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L’Héroïne de Nice
FRANCE

L’Héroïne de Nice

par JMS 26 mai 2025

L’Héroïne de Nice est un article qui raconte comment les Niçois ont honoré Catherine Ségurane.

 » Au lendemain du siège de 1543, il fallut réparer les brèches dans les murailles ébranlées.

Dans ces nouveaux remparts entre la porte Pairolière et le bastion de Saincaire, les consuls firent placer le buste de Ségurane avec l’inscription : 1543 Catarina Segurana dicta donna Maufacia.

Ce buste de marbre n’est point un chef-d’œuvre, mais il est le témoignage indéniable de la reconnaissance de la ville de Nice envers l’héroïne populaire.

En 1653, un gamin de Villefranche, le mutile et la tête se détacha. Le conseil de ville, veille à sa réparation, et à diverses reprises on le restaure avec un soin pieux. Les archives de la cité en font foi.

Jusqu’en 1870, ce buste resta en place.

A cette date, on démolit la Porte Pairolière pour l’agrandissement de la ville. Le buste est oublié dans les décombres d’un magasin municipal. Après diverses vicissitudes, il est aujourd’hui au Musée Masséna et c’est un des souvenirs les plus vénérables de notre histoire locale.

La gratitude populaire n’oublia jamais Catherine Ségurane.

En 1803, la Municipalité lui élève sur le Cours un monument trop fragile pour résister aux injures du temps et des désœuvrés.

Depuis lors, à diverses reprises, de bons Niçois ont eu le projet d’élever à Ségurane une statue qui perpétue son souvenir et consacre une tradition plus de trois fois séculaires.

Il était réservé au Comité des Traditions Niçoises, présidé par M. Gaglio, de réaliser enfin ce projet, à l’aide de souscriptions populaires.

Désormais, depuis ce 25 novembre 1923, Catherine Ségurane aura à Nice, un monument, où elle n’est plus représentée sous les traits de donna Maufacia.

La réalité s est transfigurée : c’est sous les traits d’une beauté fière et énergique que l’artiste M. Ottorino Biaghitti a représenté l’héroïne niçoise.

Ce monument ne pouvait être mieux placé qu’ici, près de I’endroit où il y a 380 ans Catherine Ségurane conquit si brillamment par son héroïsme une place d’honneur dans l’histoire de la cité niçoise. »

L’Héroïne de Nice est un texte troué dans le journal « L’Eclaireur du dimanche » du 2 décembre 1923.

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Lettre à Catherine Ségurane (4)
FRANCE

Lettre à Catherine Ségurane (4)

par JMS 21 novembre 2024

Lettre à Catherine Ségurane (4) est une étude où l’auteur cherche à démontrer que l’héroïne niçoise n’a jamais existé.

 » En 1642, le Père Giuglaris prononce, à la cathédrale, un sermon où il dit, comme Fighiera, que, en 1543, beaucoup de Niçoises avaient combattu sur les remparts.

Mais le jésuite niçois compare nos concitoyennes de 1543 à des Amazones.

Celles de l’antiquité hellénique ont de fort beaux noms. Et vous n’étiez encore connue que sous un vilain sobriquet.

Or, votre buste a inspiré deux inscriptions, dont nous ignorons la date.

L’une est sur la base. Voici pour la première fois votre prénom et votre nom, que nous ignorions encore ; et, cela va de soi, le sobriquet sous lequel on vous avait connue : « Catherine Ségurane, dite donna Maufaccia ».

L’autre sur la pierre de la niche : « L’Amazone niçoise, alors que les Turcs montaient à l’assaut, courut à leur rencontre, enleva un drapeau et mérita le triomphe ».

L’Amazone ! le triomphe !

Je suppose que le Père Giuglaris, un érudit, y est pour beaucoup.

Ne serait-il pas aussi le père de votre prénom, Madame, et de votre nom ?

En tout cas, l’Amazone rappelle son sermon de décembre 1642.

N’est-il pas probable que ces deux inscriptions furent faites en 1643, pour le premier centenaire du siège de Nice ?

Enfin, un polisson natif de Villefranche se permet d’endommager la sculpture. Notre municipalité la répare en 1653.

A dimanche prochain, Madame, je vous prie, et avec tous mes meilleurs hommages. »

Lettre à Catherine Ségurane est un texte découvert dans la revue « L’Éclaireur du dimanche » du 19 août 1929, sous la plume de Georges Doublet.

