et de fixer la date, afin qu’il pût prendre les mesures nécessaires pour le confort de la traversée.

Un bateau de guerre ou rien

La grande-duchesse lui répondit, presque avec violence : « Comment, vous vous figurez que moi, qui n’ai jamais voyagé que sur des vaisseaux de guerre, j’irai m’embarquer sur un bateau marchand ».

L’amiral Boyé lui dit doucement : « Mais je ne vois pas trop comment Votre Altesse Impériale pourrait faire autrement. »

« J’y ai déjà pensé, dit la grande-duchesse. J’ai écrit à l’empereur Napoléon que je le priais de mettre à ma disposition un bâtiment de guerre et je suis sûre qu’il ne pourra pas opposer un refus à cette requête de la femme du grand-amiral de Russie. »

On crut que le baron Boyé allait tomber de saisissement. Même, le secrétaire privé de la grande-duchesse, M. Michailoff, osa dire : « Mais, Altesse Impériale, c’est impossible, on ne peut pas adresser une telle demande à l’Empereur des Français. Et s’il refuse, pensez donc tout ce que l’on dira à Nice.

— S’il refuse, ce que je n’admets pas, répondit la grande-duchesse, je ne sais pas ce que l’on dira à Nice, mais je sais bien ce que je lui dirai, moi. Maintenant en voilà assez, bonsoir. »

L’amiral, le secrétaire et le pianiste de la grande-duchesse passèrent une partie de la nuit à se lamenter ensemble.

Intervention de Napoléon III

Le lendemain, le préfet des Alpes-Maritimes, M. Gavini, se fit annoncer chez la grande- duchesse.

Empressé et presque ému, il lui remit un pli, une lettre de l’Empereur.

En termes extrêmement courtois, l’Empereur Napoléon informait la grande-duchesse qu’il était heureux de lui être agréable, et que les ordres étaient donnés pour qu’un aviso de la marine de guerre, le Héron, jetât l’ancre en rade de Nice et se tînt à sa disposition.

La grande-duchesse considéra cette réponse comme une chose simple et due, et retint M. Gavini à déjeuner. »

Le héron de Nice est un texte trouvé dans le livre « Souvenirs d’un monde englouti » de la Comtesse Kleinmichel, publié en 1927.

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Pendaison de crémaillère à Nice
FRANCE

Pendaison de crémaillère à Nice

par JMS 3 avril 2024

Pendaison de crémaillère à Nice est une histoire qui évoque un épisode de la vie de la Vénus tartare, Mme Rimski-Korsakov.

 » Le littoral méditerranéen commence à prendre sa physionomie des hivers passés.

Les hôtels se remplissent, et les villas qui étaient restées closes et privées de leurs hôtes pendant la saison d’été, sont maintenant habitées.

Tout respire un air de fête sous les rayons d’un soleil printanier.

Heureux pays ! Et plus heureux encore ceux qui peuvent y vivre.

On s’organise pour passer joyeusement la saison.

On ne parle que de bals, de fêtes, de sauteries ; les invitations sont déjà lancées.

On a planté très brillamment la crémaillère chez Mme Rimski-Korsakov, une des lionnes du monde cosmopolite qui vient de se faire construire à Nice une villa d’un style charmant et d’un goût parfait.

Les dépendances sont à l’avenant.

Tout cela a été orné de plantes exotiques, de palmiers venus de Bordighera, et de camélias transportés des bords du lac de Côme.

Les décorations intérieures ne sont pas moins merveilleuses. Une des chambres à coucher est tout en malachite.

Un prêtre russe a été appelé pour bénir cette riante demeure avant qu’on en prît possession. »

Pendaison de crémaillère à Nice est extrait du journal « La Fantaisie parisienne » du 1er décembre 1875.