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Catherine Ségurane sauve Nice
FRANCE

Catherine Ségurane sauve Nice

par JMS 19 avril 2024

Catherine Ségurane sauve Nice est une histoire qui raconte son rôle héroïque dans la défense de la ville attaquée par les Turcs.

 » les Turcs atteignent le haut du rempart.

Un enseigne les précède tenant, d’une main, l’étendard du prophète qu’il va planter dans le mur.

Mais Catherine Ségurane veille.

Transportée de colère, elle encourage les hommes du geste et de la voix. Leur faisant honte elle les ramène au rempart, comme l’enseigne, se croyant triomphant, y plante son drapeau.

D’un coup, bien appliqué, sur la tête, Catherine l’abat. Puis, s’emparant de l’étendard, elle le brandit en criant de sa voix de stentor : — Victoire ! Victoire !

Son ardeur gagne les soldats qui culbutent les janissaires dans le fossé. Terrifiés, ils se retirent en désordre, et déterminent la déroute des troupes qui les suivaient.

Cette victoire, qui n’aura pas de lendemain, coûte, aux Niçois, la vie de trois capitaines des milices.

Catherine s’en tire sans une égratignure.

L’Histoire, avec assez de logique, lui donne une hache pour arme.

La légende de même que l’iconographie y substituent l’emblème de sa profession, un battoir de blanchisseuse. Respectons la légende à cause de son caractère symbolique. »

Catherine Ségurane sauve Nice est un texte extrait du journal « Dimanche illustré » du 2 décembre 1934.

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Les Turcs attaquent Nice
FRANCE

Les Turcs attaquent Nice

par JMS 12 avril 2024

Les Turcs attaquent Nice raconte comment le désespoir s’est emparé des défenseurs niçois.

 » Des échelles sont dressées à l’ouverture des brèches dans les remparts de Nice.

Les Turcs s’y élancent, en poussant des cris terrifiants.

Les assiégés y répondent en faisant pleuvoir sur eux tout ce qui leur tombe sous la main.

Ecartant les échelles, ils les renversent, dans le fossé, où les assaillants tombent par grappes.

Une flamme dans les yeux, les manches retroussées, le corsage ouvert, Catherine est au premier rang des combattants.

Dans toute la force de ses vingt-sept ans, elle besogne avec une ardeur que rien ne peut ralentir.

Véritable déesse de la guerre, à elle seule elle vaut dix hommes. La première vague d’assaut est repoussée.

C’est alors que Barberousse, décidé à tout pour enlever le morceau, fait donner ses janissaires contre la tour Sincaire, devenue le point le plus faible de la défense.

La lutte est rude.

Un égal acharnement anime les deux partis.

Déjà, les Turcs atteignent le haut du rempart.

Un enseigne les précède tenant, d’une main, l’étendard du prophète qu’il va planter dans le mur.

En proie au découragement, les assiégés se replient.

Vont-ils abandonner la partie ? Ils y semblent disposés. »

Les Turcs attaquent Nice est un texte extrait du journal « Dimanche illustré » du 2 décembre 1934.

Cette histoire se prolonge avec un autre épisode intitulé « Catherine Ségurane sauve Nice ». 

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Bruits de guerre à Nice
FRANCE

Bruits de guerre à Nice

par JMS 22 mars 2024

Bruits de guerre à Nice est un récit qui raconte les années qui précédent l’attaque des Turcs contre la ville.

 » A cette époque lointaine, Nice avait déjà cessé de se cantonner dans les ruelles qui escaladent la colline, dominée par le château.

Elle avait poussé, de droite et de gauche, des tentacules dans la plaine environnante, de telle sorte que, pour les protéger contre les incursions des compagnies vagabondes, autant que des ennemis possibles, il avait fallu les entourer de remparts, percés de plusieurs portes, et garnis de créneaux.

L’année 1533 amena, avec François 1er, la brouille que Charles III avait mis tant de soin à éviter.

Dès lors, sa suzeraineté de duc de Savoie ne cessa d’être menacée, à tel point que, dix ans plus tard, il ne lui restait plus que la seule ville de Nice.

Pour combien de temps ?

C’est ce qu’il se demandait avec une certaine angoisse.

Pour contrebalancer la puissance de son rival Charles-Quint, François n’avait pas hésité, malgré son titre de roi Très Chrétien, à contracter alliance avec le Grand Turc.