Barbara Dimitrievna Mergassov, comtesse Rimski-Korsakov, fit scandale en 1863 en apparaissant à un bal donné par l’impératrice Eugénie dans une robe qui ne cachait presque rien de sa beauté slave. Elle devint une des maîtresses de Napoléon III et se retira à Nice après la chute du second Empire.

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Le Pont des Phocéens à Nice
FRANCE

Le Pont des Phocéens à Nice

par JMS 6 septembre 2023

Le Pont des Phocéens à Nice est une histoire qui raconte le passé de cet ouvrage aujourd’hui détruit.

 » Le Pont des Phocéens, qui rattache la promenade des Anglais au quai du Midi, est formé de trois arches en fer sur piliers en pierres taillées. Il enjambe le Paillon.

Il est très élégant dans ses formes, et l’ensemble, se détachant sur le fond azuré de la mer qui le caresse, produit à distance un effet des plus gracieux.

Ce pont a été construit en 1865 : il est continuellement traversé par les nombreux et riches équipages parcourant cette promenade ensoleillée, qui se déroule si merveilleusement le long de notre incomparable baie des Anges. »

Ce pont s’est aussi appelé Pont Napoléon. Détruit, il sera remplacé par le Pont des Anges et ses cinq arches.

Le Pont des Phocéens à Nice est un texte trouvé dans le journal « Nice artistique » du 14 mai 1887.

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Grands travaux autour de Nice
FRANCE

Grands travaux autour de Nice

par JMS 24 juillet 2023

Grands travaux autour de Nice raconte comment la région a été désenclavée après son rattachement à la France.

 » En 1860, le Comté de Nice n’a que deux axes de circulation : la vieille route de Turin par le col de Tende fermé l’hiver, la corniche littorale ou grande corniche vers Gênes et deux impasses partant de Nice : l’une vers Levens, l’autre vers Villefranche dans le prolongement de la route de France.

C’est le Second Empire qui ouvre les chantiers principaux terminés sous la IIIe République vers 1890.

Le désenclavement du moindre village est le résultat final : Beuil en 1893, Saint-Dalmas en 1913.

Le chemin de fer, quelques années après le rattachement du Comté de Nice à la France, relie déjà le pays niçois au circuit continental moderne : Cagnes en 1863, Nice en 1864, Monaco non sans difficultés en 1868, Menton en 1869.

Dans les années 1890, la voie littorale est doublée : une voie étroite relie Nice à Puget en 1892, à Digne en 1912 ; en 1910, on lance les travaux de la ligne Nice-Coni. »

Grands travaux autour de Nice est un texte tiré du « Bulletin de la Société d’histoire moderne » de 1977.

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La Traviata arrêtée à Nice
FRANCE

La Traviata arrêtée à Nice

par JMS 31 janvier 2023

La Traviata arrêtée à Nice raconte une anecdote survenue lors de la représentation de cet opéra de Verdi en présence de deux empereurs.

« L’empereur de Russie, Alexandre II, était venu à Nice pour voir son fils, le Tsarevich, malade à la villa Bermond.

Le tsar à Nice

Le 23 octobre 1864, le Tsar assiste à une représentation de la Traviata, au théâtre municipal, et il donne à plusieurs reprises le signal des applaudissements.

Cinq jours après, dans la la même loge, prennent place le Tsar et Napoléon III.

L’empereur Napoléon III arriva à Nice le 26 octobre.

Le lendemain, il s’apprêtait à recevoir les autorités, losque l’empereur Aleandre, prévenant sa visite, arriva à la Préfecture.

Leur entrevue dura une demie heure : Napoléon III la rendit aussitôt et il ne resta pas moins de deux heures avec le Tsar, à la villa Bermond.

Le soir du 28 octobre, la municipalité offre un spectacle de gala aux deux souverains.

Le théâtre avait été abondamment décoré ; la façade brillament illuminée et pavoisée aux couleurs des deux nations.

La loge impériale surtout était revêtue de belles tapisseries.