Cette union, de la croix et du croissant, était d’autant plus mal vue qu’elle lui donnait pour allié le terrible Khair-ad-Din, connu, dans l’Histoire, sous le nom de Barberousse, et renommé pour sa cruauté. »

Bruits de guerre à Nice est un texte extrait du journal « Dimanche illustré » du 2 décembre 1934.

Cette histoire se prolonge avec un autre épisode intitulé « Les Turcs assiègent Nice ».

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La jeune Catherine Ségurane à Nice
FRANCEITALIE

La jeune Catherine Ségurane à Nice

par JMS 8 mars 2024

La jeune Catherine Ségurane à Nice est un récit qui raconte les premières années de la vie de l’héroïne niçoise.

 » En l’an de grâce 1506, une fillette était donnée au ménage Ségurane.

C’étaient de braves artisans, qui gagnaient modestement leur vie.

Ils logeaient dans une de ces rues étroites de Nice, à l’abri de tous les vents, où l’air et le soleil ne pénètrent jamais. La petite, malgré ces mauvaises conditions grandit en santé.

Pour aider ses parents, dès qu’elle fut en âge, elle embrassa le métier de bugadiera (blanchisseuse), qui la conduisait, chaque jour, sur les rives caillouteuses du Paillon.

C’était une solide gaillarde, forte comme un cheval, taillée à coups de serpe, qui faisait l’admiration de ses compagnes par la facilité avec laquelle elle soulevait les plus lourds paquets de linge.

Sans aucune crainte pour sa vertu, elle allait, quand elle le pouvait, batifoler avec les galopins du voisinage.

D’humeur batailleuse, elle avait vite fait de remettre en place quiconque était tenté de franchir les bornes du respect. Au surplus, pourquoi ne pas l’avouer, bien peu devaient avoir cette tentation.

La solidité de sa charpente, la disgrâce de son visage, aux traits masculins, lui avaient, de bonne heure, fait attribuer le sobriquet de Maufaccia, qui équivaut au surnom français de maltournée et qui lui resta. »

La jeune Catherine Ségurane à Nice est un texte extrait du journal « Dimanche illustré » du 2 décembre 1934.

Cette histoire se prolonge avec un autre épisode intitulé « Sombres nuages sur l’héroïne de Nice ».

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Buste de Catherine Ségurane à Nice
FRANCE

Buste de Catherine Ségurane à Nice

par JMS 10 avril 2023

Buste de Catherine Ségurane à Nice est une histoire qui rappelle la présence d’un buste rendant hommage à l’héroïne niçoise.

 » D’après une tradition digne de foi, le 15 août 1543, lors du siège de Nice, une femme connue sous le nom de Donna Maufaccia arracha un drapeau à un enseigne turc.

Ce trait courageux n’influença pas autrement les événements, et d’ailleurs cette journée, quoique mémorable, ne mit pas fin au siège.

Le nom de Catherine Ségurane, attribué à la femme en question, n’a été fixé que par l’inscription d’un buste, qui date vraisemblablement de l’année 1670 et dont la dédicace élogieuse serait l’œuvre du père Giuglaris, jésuite, né vers l’année 1598.

Ce buste, d’une facture très grossière, se trouvait autrefois sur la Porte Pairolière ; on le voit aujourd’hui dans une salle de la Bibliothèque Municipale.

Il porte l’inscription suivante :

 » CATHARINA SEGURANA DICTA DONNA MAUFACCIA »

Au bas, sur une pierre, on lisait ces mots :

NICAENA AMAZON

IRRUENTIBUS TURCIS OCCURRIT

EREPTOQUE VEXILLO

TRIUMPHUM MERUIT

MDXLIII

Cette date (1543) ne se rapporte évidemment pas à l’érection du monument, mais bien au fait historique qu’il voulait éterniser. »

Buste de Catherine Ségurane à Nice est un extrait d’un texte rédigé par Fritz Mader dans les « Annales de la Société des lettres, sciences et arts des Alpes-Maritimes » de 1903.

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Raids barbaresques sur la Riviera
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Raids barbaresques sur la Riviera

par JMS 16 mars 2023

Raids barbaresques sur la Riviera est un article qui raconte quelques incursions menées le long de notre littoral.

 » En 975, Guillaume de Provence, à la tête de tous les seigneurs du pays et avec l’aide du valeureux Gibalin Grimaud et non Grimaldi, de Nice, comme on l’appelle trop souvent, chassa les Sarrasins de leurs repaires ou fraxinets, en fit un grand carnage et les jeta à la mer, dans la lueur de leurs forts incendiés.