Les fleurs garnissaient l’escalier qui  conduisait et le salon qui la précédait. Alphonse Karr collabora même à l’éclat de cette soirée. En effet, sur la table, au milieu de ce salon, se dressait une magnifique corbeille de fleurs, commandée par la municipalité niçoise au poète-jardinier, et celui-ci avait fait un chef d’œuvre.

Fleurs sur le théâtre municipal

Les cent-gardes, rigides comme des statues, s’alignaient des deux côtés de l’escalier parmi les massifs de plantes rares.

Ce soir-là, la salle est superbe. Les loges, les stalles, le parterre même sont occupés par des dames en grande toilette, décolletées.

Napoléon III arriva à 8 heures, et l’air national, la Reine Hortense, salue son apparition.

Un quart d’heure après arrive l’empreur Alexandre II ; Napoléon III lui fait les honneurs de la loge impériale.

La représentation de la Traviata était commencée. On interrompt le 1er acte et l’orchestre joue l’hymne russe pendant que le public pousse des acclamations.

Alexandre II se place à la droite de Napoléon III, et la Traviata reprend son cours.

Un témoin occulaire constate que pendant la représentation les deux souverains ont fréquemment échange la parole et que le sourire était souvent sur leurs lèvres.

Les souverains ont quitté le théâtre à dix heures et demie, et le dernier acte de la Traviata n’a plus offert aucun intérêt après leur départ. Tout est relatif, même les œuvres d’art.

La foule massée dans la rue St-François-de Paule a fait une ovation aux deux empereurs à leur sortie. »

La Traviata arrêtée à Nice est un récit extrait du journal « La Semaine niçoise » du 25 février 1899.

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Monaco se fait plumer
MONACO

Monaco se fait plumer !

par JMS 16 février 2022

Monaco se fait plumer raconte comment la Principauté a été contrainte de céder la plus grande partie de son territoire sous la pression de plus grandes puissances.

Communiqué de la Principauté de Monaco

 » Divers bruits ont été répandus dans ces derniers temps par les journaux français et étrangers relativement à la réunion de la Principauté de Monaco à la Sardaigne.

Nous pouvons affirmer qu’ils n’ont rien de fondé. »

Ce communiqué émane de la Principauté de Monaco.Nous sommes le 30 mai 1858.

Un tel démenti apparaissait nécessaire face à l’expansionnisme du royaume de Piémont-Sardaigne depuis le second traité de Paris du 20 novembre 1815. Celui-ci avait alors placé Monaco sous le protectorat de ce royaume.

Ce dernier avait de plus récupéré le comté de Nice après la défaite napoléonienne à Waterloo.

Monaco était donc entouré par les territoires du royaume de Piémont-Sardaigne.

Par le traité de Stupinigi du 8 novembre 1817, la principauté de Monaco avait dû accepter les modalités du protectorat sarde et admettre la suzeraineté féodale du royaume de Victor-Emmanuel 1er sur Menton et Roquebrune.

Elle avait dû aussi renoncer aux revenus que lui procurait sa manufacture de tabac ou le commerce du sel.

Monaco perd ses plumes

Puis, en mars 1848, une révolte avait éclaté à Menton et à Roquebrune, aboutissant au bannissement des Grimaldi et au rattachement de facto de ces deux communes, devenues libre, à la Sardaigne.

En 1858, la question de l’indépendance de la Principauté de Monaco était donc un sujet pour certaines puissances européennes, d’où la raison du démenti par voie de presse.

Mais le mouvement était en marche.

En 1860, la Sardaigne cédait les deux communes contestées de Roquebrune et Menton, abusivement incluses dans le comté de Nice, à la France.

Et, en 1861, Monaco n’avait d’autre choix que d’entériner cette situation par le traité du 2 février 1861 conclu avec la France et de voir son territoire amputé des quatre-cinquième.

Monaco se fait plumer est inspiré par un communiqué paru dans le premier numéro du « Journal de Monaco ».

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...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

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