Ils revinrent toutefois à plusieurs reprises.

Ainsi, au XVe siècle, ils font des incursions sur le littoral, commandés par deux chefs appelés le fléau de Dieu.

En 1557, le duc Emmanuel-Philibert faillit être enlevé près de Villefranche, par une troupe de corsaires sarrasins, sous la conduite d’un renégat nommé Ochiali, et qui lui tuèrent plusieurs soldats.

En 1623, neuf galères et une galiote d’Alger et de Bizerte débarquèrent 700 Turcs près de Nice, à Magnan ; ils massacrèrent tout, mirent le feu à la Tour des Serres, dans laquelle s’étaient réfugiés une centaine de femmes et d’enfants et partirent, en emmenant de nombreux esclaves.

En plein XIXème siècle, en 1814, Dom Bonifassi raconte que, le 5 octobre, un corsaire tunisien, nommé Ibrahim, enleva, en pleine mer, près de l’embouchure du Var, un bateau monté par six pêcheurs niçois. »

Raids barbaresques sur la Riviera est un texte tiré du livre « Aux pays d’azur » de Jules Monad, publié en 1902.

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Catherine Ségurane n'a pu sauver Nice
FRANCE

Catherine Ségurane n’a pu sauver Nice

par JMS 7 octobre 2021

Catherine Ségurane n’a pu sauver Nice raconte ce qui s’est passé après l’exploit légendaire de la fameuse héroïne niçoise.

Tout le monde a bien en tête l’intervention légendaire de la lavandière Catherine Ségurane qui, le 15 août 1543, contribua à repousser, les Turcs et les Français qui assiégeaient la ville.

Armée de son battoir, elle avait galvanisé les énergies sur le bastion Sincaïre et empêcher les ottomans de s’introduire dans le Château de Nice.

Mais que s’est-il passé après ?

La citadelle fut finalement contrainte de se rendre, le 23 août, au duc d’Enghien qui commandait l’armée française.

Il envoya le chevalier d’Aulx en prendre possession avec deux régiments.

Mais, dans la nuit du 6 au 7 septembre, les Turcs s’introduisent dans la forteresse, en pillant saccageant et violant.

Ils firent dit-on un butin de 60.000 ducats.

On affirme qu’ils emportèrent 5.200 prisonniers avec eux, dont 200 garçons et filles destinés au plaisir de leur sultan.


Catherine Ségurane n’a pu sauver Nice est une histoire inspiré par le livre « Les promenades de Nice » d’Emile Négrin , paru en 1867.

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Pas de statue pour Catherine Ségurane à Nice
FRANCE

Pas de statue pour Catherine Ségurane à Nice

par JMS 26 décembre 2019

Pas de statue pour Catherine Ségurane à Nice reprend un texte enflammé qui reproche aux Niçois d’avoir oublié leur héroïne.

« Maintenant, parcourons ensemble les places, les édifices de la ville qui a eu l’honneur de donner le jour à l’héroïne qui chassa l’étranger du sol de la patrie.

Où la trouverons-nous cette magnifique personnification de l’honneur national vengé ?

Où est le rude et mâle visage de Catherine Ségurane ?

Cherchons… Vous ne le verrez nulle part, « si ce n’est peut-être dans une méchante toile conservée à l’hôtel de ville…

Habitants de Nice, vos pères étaient des héros, vos filles, vos femmes, des héroïnes ; et vous n’avez rien fait pour recommander leur mémoire à la postérité….

Cependant, l’exemple de ceux qui ont bien mérité de la patrie est utile.

Cet exemple recommande impérieusement les vertus civiques.

Quoi ! Cette admirable personnification de la vertu populaire incarnée dans ce qu’il y a de plus élevé, de plus grand aux yeux de Dieu, une sainte femme du peuple délivrant son pays laisse indifférents vos peintres, vos poètes, vos statuaires.

Il faut chercher dans la poussière de vos archives une image que vous devriez porter sur vos drapeaux !

Qu’importe le beau soleil qui vous éclaire, si vous n’en avez conservé un seul rayon dans vos cœurs pour y réchauffer le plus sacré des amours, l’amour de la patrie ! »

Pas de statue pour Catherine Ségurane est un texte tiré du livre « Nice ancienne et moderne » de Mme Rattazzi, pseudonyme de Marie-Laetitia Bonaparte-Wyse, publié en 1868.

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...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

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